"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Où passe l’aiguille" (Flammarion) Prix des lecteurs du salon du roman historique de Levallois
Véronique Mougin : "ma bibliothèque idéale ? un échantillon de ce que j'aime lire, à savoir..."
Cette semaine, Colette a choisi Dominique pour partager sa lecture et son avis sur le livre Pour vous servir de Véronique Mougin (Flammarion), pour le Club des Explorateurs de lecteurs.com
Margrit est née en Hongrie, benjamine d’une fratrie de cinq enfants. Réfugiée en France, elle deviendra « Marguerite ». Margrit est la grand-mère de l’auteure. Et cette grand-mère, morte depuis dix ans, a décidé de mettre son nez dans les écrits de sa petite-fille ! …
Tout d’abord installée à Paris (dans le XIème arrondissement) avec un bébé à venir. Le père de son enfant – dont le prénom est francisé en Louis – est soldat, engagé sous le drapeau français. Marguerite suivra les conseils de ses voisins parisiens et ira rejoindre (à Mirabelle) son amoureux, retenu dans un camp de travail. Marguerite et son nourrisson (un garçon) seront cachés dans le presbytère par le pasteur, puis à la ferme de la Combe. Le boulanger du village, lui, acceptera de prendre soin de Raymond (huit ans) neveu de Marguerite et fils du frère de son mari, les parents ayant malheureusement « disparus » à Paris. Pour sa plus grande honte, le gouvernement traque les juifs partout, sur ordre de l’armée allemande … Suivra, ensuite la naissance d’une petite fille : la mère de l’auteure …
Un délicieux roman, à la fois tendre, touchant et drôle. Véronique Mougin réussit à narrer, d’une écriture alerte, et avec beaucoup d’humour et de légèreté, des évènements pourtant dramatiques, que sa grand-mère a dû traverser au cours de la seconde guerre mondiale. Un fort savoureux échange, entre « l’esprit » vif de la grand-mère et l’écrivaine, quant à leur version respective des faits. Et surtout, un chaleureux et non moins poétique hommage, aux nombreux justes qui n’ont pas hésité à mettre leurs vies en péril, pour sauver celles des plus vulnérables.
C’est très joliment rédigé, tellement bienveillant, et ça fait un bien fou au lecteur !
Un couple a fait faillite dans le domaine de la restauration. L'homme est réduit à devenir cuisinier dans les grandes demeures de gens riches et la femme devient gouvernante. Ce sont deux esclaves qui ne comptent plus leurs heures, sont mal payés et bien souvent dénigrés par leurs patrons. Car des patrons, ils en auront plus d'un. Il faut tenir, c'est un métier très dévalorisant et il n'y a parfois pas plus avares que les riches ... L'homme ne tiendra d'ailleurs pas longtemps et le couple en patira. Mais Françoise tient bon, ne se laisse pas faire, essaye de profiter des petits riens, des petits plaisirs de la vie. Beaucoup d'humour, du cynisme. J'ai apprécié. Evidemment, c'est un monde bien loin du commun des français aux revenus moyens qu'on découvre et on a des difficultés à comprendre leur comportement ... Un roman original.
On a déjà beaucoup écrit sur les camps de concentration mais Véronique Mougin a l'audace de reprendre le sujet et nous en apprend encore.
Le narrateur est d'abord un jeune adolescent, juif et hongrois. Il veut être plombier pour ne pas reprendre le métier de son père, tailleur et subir sa pression. Petit à petit, leurs conditions de vie se dégradent et finalement, ils seront tous emmenés dans des camps de concentration. Avec son père, Tomy va devoir souvent ruser pour s'en sortir et même se mettre à coudre. C'est ce qui va lui permettre de survivre. Une fois la guerre terminée, c'est à Paris qu'il se retrouve pour entreprendre des études plus poussées dans le domaine de la haute-couture. Il raconte son métier, sa vie mais aussi ses cauchemars.
Véronique Mougin a pu recueillir les souvenirs enfouis de son cousin Tomy.
Beaucoup d'émotions en lisant son histoire.
La couverture a attiré mon attention. Je la trouvais belle et rigolote, la présentation de l'histoire était sympathique alors je me suis dit "Go". L'écrivain donne à partager des scènes de la vie quotidienne des employés de maison dont l'emploi varie extrêmement d'un employeur à un autre. Cependant, au bout de 3 à 4 employeurs, c'est finalement assez long à lire, il n'y a pas de rebondissements, de dynamisme. Dommage.
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