Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Ils étaient heureux, jeunes, beaux. Ils avaient l’avenir devant eux.
Mais par un dimanche matin, une route verglacée a eu raison des jumeaux Neige. Une sortie de route et ils sont morts, avec leur épouse respective, laissant derrière eux, leurs enfants, Justine et Jules.
Elevés par leurs grands-parents paternels dans le lourd silence du deuil, les cousins sont de jeunes adultes désormais. Jules s’apprête à passer son bac et Justine est aide-soignante aux Hortensias, la maison de retraite à cinq cents mètres à peine de la maison familiale. Très proches des résidents dont elle écouter les histoires, Justine est particulièrement attachée à Hélène, une vieille dame plongée dans ses lointains souvenirs. Pour son petit-fils aux yeux trop bleus, l’aide-soignante écrit, dans un carnet bleu, l’histoire d’Hélène. Une histoire de cancre, de couturière, de mouette, de bistrot, de guerre, d’amnésie, de plage et surtout d’amour.
Valérie Perrin est une magicienne qui enchante le quotidien de ses personnages et de ses lecteurs. Avec Justine et ses proches, elle nous offre une galerie de personnalités banales a priori mais qui cachent des trésors d’humanité. Cette autrice a le talent rare de nous toucher au cœur et de nous mouiller les yeux, sans en faire trop, simplement en évoquant des vies simples, des jours qui passent, des sentiments qui affleurent, des chagrins partagés.
Les oubliés du dimanche est une histoire de transmission entre une fille de vingt-et-un ans et une nonagénaire. Une vie qui commence, une autre qui s’achève. Mais deux parcours de vie qui comptent leur lot de tristesse, de malheur mais aussi de beauté et d’optimisme.
Un double récit qui entraîne, qui emporte, qui touche la corde sensible mais sait aussi faire rêver, sourire, espérer.
Gros coup de cœur pour Justine, Hélène, Pépé, Mémé et tous les autres, et aussi pour Valérie Perrin, extraordinaire ra-conteuse de vies.
Valérie Perrin m’avait bouleversée avec « Changer l’eau des fleurs » et j’avais été emportée par son dernier roman « Trois », c’est le livre que j’ai le plus conseillé ces dernières années. Des romans profonds sur la complexité de la nature humaine, par une conteuse hors pair. C’est donc avec une grande impatience que j’attendais la sortie de ce dernier roman « Tata ».
Et je dois avouer que j’ai été déçue. J’ai longtemps attendu la petite étincelle qui n’est finalement jamais arrivée. On retrouve toujours le schéma réussi de l’autrice, avec ses myriades d’histoires de temporalités différentes qui finissent par se retrouver, mais cette fois avec une forte dose de coïncidences qui apportent trop d’invraisemblances au récit.
De trop nombreuses thématiques et digressions sont esquissées dans ce roman : passion du football, cinéma, cirque, musique, déportation, adoption, séparation, homosexualité, domination perverse, pédophilie… et j’en ai regretté le manque de profondeur. Le style trop scénarisé ne m’a pas fait vibrer, tout comme les multiples personnages souvent caricaturaux et stéréotypés. Valérie Perrin a semble t-il cherché à trouver des situations plus originales les unes que les autres, alors que je l’aimais justement pour sa simplicité. J’ai eu la sensation de lire un roman de ces « auteurs à succès » que de fuis généralement.
Ce qui a sauvé pour moi le roman est le personnage central de Colette, cette tante « re-morte » qui dévoile peu à peu ses secrets, et le roman aurait gagné en profondeur à se concentrer uniquement sur elle. La description de la ville de Gueugnon à travers les années est de même particulièrement réussie.
Mauvais point également aux trop nombreuses coquilles dans l’édition qui ont ajouté à mon agacement...
Une vraie drogue ce roman, lu sur une semaine. Vous imaginez le dilemme, abandonner le livre pour être à l'heure au bureau, pour dormir ? un vrai crève-coeur. Valérie Perrin a fait fort encore une fois. Elle fait partie des "poids lourds" de la rentrée littéraire mais c'est justifié par sa qualité de conteuse hors pair.
Dans "Tata" elle nous entraine dans plusieurs histoires individuelles qui s'entremêlent et deviennent une histoire familiale. Inutile d'en dire plus, je ne ferai pas la bêtise d'essayer de faire un résumé du livre tant c'est dense et surtout par peur de vous dévoiler quoique ce soit qui enlèverait tout le charme du roman.
J'avoue j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. J'ai trouvé le début un peu brouillon, décousu. Mais lorsque l'histoire de Colette commence à se dessiner on ne peut plus résister.
Alors à votre tour découvrez qui sont Colette, Blanche, Jean, Lyèce, etc... bonne lecture !
Ce roman est captivant, riche en émotions , avec des rebondissements merveilleux même si parfois improbables,, beaucoup d'amour ,de joies aussi. Je me suis laissé porter par Colette que j'ai aimé sincèrement, par Blanche très touchante. j'ai aimé "écouter" les cassettes, j'ai aimé cette vie. On ne connait pas la vie de ceux qui nous sont chers et ce témoignage est très fort. Il est parfois bon de se laisser porter par un tel livre. Déjà 3changer l'eau des fleurs" m'avait profondément touché .Ainsi Valérie Perrin m'emporte dans son univers où même quand c'est triste ,il y a toujours une belle lumière.
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