Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Ce thriller psychologique est avant tout l'histoire d'une famille moderne malmenée par les aléas de la vie.
Nous sommes en Australie, dans la banlieue de Melbourne où vit la famille Goodwin: Lucy, Oliver et leurs trois jeunes enfants Archie, Harriet et Edie.
Une famille en apparence tout ce qu'il y a de plus normale puisque aimante équilibrée et très à l'aise financièrement .
Un équilibre assez fragile néanmoins car il repose comme nous allons l'apprendre sur des bases qui ne sont pas toujours très saines.
Et l'événement qui viendra l'ébranler sérieusement sera le décès de la belle-mère de Lucy, la mère d'Oliver, Diana Goodwin.
Sur le fond d'une enquête policière autour de la mort suspecte de le belle-mère ce roman est une minutieuse analyse des relations familiales pas toujours simples, qu'il s'agisse des relations entre parents et enfants, être frères et soeurs ou entre beaux-parents et beaux-enfants.
Le livre est basé sur les points de vue de Lucy et Diana qui alternent dans de courts chapitres ( ce qui rend la lecture fluide et facile à suivre) qui à leur tour alternent passé et présent.
Le rythme alerte est également soutenu par des phrases courtes qui tiennent le lecteur en haleine.
En conclusion, une histoire bien ficelée doublée d'une écriture simple et efficace qui réserve une fin pour le moins inattendue.
Oui, ce livre est un suspense, comme il est écrit sur sa couverture. Il y a meurtre, enquête, dénouement.
Mais au-delà de ce "suspense" il y a surtout une famille, une belle-famille, décrite à tour de rôle par la belle-fille et la belle-mère.
Au moment où se déroule l'action, et dans le passé, Sally Hepworth révèle l'intensité des liens qui se tissent entre une mère et ses enfants. Une mère forte, froide, dure mais fidèle à sa ligne de conduite. L'auteure aborde la difficulté des rapports parents-enfants, les efforts pour communiquer et se faire comprendre, mais aussi la quête d'amour et d'affection de chacun.
Un roman assez surprenant, écrit dans un style direct, on ne le lâche pas !
Soyons claire dès le départ : alerte coup de coeur! Cela faisait longtemps qu’un thriller psychologique domestique ne m’avait plus tenu autant en haleine que celui-ci. Littéralement dévoré en deux jours, je n’ai pas pu m’empêcher de le continuer avant de le lâcher sonnée. Tout y est : des personnages bien ficelés, beaucoup de suspens, une bonne dose de mystères,…. Bref, j’ai adoré!
Plusieurs éléments font que j’ai été scotchée dès les premières pages. Tout d’abord, une écriture très fluide (bravo à Maryline Beury pour cette traduction) qui fait qu’on ne doit pas relire trois fois la même phrase pour être sûre qu’on l’a bien comprise et que l’on n’a perdu aucun élément en cours de route. C’est vraiment très agréable à lire.
Ensuite, une narration qui alterne à la fois entre les personnages mais aussi entre le passé et le présent. Je trouve que cette façon de procéder permet aux lecteurs de se plonger à fond dans chacun des personnages et de mieux en comprendre les subtilités de chacun. En matière de thriller psychologique, Sally Hepworth manie d’une main de maître les spécificités du genre et c’est vraiment délectable.
Le fait que ce thriller se déroule en Australie est pour moi aussi un composant à souligner car ces décorum restent trop peu nombreux au fil de mes lectures malgré mon attrait certain pour ceux-ci.
Franchement, je n’ai même pas envie de chercher l’un ou l’autre élément qui m’aurait moins plu car je n’en vois pas l’utilité. Quand c’est moyen ou mauvais, je n’hésite pas à le dire mais alors quand j’apprécie de la sorte, je me dois aussi de vous en faire part. Ce livre sera l’un de mes coups de coeur de ce mois de rentrée littéraire. Comme quoi, il n’y a pas que la littérature blanche qui compte et la plume de Sally Hepworth est définitivement à tenir à l’oeil pour ses prochaines sorties.
Je remercie les éditions de l’Archipel pour leur confiance.
Sujet épineux! La belle-mère est une image d’Epinal, un archétype de l’ennemi potentiel, une source d’angoisse pour toute future compagne qui envisagerait de se mettre en concurrence avec l’autrice des jours de son bien-aimé. Car notons-le, cette relation à risque fonctionne essentiellement entre femmes.
Pour Lucy, Diana ne déroge pas à la règle : froide, distante, bien décidée à ne rien concéder à ses propres enfants, y compris sur le plan financier, alors que ses largesses sont destinées à une association d’immigrés, qu’elle aide de son mieux. C’est ce qui fait l’ambiguïté du personnage, aussi peu empathique que possible pour sa famille mais dévouée corps et âme (et portefeuille) pour les plus démunis.
Si toute la famille se conforme à ce fonctionnement particulier, le décès de Diana vient révéler des abîmes de non-dits et le testament créera des remous. D’autant que les causes de la mort ne sont pas claires.
La narration alterne entre les points de vue de Diana et de Lucy, pour faire progresser l’histoire entre révélations du passé et évolution de la crise familiale après le décès. Ce qui donne un rythme intéressant au récit, et attise la curiosité du lecteur, chapitre après chapitre, révélations après révélations.
Entre thriller et comédie sociale, La Belle-mère est un roman agréable à lire , avec une construction habile et des personnages que l’on suit avec intérêt
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