"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un grand merci à l'auteur qui m'a permis de lire son roman ! On y suit un inspecteur de police qui se retrouve avec plusieurs corps de femmes congelées sur les bras ! Ça commence très fort, en effet ce premier chapitre nous immerge directement dans le "bain" et c'est peu de le dire ! Le début a quand même été compliqué pour moi entre les différentes villes américaines et tout les noms des personnages ect ! Mais l'écriture est fluide, on se prends au jeux et on avance ! Cette enquête nous emmène sur le terrain de l'art, des technologies avancées (ça se passe dans les années 2030 de mémoire) et de l'environnement !
On va de surprises en surprises, les personnages secondaires offrent de beaux rebondissements et on arrive finalement à la conclusion sans avoir vu les pages défilées. Je noterais juste deux petits bémols : Le premier, c'est l'aide apportées par les coupables au policier que parfois je ne comprenais pas ! Le deuxième, sur la partie technologie peu crédible (ou j'ai raté quelque chose) mais ATTENTION SPOIL !!!!! à quoi ça sert des dauphins qui jouent avec des papillons au final? Pourquoi en finir avec elles comme ça, y'avais pas plus simple? FIN DU SPOIL !!!!
Voilà ça reste une bonne lecture, un premier roman pour l'auteur et j'espère pas le dernier !
Ce roman m'a d'abord attirée par sa couverture magnifique aux tons de bleu et par un mot, morpho, que je ne connaissais pas; j'ai dû chercher sur Internet et ai découvert qu'il s'agit d'un papillon bleu originaire d'Amérique Centrale. J'apprenais quelque chose avant d'ouvrir le livre ce qui est très inhabituel.
Nous voilà projetés en 2031 aux États-Unis où 5 cadavres de jeunes filles nues et congelées et un cadavre découpé en 6 morceaux sont retrouvés en l'espace de quelques jours, le long de la mythique route 66. Leurs traits congelés sont presque identiques ainsi que ceux, une fois décongelés. Elles portent toutes un morpho bleu tatoué à la base du cou et sont très maigres. L'enquête est confiée à l'inspecteur de police Azor Streyes de Springfield, aidé par la police de chaque État concerné.
Le prologue, dont la signification ne s'éclairera qu'à la fin, est glaçant et incompréhensible; on est saisis, appâtés et on n'a qu'une envie, se jeter dans le roman au plus vite. Très ingénieux.
Ce thriller sort des sentiers battus en ce qu'il est dystopique tout en ne nous projetant pas dans un futur totalement inconnu, qu'il mêle meurtres, art, dérèglement climatique de façon très originale. le rythme est soutenu avec des chapitres courts. le suspense est maintenu tout au long du roman et même si le final m'a laissée sur ma faim, tous les éléments distillés au cours du thriller, s'emboîtent logiquement à la fin et le tableau s'éclaire alors.
Cependant, nous sommes brinquebalés sans cesse, sans ménagement, d'un État à l'autre, les personnages sont pléthoriques et il est difficile de s'y retrouver. Des longueurs auraient pu être évitées (par exemple le week-end que passent Azor et sa compagne dans le Wisconsin) qui n'apporte rien à l'intrigue.
J'ai eu plaisir à lire ce thriller, qui m'a sortie de ma zone de confort et m'a fait découvrir un nouvel auteur que je remercie pour m'avoir fait confiance en me confiant ce premier roman en SP.
Un thriller écologique bien ficelé qui se déroule dans 20 ans et dont le scénario climatique n'est pas si loin de la vérité (ce qui fait un peu flippé - et l'auteur sait de quoi il parle étant chercheur au CNRS, spécialiste des études sur l'environnement par satellite)
L'intrigue est bien menée malgré quelques longueurs et le suspens monte crescendo tant et si bien qu'à la fin on ne tient plus.
Les références scientifiques, musicales, artistiques et entomologiques rendent le récit pointu tout en le gardant accessible au plus grand nombre.
Seul bémol, les personnages. Je n'ai pas eu d'attachement particulier pour eux. Ils me sont apparus comme ayant peu d'empathie vis à vis des évènements et de leur propre relation.
Je me suis toutefois régalée avec ce thriller.
Avis : Haletant
Je tiens à remercier tout particulièrement Jean-Louis Roujean pour l’envoi, en service presse, de son premier roman, « Le morpho bleu, un thriller dystopique sorti en autoédition qui, je viens de l’apprendre, a été retenu par une ME pour avoir une nouvelle audience.
J’avais craqué sur la couverture particulièrement esthétique et accrocheuse et le résumé m’avait laissé présager un thriller dans un environnement peu ordinaire. Je vous dis de suite que je n’ai pas été déçue…
Six femmes nues congelées retrouvées sur un banc dans différents états américains ; un seul point commun : un morpho bleu tatoué sur leur cou. L’inspecteur Azor Streyes va avoir bien des pistes à explorer avant de pouvoir mettre le mot FIN à l’enquête. Mais d’ailleurs, pourra-t-il le mettre ? Entre son ami Tom, sa nouvelle amoureuse Juliana, ses rencontres plus séduisantes les unes que les autres, les km qu’il va devoir faire pour aller sur les lieux supposés des crimes, sa vie va connaître des accélérations fulgurantes avec des déflagrations permanentes.
Ce que j’ai aimé dans ce thriller qui débute lentement, c’est l’embarquement régulier du lecteur dans des mondes scientifiques, politiques, artistiques et parfois métaphysiques rendant la dystopie parfaitement crédible ; les crimes eux restant bien semblables à ceux d’aujourd’hui. J’ai pris grand plaisir aussi à voyager dans les Keys, terres de rêves mais submersibles. Quant à l’enquête ou aux enquêtes, devrais-je dire, tous les détails nous sont fournis à profusion pour que nous puissions avancer avec l’inspecteur. C’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse car trop de détails et particulièrement quand ils sont scientifiques peuvent quelque peu nous noyer ; ce verbe n’est pas mis au hasard, vous vous en doutez.
Accompagnée par les magnifiques Morphos bleus, j’ai donc vécu quelques heures de suspense à essayer de remonter la mécanique macabre du profit, complètement accro aux découvertes qui relançaient le rythme et les actions. Pour un premier ouvrage, c’est un bon thriller et je ne peux qu’engager Jean-Louis Roujean à débuter bien vite le prochain.
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