"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand le corps congelé de Michelle Coltrane, une jeune femme de 25 ans, est retrouvé à Springfield, l'inspecteur Azor Streyes se lance sur la piste du meurtrier. Mais son enquête prend une nouvelle tournure lorsqu'un autre cadavre est découvert à Tulsa. Son nom ? Michelle Coltrane ! Et les morts s'enchaînent : à Santa Fe puis Los Angeles, deux autres corps sont retrouvés... L'inspecteur Streyes soupçonne une joggeuse d'avoir alerté la police pour chacune des découvertes macabres mais sa piste tourne court quand il apprend que c'est un vieil homme qui a signalé le cadavre de Tulsa... Parviendra-t-il à stopper cette vague de meurtres ? Quelle est la signification du papillon tatoué sur le cou des victimes ? Le Morpho bleu nous offre une enquête complexe qui happe le lecteur dès les premières pages !
Un grand merci à l'auteur qui m'a permis de lire son roman ! On y suit un inspecteur de police qui se retrouve avec plusieurs corps de femmes congelées sur les bras ! Ça commence très fort, en effet ce premier chapitre nous immerge directement dans le "bain" et c'est peu de le dire ! Le début a quand même été compliqué pour moi entre les différentes villes américaines et tout les noms des personnages ect ! Mais l'écriture est fluide, on se prends au jeux et on avance ! Cette enquête nous emmène sur le terrain de l'art, des technologies avancées (ça se passe dans les années 2030 de mémoire) et de l'environnement !
On va de surprises en surprises, les personnages secondaires offrent de beaux rebondissements et on arrive finalement à la conclusion sans avoir vu les pages défilées. Je noterais juste deux petits bémols : Le premier, c'est l'aide apportées par les coupables au policier que parfois je ne comprenais pas ! Le deuxième, sur la partie technologie peu crédible (ou j'ai raté quelque chose) mais ATTENTION SPOIL !!!!! à quoi ça sert des dauphins qui jouent avec des papillons au final? Pourquoi en finir avec elles comme ça, y'avais pas plus simple? FIN DU SPOIL !!!!
Voilà ça reste une bonne lecture, un premier roman pour l'auteur et j'espère pas le dernier !
Ce roman m'a d'abord attirée par sa couverture magnifique aux tons de bleu et par un mot, morpho, que je ne connaissais pas; j'ai dû chercher sur Internet et ai découvert qu'il s'agit d'un papillon bleu originaire d'Amérique Centrale. J'apprenais quelque chose avant d'ouvrir le livre ce qui est très inhabituel.
Nous voilà projetés en 2031 aux États-Unis où 5 cadavres de jeunes filles nues et congelées et un cadavre découpé en 6 morceaux sont retrouvés en l'espace de quelques jours, le long de la mythique route 66. Leurs traits congelés sont presque identiques ainsi que ceux, une fois décongelés. Elles portent toutes un morpho bleu tatoué à la base du cou et sont très maigres. L'enquête est confiée à l'inspecteur de police Azor Streyes de Springfield, aidé par la police de chaque État concerné.
Le prologue, dont la signification ne s'éclairera qu'à la fin, est glaçant et incompréhensible; on est saisis, appâtés et on n'a qu'une envie, se jeter dans le roman au plus vite. Très ingénieux.
Ce thriller sort des sentiers battus en ce qu'il est dystopique tout en ne nous projetant pas dans un futur totalement inconnu, qu'il mêle meurtres, art, dérèglement climatique de façon très originale. le rythme est soutenu avec des chapitres courts. le suspense est maintenu tout au long du roman et même si le final m'a laissée sur ma faim, tous les éléments distillés au cours du thriller, s'emboîtent logiquement à la fin et le tableau s'éclaire alors.
Cependant, nous sommes brinquebalés sans cesse, sans ménagement, d'un État à l'autre, les personnages sont pléthoriques et il est difficile de s'y retrouver. Des longueurs auraient pu être évitées (par exemple le week-end que passent Azor et sa compagne dans le Wisconsin) qui n'apporte rien à l'intrigue.
J'ai eu plaisir à lire ce thriller, qui m'a sortie de ma zone de confort et m'a fait découvrir un nouvel auteur que je remercie pour m'avoir fait confiance en me confiant ce premier roman en SP.
Un thriller écologique bien ficelé qui se déroule dans 20 ans et dont le scénario climatique n'est pas si loin de la vérité (ce qui fait un peu flippé - et l'auteur sait de quoi il parle étant chercheur au CNRS, spécialiste des études sur l'environnement par satellite)
L'intrigue est bien menée malgré quelques longueurs et le suspens monte crescendo tant et si bien qu'à la fin on ne tient plus.
Les références scientifiques, musicales, artistiques et entomologiques rendent le récit pointu tout en le gardant accessible au plus grand nombre.
Seul bémol, les personnages. Je n'ai pas eu d'attachement particulier pour eux. Ils me sont apparus comme ayant peu d'empathie vis à vis des évènements et de leur propre relation.
Je me suis toutefois régalée avec ce thriller.
Avis : Haletant
Je tiens à remercier tout particulièrement Jean-Louis Roujean pour l’envoi, en service presse, de son premier roman, « Le morpho bleu, un thriller dystopique sorti en autoédition qui, je viens de l’apprendre, a été retenu par une ME pour avoir une nouvelle audience.
J’avais craqué sur la couverture particulièrement esthétique et accrocheuse et le résumé m’avait laissé présager un thriller dans un environnement peu ordinaire. Je vous dis de suite que je n’ai pas été déçue…
Six femmes nues congelées retrouvées sur un banc dans différents états américains ; un seul point commun : un morpho bleu tatoué sur leur cou. L’inspecteur Azor Streyes va avoir bien des pistes à explorer avant de pouvoir mettre le mot FIN à l’enquête. Mais d’ailleurs, pourra-t-il le mettre ? Entre son ami Tom, sa nouvelle amoureuse Juliana, ses rencontres plus séduisantes les unes que les autres, les km qu’il va devoir faire pour aller sur les lieux supposés des crimes, sa vie va connaître des accélérations fulgurantes avec des déflagrations permanentes.
Ce que j’ai aimé dans ce thriller qui débute lentement, c’est l’embarquement régulier du lecteur dans des mondes scientifiques, politiques, artistiques et parfois métaphysiques rendant la dystopie parfaitement crédible ; les crimes eux restant bien semblables à ceux d’aujourd’hui. J’ai pris grand plaisir aussi à voyager dans les Keys, terres de rêves mais submersibles. Quant à l’enquête ou aux enquêtes, devrais-je dire, tous les détails nous sont fournis à profusion pour que nous puissions avancer avec l’inspecteur. C’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse car trop de détails et particulièrement quand ils sont scientifiques peuvent quelque peu nous noyer ; ce verbe n’est pas mis au hasard, vous vous en doutez.
Accompagnée par les magnifiques Morphos bleus, j’ai donc vécu quelques heures de suspense à essayer de remonter la mécanique macabre du profit, complètement accro aux découvertes qui relançaient le rythme et les actions. Pour un premier ouvrage, c’est un bon thriller et je ne peux qu’engager Jean-Louis Roujean à débuter bien vite le prochain.
Un policier SF où se mêle armée, réchauffement climatique et meurtre...
En 2031, le corps d'une femme nu et congelé est découvert dans un parc à Springfield.
Quelques heures plus tard les corps de 5 autres femmes sont découvertes le long de la route
66 dans les même conditions. L'inspecteur Azor Streyes remarquera après autopsie qu'elles
ont toutes un papillon Le Morpho Bleu tatoué dans le cou. Une course contre la mort va être
lancé, mais que se cache t'il réellement derrière ces meurtres.
Et surtout pourquoi Azor a t'il l'impression que son meilleur ami lui cache quelque chose...
Dans ce récit, l'enquête de police se situe sur la première partie du livre.
En effet dans cette partie, l'inspecteur va presque résoudre l'enquête mais c'était sans
compter la partie SF. Cette enquête est très bien menée même si on peut s'emmêler les
pinceaux au vu du grand nombre de personnages présents dans ce récit. On s'y perd facilement,
et il faut être concentré un minimum pour ne pas se retrouver submergé par l'avancée de
l'enquête. Dans la seconde partie, la SF est beaucoup plus présente et surtout elle est très
lourde dans le sens où ici nous sommes dans l'anticipation. Beaucoup de formules assez
complexes pour lesquels il faut suivre pour pouvoir comprendre.
En effet ici, le réchauffement climatique et donc la montée des eaux qui menacent la Floride
font de notre inspecteur un scientifique amateur.
Beaucoup de longueur, le trop grand nombre de personnages, notre inspecteur qui voyage
un peu partout allourdent le récit ce qui fait que la lecture est compliqué.
Pourtant malgré cela, j'ai beaucoup apprécié ce livre l'enquête est très bien menée et
la partie scientifique m'a tout de même assez plu car assez énigmatique.
Les chapitres sont assez courts et le récit est à la 1ère personne ce qui nous aide tout
de même à entrer pleinement dans le récit. Les personnages bien que très nombreux,
ne sont pas assez travaillés et j'aurai aimé avoir une vrai fin plutôt qu'une fin ouverte.
La relation d'Azor et Juliana aurai pu être plus creusé pour l'avancée de l'enquête.
Le seul gros hic, c'est que tout combiné ne semble par très réel, tout est trop brouillon,
on nous balance dans ce monde futuriste qui ne l'est pas vraiment.
Au final, malgré le fait que j'ai aimé me replonger à chaque fois dans ma lecture,
celle-ci était trop brouillonne. Je le recommande au amateurs de SF d'anticipation.
2031, le corps d'une jeune femme est retrouvé à Springsfield. Pour l'inspecteur Azor, c'est le début d'une enquête qui il ne le sait pas encore, va lui donner du fil à retordre. En effet quand les meurtres s'accumulent à travers différents états, l'enquête prend une tournure urgente et insoupçonnée...
Que se cache-t-il derrière ces victimes féminines tatouées d'un morpho bleu ? Pour le savoir, l'inspecteur Azor va suivre une piste dense, complexe, truffée d'éléments et de rebondissements.
Le déroulement est purement technique et nous mène du côté de l'art, de la science, de l'environnement. L'imbrication est lente, tortueuse. Les personnages qui entourent ou croisent la route d'Azor en disent trop ou pas assez. Sur les traces de la mythique route 66, on avance vers quelque chose d'intrigant, d'irréel, de décapant. Il y a un côté ésotérique, secret, des implications noueuses qui nous tiennent à distance. On se rapproche d'un petit bijou d'art à la précision mécanique. Azor avance seul ou presque dans un trouble évanescent. On bascule petit à petit vers une menace climatique.
L'écriture est méthodique, précise, mathématique. Cela manque du coup d'un peu d'affect, de chaleur.
L'auteur nous offre un cocktail intelligent, connexe et glacé. Pour les amateurs d'énigme, de suspens et de sensationnel, d'extrême.
Je remercie Jean-Louis Roujean pour l’envoi de son premier roman.
Publié aux éditions Librinova en cette année 2020, » Le Morpho bleu « est le premier thriller de l’auteur Jean-Louis Roujean.
Né près de Toulouse en novembre 1963, Jean-Louis Roujean est chercheur CNRS et spécialiste des études de l’environnement par satellite. Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans à Météo France, il a rejoint récemment un laboratoire du CNES.
Chicago – Etat de l’Illinois – 2 mars 2031. Azor Streyes, inspecteur de police à Springfield, assiste à un vernissage organisé par son meilleur ami Tom Harding, marchand d’art. Quelques heures plus tard, au beau milieu de la nuit, il est réveillé par un appel du central.
p. 19 : » Lundi 3 mars 2031, découverte d’un corps à l’aube. Le corps d’une femme, nu, recroquevillé et congelé. Un corps déposé sur le banc d’un jardin d’enfants dans un quartier résidentiel de Springfield. «
Divorcé depuis deux ans, Azor est libre de consacré l’essentiel de son temps à cette enquête. D’autant que d’autres corps de jeunes femmes sont découverts, mortes semble-t-il dans des circonstances semblables, mais dans des lieux éloignés. Leur identification est complexe. Mais un point commun relie toutes les victimes.
p. 109 : » Hasard ou pas, le cou de chacune des six victimes comporte un tatouage représentant un papillon. «
Des tableaux, un concours de sculpture sur glace, symbolique… plusieurs éléments convergent vers ces crimes. Le constat est sans appel. Son ami Tom y est mêlé, de près ou de loin… se justifiant de la nécessité de l’art dans l’évolution du monde.
p. 87 : » – L’art, Azor. La puissance de l’art. Les personnes qui veulent refaire le monde pensent qu’i est préférable de s’appuyer sur les forces existantes pour corriger une situation problématique. Il fallait créer un mouvement de grande ampleur dans lequel toutes les composantes de la société pourraient se retrouver. Rien n’interdit à un artiste d’être le porte-parole d’un changement revendiqué. Même si l’art est avant tout destiné à la contemplation plutôt qu’à l’action, il peut jouer un rôle dans l’accompagnement du changement. «
Sillonnant le pays, l’inspecteur Azor ira de rebondissements en rebondissements, et sollicitera ses homologues dans les divers états concernés. Finalement, il s’interrogera sur l’implication de ses proches. L’inspecteur utilisera tous les moyens technologiques possibles pour découvrir le lien entre ces victimes, quitte à enfreindre quelques règles…
p. 164 : » Il y avait un lien évident entre tous ces crimes, à la fois dans leur temporalité et dans le mode opératoire. Nous étions devant un puzzle dont les motifs étaient semblables, mais cependant dispersés aux quatre coins. «
Ce thriller dystopique est haletant, un bon page-turner ! J’ai apprécié d’y retrouver l’art, le jazz, les technologies et la notion de réchauffement climatique dans un même ouvrage. Présenté ainsi, cela peut paraître confus, or il n’en est rien. Tout est méticuleusement construit. Il est évident que l’auteur s’est inspiré à la fois de ses voyages et de ses compétences professionnelles scientifiques. Le mélange donne une trame intéressante et confère un relief à l’intrigue. Quelques petits bémols cependant pour ma part : en premier lieu je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage principal, trop nonchalant à mon goût, je n’ai pu éprouver d’empathie. D’autre part, il y a trop de longueurs. Certains paragraphes se perdent en détails et en redondances. En bref, ce n’est pas un coup de cœur mais un début prometteur.
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