"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Provence vue par un Anglais qui en est tombé amoureux. On y retrouve tous les clichés mais pas que car on apprend aussi beaucoup de choses. C'est piquant, divertissant et très drôle car Peter Mayle sait croquer les Provençaux comme les Anglais avec beaucoup d'humour ce qui rend la lecteur encore plus savoureuse.
17.03.2022 29eme livre
Découvert dans la location de Marie Galante, le titre m’a attiré… mais l’histoire est plutôt creuse.
Résumé :
En attendant la visite de ses amis Sam Levitt et Elena Morales, le milliardaire français Francis Reboul profite de sa terrasse ensoleillée face à la mer lorsqu'un yacht gigantesque apparaît derrière un cap de l'archipel du Frioul. S'il est habitué à ce que nombre de touristes en bateau observent son magnifique palais, rien ne l'a préparé à la curiosité outrageuse des passagers du yacht, qui n'hésitent pas à venir survoler le domaine en hélicoptère. Grâce à ses relations dans la police marseillaise, Reboul découvre l'identité du propriétaire du yacht, le redoutable Oleg Vronsky, magnat des affaires russe dont les associés tendent à connaître une mort prématurée.
Bientôt, il reçoit la lettre d'un agent immobilier qui lui propose de vendre sa propriété au même Vronsky. Il refuse mais sait que ce dernier ne reculera devant rien pour obtenir ce qu'il veut. Les méthodes du Russe se font d'ailleurs de plus en plus musclées, surtout lorsque la mafia corse vient lui prêter main-forte...
Américains ou Russes, personne ne peut résister au charme de la Provence – sa gastronomie, son rosé, ses petits bistrots... –, pas plus que le lecteur ne saura résister au généreux savoir-faire de Peter Mayle, le plus méridional des romanciers anglais.
Pour ma part beaucoup trop de stéréotypes, de clichés, de caricatures ! j’ai été jusqu’au bout de l’histoire qui pourrait être plausible dans le monde des bisounours, mais franchement les restau à tout va, le champagne qui coule à flot, les problèmes de milliardaires… non merci !
Peter Mayle a des accents du Major Thompson de Pierre Daninos qui tendent à réduire l’enquête à un prétexte pour re-célébrer la Provence – son livre précédent Une année en Provence ayant connu un grand succès.
Ici on y parle en effet de la France et des Français avec humour, des jolies femmes françaises avec une grivoiserie franchouillarde (l’auteur est anglais mais très francophile), de la cuisine française avec délice, et des manières françaises avec piquant.
L’intrigue prend place dans le milieu de l’art pictural et de l’escroquerie collatérale.
Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/12/15/peter-mayle-la-femme-aux-melons/
En 12 chapitres - un par mois- l'année d'installation du Britannique Peter May et de son épouse dans le Lubéron près de Ménerbes. Le couple y a acheté un mas en pleine garrigue.
Une année fertile en changements. « La Provence constitue un choc pour l'organisme septentrional. » avec son alimentation aux saveurs puissantes, son climat aux températures extrêmes, son mistral brutal et épuisant « qui rendait fou bêtes et gens ». Il faut saisir les subtilités de l'accent des Provençaux, s'adapter à leur débit à la vitesse « de mitrailleuse » .
Il faut aussi rénover le mas, le rendre confortable, donc faire appel à des artisans locaux.
C'est l'occasion pour le couple d'entrer en contact avec les autochtones, d'observer leurs habitudes et de s'intégrer progressivement dans cette communauté qui va être désormais la leur.
L'ouvrage se présente comme une chronique de la vie en Provence vue par l'oeil neuf d'un étranger qui rappelle un peu la manière de Montesquieu dans LES LETTES PERSANES . Mais loin d'être une satire mordante, elle ne témoigne que d'une ironie bienveillante teintée de tendresse .
Cela nous vaut une série d' anecdotes souvent cocasses, mais relatées par un narrateur qui a le sens de l'humour et qui garde, en bon britannique, sa capacité de distance et de dérision en toute circonstance.
Je pense en particulier au récit de scènes d'intempéries, de repas pantagruéliques auxquels le couple est invité et à celles qui concernent l'odyssée de la rénovation du mas. Elles rappellent les scènes narrées dans VOUS PLAISANTEZ MONSIEUR TANNER par Jean-Paul Dubois aux prises lui-aussi avec des artisans locaux qui ne parviennent jamais à tenir les délais .
Certains y verront une image stéréotypée de la Provence et des Provençaux. Il est vrai que certaines pages peuvent sembler écrites par Pagnol ou Alphonse Daudet. Peut-être est-ce aussi parce que le style de l'ouvrage – traduit de l'anglais – est d'une élégance classique et un peu apprêtée .
Quoi qu'il en soit UNE ANNEE EN PROVENCE, présent chaque été en vitrine des libraires, constitue une agréable lecture estivale, et donne l'envie d'aller vérifier sur place s'il est toujours possible de déclarer, 26 ans après la parution de l'ouvrage « Quelle chance nous avons de vivre ici ! »
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