80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'intrigue se situe juste après celle des "Baladins du Régent". Le meurtre en chambre close est un peu répétitif par rapport au roman précédent qui en usait déjà largement. Mais c'est ici moins l'aspect mystérieux qui passionne que l'aspect socio-historique. L'atmosphère oppressante de la période est parfaitement rendue. Hérésie, espionnage, guerre latente avec les français, terreur devant la révolte sanglante qui menace, les personnages doivent faire front à de multiples dangers tout en se résignant à prendre parti. J'apprécie particulièrement cette ambivalence des personnages qui ne sont jamais, chez Doherty, traités d'une seule pièce. Leurs failles nous les rendent proches au-delà du temps.
J'avais un peu perdu de vue frère Athelstan et Sir John Cranston depuis plusieurs années. Je les ai retrouvés dans une atmosphère pesante où la révolte gronde. La lutte entre les Hommes Justes et Jean de Gand, le régent, se radicalise et se traduit par des intrigues qu'Athelstan et le coroner ont bien du mal à démêler.
La description d'un Londres médiéval, gangrené par la misère et la violence, est époustouflante. Meurtres sordides, manipulations, coups de théâtre, rien ne manque pour que le lecteur soit tenu en haleine, même s'il se perd un peu dans cette intrigue foisonnante dons l'arrière-plan n'est pas sans rappeler notre présent, par certains aspects.
Une lecture divertissante qui m'a beaucoup appris.
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