Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Avec Les Apprentis, je retourne dans l'imaginaire d'Olivier Gay et je ne suis pas déçue du voyage. Cette BD est l'équilibre parfait entre action et humour, les héros rehaussant ce dernier point. Hilarants malgré eux, ils sont à la fois attachants et stupidement courageux dans leur désir de mener leur quête à bien.
Attention, le scénario et l'univers ne sont pas en reste. Sans être complexes, ils sont suffisamment fouillés pour livrer au lecteur un récit captivant, accompagné de quelques tranches de rire. À découvrir !
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Cité de Kompiam où cohabitent de nombreuses races.
Les Kohatolas, batraces dont le chef est Rumbopöh, les Bursus, plantigrades, les Nabires, dragonidés, les Mandrioles, reptiliens et les humains.
Nuwan, jeune humain est apprenti marmiton chez un grand magicien. La belle Lerëh lui apprend secrètement à lire . Un soir, elle le laisse seul dans la bibliothèque. Il va ouvrir un vieux grimoire le Danthrakon. La magie de l'ouvrage va entrer en lui et changer son sang en encre. Les pages du grimoire deviennent blanches.
Il va être poursuivi par un terrible inquisiteur. Mais des pouvoirs lui apparaissent ....
Première BD qui comporte trois volumes. De belles couleurs et un très beau graphisme . J'ai hâte de connaître la suite des aventures de Nuwan.
Je remercie le Fnac pour cette découverte et Olivier Boiscommun pour sa dédicace de Lerëh.
Nous sommes dans un Paris futuriste post apocalyptique où les mers et les océans ont disparus, dévorés, avalés, acidifiés, pollués, étouffés par les plastiques , hydrocarbures et métaux lourds. L’eau s’est évaporée et tous les animaux sont morts. La plupart des gens n’avaient pas mesuré la relation intime qui liait la santé des océans et la leur. Les survivants s’accrochaient de toutes leurs forces dans ce monde qui tombait en poussière entre deux « marées hautes ». Massacré avec violence, le fantôme des mers mortes revenait hanter les hommes lors de phénomènes baptisés « les marée hautes », aléatoires, parfois courtes , parfois longues, mais toujours mortelles. La mer fantôme se jouait des murs et des distances, elle engloutissait le monde et personne n’était épargné. Ses eaux ne noyaient pas les humains mais elles portaient ses soldats: les animaux fantômes unis par la vengeance qui se nourrissaient de l’âme des survivants.
C’est lors d’une marée haute que Bengale, personnage au passé trouble, va rencontrer Chrysaora qui danse avec les méduses et ne semble bizarrement pas en danger. Ils sont toutefois sauvés par une bande d’exorcistes qui les emmènent dans les ruines de l’Opéra Garnier où ils jouent pour une grande baleine blanche afin qu’elle rende l’âme de Jonas, le fils d’Herman leur chef, âme qu’elle lui a en partie siphonné. Mais, quels vont être les rôles de Bengale et Chrysaora dans cette aventure ?
Olivier Boiscommun illustre ici le roman d’Aurélie Wellenstein « Mers mortes » qui mêle subtilement fantasy, récit postapocalyptique et drame écologique.
Son dessin est magnifique et pare ce futur cauchemardesque de couleurs directes, intenses, chatoyantes sans rien enlever de la violence et de l’émotion contenues dans le récit. On retrouve également la patte graphique d’Olivier Boiscommun dans ses personnages aux traits légèrement elfiques.
L'intention était bonne mais j'ai trouvé l'ensemble plutôt survolé. J'ai l'impression d'avoir lu un tome d'une série plutôt qu'un one shot.
Malgré le format, on en apprend assez sur les personnages pour s'attacher un tant soit peu à eux. Mais j'aurai apprécié un développement plus précis sur le passé de nos 2 héros. Surtout quand je vois qu'à la fin, nous avons un résumé sous forme de journal de l'arrivée à Paris de l'héroïne. Cette partie d'ailleurs est très bien écrite mais justement, pourquoi ne pas l'avoir mis en image au début de la bd?
Et puis tout va trop vite, l'objectif est atteint et nous sommes à la fin. Dommage car il y avait un gros potentiel pour faire plus.
Visuellement, c'est très beau, et ça colle bien à l'ensemble, sorte de poésie horrifique qui ne manque pas d'être violente par moment. C'est le gros point positif de cette bd, les planches sont un délice pour les yeux d'autant plus que le format franco belge les met bien en valeur.
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