"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Martin faubert, 52 ans, marié, père de 2 enfants, médecin à Paris, voit défiler dans son cabinet ses patients. Il pratique des tarifs à la tête du client. Il lui arrive de mentir également. Bref il n’est pas très moral ni déontologique.
Un jour il tombe amoureux d’une de ses patientes, Aurore Rosier. Il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Et c’est très drôle ! Il y a beaucoup de dialogues savoureux, de rebondissements. Les personnages sont hauts en couleur, notamment la fille de Martin et celle d’Aurore. Il aborde le thème de la famille (recomposée) et toujours celui des relations entre les femmes et les hommes.
Il suit un patient qui réussit à sortir de la drogue grâce à l’amour. Peu à peu leur relation évolue et les rôles s’inversent. Les chapitres s’enchaînent et la fin est surprenante.
J’ai beaucoup aimé le clin d’œil à son éditrice, Marion Mazauric, que vous trouvez en extrait sur le blog. C’est un plaisir de retrouver la plume de Nicolas Rey, en forme !
Un roman satirique, ironique, avec quelques scènes d’ébats amoureux, idéal pour se détendre.
Laissez-vous surprendre par cette histoire loufoque !
En pleine crise de la cinquantaine, Martin Flaubert est un généraliste pas comme les autres. Il fait montre dans son métier de différences envers ses patients, selon qu'ils ont l'heur de lui plaire ou non, le tarif de la consultation est en conséquence. Une sorte de Robin des bois des temps modernes. Un jour dans sa salle d'attente, une superbe femme l'attend, elle s'appelle Aurore Rozier, elle dirige une grande entreprise et il ne faudra à Martin qu'un battement de cil pour tomber éperdument amoureux. Dès lors il va mettre tout en œuvre pour arriver à ses fins quitte à briser sans remords son ménage et le sien. Avec un style joyeux et enlevé, on dévore cette intrigue qui fait apparaître les travers d'un homme d'aujourd'hui dans toute sa splendeur. J'ai aimé le côté satyrique et humoristique qui s'en dégage entre pieux mensonge, non-dit et grande révélation. Les multiples rebondissements notamment avec sa « belle-fille » Justine sont un vrai régal. On y trouve aussi beaucoup de tendresse dans son rapport avec sa propre fille Chloé. Un roman au masculin où la femme que dis-je les femmes ont toute leur importance. La famille en toile de fond, la famille recomposée qui se dessine. Puis vient la spirale de l'addiction qu'on a du mal à comprendre tant qu'on n'y a pas été confronté. Voir les patients défiler avec leurs différents maux, c'était savoureux, quand ce n'était pas douloureux. De nombreux thèmes sont abordés et on termine avec celui de l'écriture comme moyen de rédemption. C'est drôle, parfois osé, jamais vulgaire et souvent émouvant. Bref un parfait combo pour une lecture détente sans prise de tête, on aime tellement rire des autres mais l'inverse n'est pas vrai n'est-ce pas. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/03/medecine-douce.html
Avec dérision, Nicolas REY s'attache à traiter un sujet grave. Entre drame social, drame familial et amour il nous offre un succulent roman. Le personnage de Diego est fort sympathique et il pourrait partager notre table, tant il s'adapte à toute situation.
Roman vraiment agréable à lire. Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je vais m'intéresser à ses autres écrits. Belle découverte.
Ce roman noir compte 224 pages et pourtant, vous ne les verrez pas passer. Il s’agit d’une critique du monde entrepreneurial capitaliste qui pique tant elle est semble factuelle et vorace.
Diego Lambert est un anti-héros comme je les aime : 49 ans, et pourtant bien loin d’être mature, aimant l’alcool et la drogue mais surtout désargenté. Son père lui offre un deal simple : il recevra les 50.000 euros qu’il a besoin s’il endosse le costume de DRH pour licencier quinze salariés de l’une des boîtes familiales (en l’occurrence une coopérative agricole) située dans le Nord de la France. Bien entendu, tout ne va pas se passer si facilement….
La façon dont l’auteur a de critiquer le monde du travail est parfois déjantée mais en même temps, criant de vérité. Le lecteur ne peut s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres par la présence d’un florilège de personnages, certains attachants, d’autres par contre, de parfaites têtes à claques.
Si vous n’adhérez pas à l’humour noir ou au cynisme, passez votre chemin alors car la plume de Nicolas Rey en regorge et son anti-héros pratique l’auto-dérision avec brio. Parfois, le récit est un peu confus mais le côté totalement décalé m’a tenue sous le charme. J’en redemande!
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