"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai eu un sentiment complètement neutre vis-à-vis de ce livre. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, mais je ne peux pas dire que je n'ai vraiment pas aimé non plus. En tout cas, je n'ai pas ressenti une intense émotion, et surtout, il ne m'a pas semblé particulièrement mémorable. Je l'avais lu deux semaines avant mon club de lecture qui lui était consacré, et quand mes amis en parlaient, ils disaient "ah oui Untel" et j'étais en mode "mais c'est qui déjà ? De qui ils parlent ?". Ou alors"il y a un gros twist à la fin" et moi j'étais en mode "Ah bon ?".
Présenté comme ça, je sais que je ne donne pas vraiment envie de lire ce livre, pourtant, je lui ai quand même trouvé quelques qualités. Notamment le fait de montrer un homme père au foyer sans pour autant que ce soit le sujet principal de l'histoire, c'est encore trop rare dans la littérature. J'ai également aimé l'écriture de Nicolas Maleski qui est assez fluide, et certains passages étaient quand même assez drôles.
Bref, un avis mitigé pour ma part, mais une lecture qui pourrait sans doute plaire à d'autres.
Carsonville est peut-être « le plus bel endroit du monde », il est surtout, pour les deux personnages principaux de ce roman, le lieu de leurs échecs respectifs, témoin de leurs petites vies sans envergure.
Jeff Cannon, le narrateur, aurait pu être un grand joueur de hockey, un dessinateur de talent ou même un géologue érudit mais il s’est contenté d’être un plombier occasionnel, le bon bricoleur bien utile à tout le monde.
Norbert Morshwiller, journaliste peu respecté, rêve de devenir un lanceur d’alerte reconnu mais les brimades qu’il subit depuis son enfance entravent ses ambitions.
Si Cannon « a tendance à regarder la vie plutôt qu’à s’en mêler », Morsh rêverait d’y prendre une part plus importante. Et aucun des deux ne sent vraiment à sa place au milieu de la bande de leurs amis d’enfance aux nombreuses histoires d’argent, de cœur et de réussite. Autant l’un est sensuel et drôle, autant l’autre est refoulé et sombre mais c’est dans leur marginalité que ces deux caractères opposés se rejoignent.
Au rythme du tournoi de tennis local, ce roman nous dévoile les affres d’une micro-société où deux grandes familles se partagent le pouvoir et les affaires de cette petite ville (américaine ?) fictive.
Même si la couverture pouvait laisser présager un roman d’aventure et de grands espaces, c’est en fait l’histoire presqu’intime d’une bande de copains liés depuis l’enfance. Mais je n’ai pas été déçue par cette peinture d’une vie provinciale que l’on ne quitte pas et même séduite par ces deux anti-héros qui partagent un destin raté. Deux « perdants » à qui l’on voudrait voir pousser des ailes, tant ils sont attachants et vulnérables.
Un bon roman plein d’humour, de sensualité et d’insouciance mais au final un sombre constat sur la fatalité des origines sociales.
Grosse déception car la quatrième de couverture était prometteuse.
Je n'ai trouvé aucun intérêt à l'histoire. J'ai détesté le style de l'écriture, l'auteur ayant voulu imiter, sans grand succès à mon humble avis, celui des auteurs américains parlant des grands espaces.
Je me suis ennuyée à Carsonville.
C'est un roman frais sans temps mort, une immersion réussi dans la vie d'un écrivain en berne devenu père au foyer et jardinier hors paire. L'air de rien, sur un ton simple Nicolas Maleski nous livre intrigues et portraits d'humains sur un plateau. On s'y laisse prendre.
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