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Nicolas Ancion

Nicolas Ancion
Nicolas Ancion est né en 1971. De Liège à Carcassonne, en passant par Bruxelles ou Madrid, il fait étape là où poussent les mots. Depuis une quinzaine d'années, il réinvente le monde à travers des histoires loufoques : plusieurs romans, de nombreuses nouvelles, un fatras de poésies, des feuilleto... Voir plus
Nicolas Ancion est né en 1971. De Liège à Carcassonne, en passant par Bruxelles ou Madrid, il fait étape là où poussent les mots. Depuis une quinzaine d'années, il réinvente le monde à travers des histoires loufoques : plusieurs romans, de nombreuses nouvelles, un fatras de poésies, des feuilletons pour le web ou la radio et bien d'autres choses encore. Ses nouvelles ont été couronnées par différents prix littéraires.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « L'homme qui valait 35 milliards » de Nicolas Ancion aux éditions Luc Pire

    voyages au fil des pages sur L'homme qui valait 35 milliards de Nicolas Ancion

    L’homme qui valait 35 milliards, c’est Lakshmi Mittal, devenu PDG du groupe Arcelor-Mittal en 2006, après l’OPA hostile lancée par le groupe indien Mittal Steel sur Arcelor.
    Dans la région liégeoise, cette opération avait à l’époque suscité beaucoup d’espoir, notamment grâce à la promesse de...
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    L’homme qui valait 35 milliards, c’est Lakshmi Mittal, devenu PDG du groupe Arcelor-Mittal en 2006, après l’OPA hostile lancée par le groupe indien Mittal Steel sur Arcelor.
    Dans la région liégeoise, cette opération avait à l’époque suscité beaucoup d’espoir, notamment grâce à la promesse de Mittal de relancer le haut-fourneau n°6 de Seraing. Promesse tenue… pendant 6 mois, avant l’extinction définitive du haut-fourneau, « vous comprenez, l’acier est devenu beaucoup trop cher à produire en Europe… ». Six mois largement suffisants, cependant, pour permettre à Mittal de s’en mettre plein les poches avec les grasses subventions obtenues des autorités en échange de ses belles (mais donc fausses) promesses de maintenir l’outil et sauvegarder un maximum d’emplois.
    Cette région, autrefois fleuron de l’industrie sidérurgique, avait déjà beaucoup souffert à la fin du 20ème siècle avec le démantèlement de l’empire bâti par John Cockerill un siècle plus tôt et son rachat par Arcelor et leur lot de restructurations, délocalisations et donc de chômage. Autant dire que la déception et la colère provoquées par les manœuvres purement financières de Mittal ont été grandes (euphémisme).
    C’est dans ce contexte que Nicolas Ancion publie son livre en 2009.
    Il y imagine l’enlèvement, par deux faux journalistes, de Lakshmi Mittal, l’homme le plus honni de toute la région liégeoise sinistrée, et accessoirement quatrième fortune de la planète. Le but n’est pas d’obtenir une rançon, mais d’obliger l’homme à réaliser des œuvres d’art contemporain plus absurdes les unes que les autres.
    Evidemment, tout cela est loufoque et invraisemblable, mais nous sommes au pays du surréalisme, et il faut voir dans ce récit une fable politico-sociale. Sous des dehors rocambolesques et légers, l’humour camoufle à peine le désespoir de ceux qui sont au bord du gouffre : l’ouvrier métallo qui va bientôt perdre son boulot, l’employée de fast-food à la merci d’un patron tyrannique, le vieux père racketté par son fils toxico, dont les destins vont se trouver liés dans le roman.
    L’auteur tire à boulets rouges sur le capitalisme et le profit à tout crin, mais aussi sur le drôle de fonctionnement du monde politique et syndical liégeois. Il ne se prive pas non plus d’égratigner l’hermétisme d’un certain art contemporain. Rageur, féroce, drôle, ce roman, qui tourne un peu court, montre aussi la grande tendresse de l’auteur pour sa région et ses habitants.

    #LisezVousLeBelge

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    Couverture du livre « Les ours n'ont pas de probleme de parking ; le dortoir » de Nicolas Ancion aux éditions Espace Nord

    voyages au fil des pages sur Les ours n'ont pas de probleme de parking ; le dortoir de Nicolas Ancion

    Dans ce recueil de neuf nouvelles, il est beaucoup question du monde de l’enfance, de ses tourments (le mini-drame que constitue le vol d’un album d’images de foot Panini), de sa nostalgie (que ne ferait-on pas pour conserver le doudou de ses tendres années), de la perte prématurée de son...
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    Dans ce recueil de neuf nouvelles, il est beaucoup question du monde de l’enfance, de ses tourments (le mini-drame que constitue le vol d’un album d’images de foot Panini), de sa nostalgie (que ne ferait-on pas pour conserver le doudou de ses tendres années), de la perte prématurée de son innocence (qui désole un Père Noël de supermarché, un brin moralisateur), de ses jouets (animés, à l’insu de leur propriétaire, d’une vie propre et parfois de louables ou redoutables intentions).

    On y parle aussi de l’âpreté du monde des adultes (les mésaventures tragiques d’un homonyme de Marc Dutroux), de son injustice (ou quand un passant lambda est bien mal récompensé de son altruisme), ou de ses contingences professionnelles (comment donc profiter au mieux de sa retraite?)

    Que cela soit drôle, loufoque, déjanté, surréaliste, cruel, amer ou mélancolique, on est captivés comme des enfants qui écoutent un conte de fées au coin du feu (si ça existe encore). C’est plein de souvenirs, de trouvailles de langage et de candeur, et parfois ça serre le cœur.

    Quoi qu’il arrive, après cette lecture, cette improbable question vous taraudera : puisqu’il nous arrive de nous souvenir avec émotion d’un lapin rose éborgné ou d’une poupée chiffon toute délavée, pourquoi les vieux nounours et autres congénères en peluche n’auraient-ils pas la nostalgie de leur propre enfance, et même de leur petit.e propriétaire ?

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    Couverture du livre « Écrivain cherche place concierge » de Nicolas Ancion aux éditions Pocket

    Kryan sur Écrivain cherche place concierge de Nicolas Ancion

    J'ai craqué sur le titre et sur la couverture du livre avec cet ours brun en salopette et un lapin blanc en peluche armés et prêts à tout.. Et c'est le cas!

    "L'essentiel va bientôt se produire".


    C'est sous la douche, que Victor jeune écrivain et grand lecteur pense à une bonne idée....
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    J'ai craqué sur le titre et sur la couverture du livre avec cet ours brun en salopette et un lapin blanc en peluche armés et prêts à tout.. Et c'est le cas!

    "L'essentiel va bientôt se produire".


    C'est sous la douche, que Victor jeune écrivain et grand lecteur pense à une bonne idée.
    Une petite annonce.
    Qui va changer sa vie.
    Le style de cet auteur aux nombreux prix littéraires est cocasse et loufoque

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    Couverture du livre « Nous sommes tous des playmobiles » de Nicolas Ancion aux éditions Espace Nord

    Ludiwine sur Nous sommes tous des playmobiles de Nicolas Ancion

    "Nous sommes tous des playmobiles" est un recueil de nouvelles. Dix textes à l'humour incisif et absurde. De l’humour Belge a 100%. Nicolas Ancion nous distille des petites histoires presque ordinaires, des tranches de vie où il suffit d’une toute petite chose pour que la réalité dérape et...
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    "Nous sommes tous des playmobiles" est un recueil de nouvelles. Dix textes à l'humour incisif et absurde. De l’humour Belge a 100%. Nicolas Ancion nous distille des petites histoires presque ordinaires, des tranches de vie où il suffit d’une toute petite chose pour que la réalité dérape et prenne un tournant absurde mais aussi devienne une grande aventure partie d’un rien.
    Les héros de ses textes sont toujours des petites gens, des moins que rien, des chômeurs, des étrangers, des gens dans la galère, des galériens de la vie…. Des hommes et des femmes de la vie ordinaire finalement !
    Comme je le disais au-dessus c’est de l’humour Belge alors nous les français déjà on ne comprend pas forcement tout et il faut le dire, on en prend un peu pour notre grade (Bruxelles Insurrection) donc il ne faut pas être trop chauvin ou susceptible pour lire ce recueil.
    Comme dans tout recueil de nouvelles il y a du bon et du moins bon !! "Moi, je dis qu'il y a une justice", la première nouvelle, m'a beaucoup plu. La fin m’a surprise et ce recueil commençait vraiment très bien. "La tache de sauce'" est également une très bonne nouvelle, qui montre que parfois la vie peut changer du tout au tout à cause d'une toute petite chose comme une tache de sauce.
    Ensuite j’ai eu plus de mal, en particulier avec « Bruxelles Insurrection » même si je trouve l’idée très bien, pour moi française et fan de littérature cette histoire ou les héros s’attaquent à la langue française m’a été presque indigeste.

    Après il y en a des meilleurs, comme « George et le dragons » qui est plus poétique ou « j’apprends a bien tuer » avec un humour noir et acerbe et une fin vraiment sympa.
    Je ne les ai pas toutes retenue alors que je viens de le terminer donc je crois que ces nouvelles ne m’ont marqué plus que ça mais ça reste très sympathique à lire et ça se lit aussi très rapidement car elles sont courtes donc quand on a 5 minutes on peut en lire une et reprendre plus tard sans se couper dans une histoire.
    Je le conseil car il y a vraiment du bon, c’est à découvrir !!