Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Nos rives partagées est une bande dessinée qui nous présente six personnages dont les vies semblent très différentes.
Simon, un professeur, se questionne sur la valeur de son métier.
Diane essaie de se réapproprier son corps après une opération, cherchant à se sentir femme sans être jugée.
Nicole, une militante, ressent l’éloignement de sa fille.
Pierre s’ennuie chez lui et se sent usé par la vie. Jill, une adolescente, explore ses sentiments, tandis qu’Hugo a du mal à trouver sa place.
Tous ces personnages partagent un rivage, observés par des animaux curieux qui assistent à leurs hauts et leurs bas.
Cette BD met en avant la beauté de la vie malgré les drames.
Les protagonistes, un peu perdus mais profondément humains, sont attachants.
C’est une lecture résiliente qui touchera tous les lecteurs.
Dans sa collection poche, Glénat propose de (re)découvrir cette bande dessinée bretonne intimiste. Dans un dessin qui colle à l’ambiance bretonne sans tomber dans le folklore, les auteurs racontent une histoire dont l’étendue s’élargit. Tout commence dans une voiture, entre Soizic et sa mère, dans un climat d’incompréhension. Cela ne va pas forcément bouger bien que notre protagoniste change d’interlocuteur. Mais de la voiture, elle passe à l’île, petite par sa superficie mais grande par ses secrets et son passé.
Soizic n’en a pas vraiment conscience et se concentre sur son projet de gîte. L’histoire, les histoires plutôt vont la rattraper. Sans être une intrigue policière, cet album m’a pris. Il y a déjà Soizic, femme qui doute mais qui veut. Elle a envie de mener à bien son projet et se confronte à de nombreux obstacles. Le personnage de Marie, secondaire par sa présence mais essentielle par sa portée dramatique, est un être qui marque. Les corneilles comme les appelle Soizic apportent une touche d’humour et de gravité. Ses amies de Marie, détentrices du secret, représentent le fil que tendent les auteurs : raconter la vie, ses joies et sa profonde tragédie. Ainsi, l’ambiance change et la foule de personnages convoqués apporte du mouvement à la narration. Au milieu de ces décors très beaux, les personnages évoluent dans des couleurs finement choisies qui parviennent à faire ressentir la lumière de l’île et ses nuances.
Des tranches de vie, sur 3 générations, où l'humain semble distant malgré sa proximité. Des individus qui se cherchent, et finissent par se trouver heureusement. Tout n'est pas perdu malgré les actualités... A signaler d'ailleurs tout prochainement le Festival des Passeurs d'Humanité dans la vallée de la Roya.
https://passeursdhumanite.com/
Tout ça sous l'oeil intrigué mais intéressé des animaux qui les entourent. Mention spéciale au chat.
L'ethologie inversée...
Perso, j'ai pris du plaisir à ces réflexions.
J'en profite pour remercier la toute jeune librairie du Cap, qui dans le cadre d'un petit concours lors du Festival des "Terrasses BD" m'a permis de remporter quelques jolis cadeaux, des ex libris en nombre, un sac à l'effigie de Gaston (Delaf), et deux très belles bandes dessinées.
"Nos rives partagées" est la première que j'ai lu.
L'édition Noir & Blanc Grand format de "Sangoma, les damnés de Cape Town" est à suivre... Étant passé à Cape Town l'été dernier, je suis curieux de l'ambiance restituée.
"Étrange comme on passe à travers la vie sans presque rien voir".
A Dave Rivage, on cohabite mais est-ce qu'on se regarde ? Il y a Simon, un prof devenu allergique à ses copies, son fils Hugo qui rencontre Jill, Diane que Simon croit reconnaître, sans oublier Pierre, son perroquet et Nicole. Six personnes qui cohabitent sans vraiment se parler...Et tout ça sous les yeux de leurs voisins, les animaux, qui pour une fois, se muent en observateurs de la vie des humains.
Vincent Zabus nous propose une plongée dans l'intimité de quelques personnes qui habitent la même rue. Leurs vies vont-elles être amenées à se croiser ? L'originalité du scénario, c'est de placer les animaux du coin en position d'observateur. Leurs remarques, leurs analyses font mouche et alimentent la réflexion sur nos comportements. Ils posent aussi un regard éclairé sur notre relation avec eux et le monde qui nous entoure car 'il nous faut créer un nouveau monde ensemble".
Ces récits de vies sont croqués par Nicoby (qui retrouve Zabus après "Le monde de Sophie") avec beaucoup de sensibilité. Les dessins expriment douceur et normalité, comme si ces vies pouvaient être les nôtres, comme une invitation à faire un pas de côté, pour observer, rencontrer, aller au devant de ceux (et ce) qui nous entourent.
Des gens ordinaires, des problématiques universelles, la maladie, le désir, la mort, le burn-out... Cet album touchant pourra parler à chaque lecteur qui osera se promener dans ces rues proches d'un rivage habité par une faune bien curieuse.
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