Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
C’est une adaptation du roman d’Eric-Emmanuel Schmitt, roman que je connais pas. Je découvre donc cette très belle histoire à travers la bande dessinée et c’est une superbe découverte.
Je ne vais pas essayer de raconter l’histoire car ce serait difficile sans trop en dire. Sachez juste que c’est l’histoire de la vie, de l’amour, de la mort, de la maladie, des aidants avec une tonalité poétique, optimiste et bienveillante. C’est une ode à la vie même si la lecture peut raviver des douleurs ou des peurs.
C’est d’une très grande douceur, j’ai aimé accompagner Oscar et Marie-Rose dans leur « voyage ». Et il y a beaucoup d’humour, en particulier dans certains propos de Marie-Rose, ancienne catcheuse.
J’ai beaucoup aimé le graphisme et certaines des illustrations m’ont rappelé les dessins de Sempé.
A découvrir sans hésiter !
Mamie-Rose se souvient de ses visites à l'hôpital auprès du jeune Oscar, 10 ans, atteint d'une leucémie. Elle relit ses lettres, celles qu'elle lui avait conseillées d'écrire à Dieu. Pour se sentir moins seul, pour le faire exister... Alors qu'il se sait condamné, Oscar écrit pour raconter ses derniers jours, sa relation avec ses parents, avec la maladie, l'hôpital, ses amis malades. 12 jours qui valent des années.
Le scénariste Vincent Zabus adapte le roman à succès d'Eric-Emmanuel Schmitt. Il en propose une revisite dans laquelle Madame Rose convoque ses souvenirs et les revit en présence d'Oscar et de tous les autres personnages croisés à l'hôpital... L'émotion est forcément au rendez-vous mais pas que. Humour, philosophie, il y a beaucoup à apprendre en écoutant Oscar .
Valérie Vernay (Rose, Un loup pour l'homme, notamment) a la lourde tâche de mettre en images cette histoire et elle parvient à la rendre lumineuse et poétique. C'est très coloré, vivant, rond, rien ne se passe vraiment à l'hôpital puisque Mamie-Rose convoque ses souvenirs depuis chez elle, son jardin, sa maison... Le récit est allégé par la magie graphique et par ce petit garçon qu'il a fallu dessiner et qui s'avère charismatique.
Cet album remarquable allie la qualité de l'adaptation et la qualité graphique. Il me semble apporter une véritable plus-value notamment parce qu'il rend accessible un récit vers lequel je ne serais pas allé. Et c'est probablement un exploit pour un livre devenu un classique, déjà vendu à 1.3 millions d'exemplaires.
50 millions de lecteurs...
Je ne devrais pas dire ça, mais ça m'est rapidement tombé des mains, pourtant j'ai essayé de m'accrocher sur une 50aine de pages.
N'est pas philosophe qui veut, snifff ;(.
Du coup, ça fait 50 millions - 1.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je dois bien admettre que j’avais un apriori très positif avant même d’ouvrir cette BD. En effet, ses deux auteurs ne sont autres que ceux du très sympathique MAGRITTE, Ceci n’est pas une biographie que je chroniquai jadis sur ce même vénérable blog.
Vous serez peut-être content d’apprendre que mon apriori s’est vite transformé en un avis effectivement très positif. Il faut dire que le dessin de Thomas Campi, tout en finesse, et ses magnifiques couleurs, ont de quoi ravir l’œil du bédéphile le plus exigeant. Il y a certes un contraste entre la manière de dessiner les personnages, et notamment leurs visages, plutôt caricaturale, et l’application avec laquelle sont travaillés les décors, mais je pense que c’est voulu et totalement assumé et que cela participe vraiment à l’ambiance que les auteurs souhaitent imprimer à leur histoire.
Et quelle histoire ! Si le thème de l’ascension sociale contrariée par une sorte d’assignation à résidence héréditaire et locale n’est pas trop souvent abordé en BD, il trouve clairement ici un très bon véhicule avec cette autopsie d’un imposteur. J’aurais peut-être apprécié qu’on nous explicite un peu plus les raisons qui font du protagoniste un éternel étranger au monde qu’il souhaite intégrer, mais bon, le message passe tout de même : on ne rentre pas comme ça dans le milieu très fermé des élites d’une société, fût-elle belge…
En bref, une lecture très agréable d’un bon roman graphique magnifiquement illustré.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !