Découverte pour moi de cet auteur grec dont c’est je crois le deuxième ouvrage.
Un polar assez original, au style agréable, bien traduit du grec. L’intrigue est bien menée.
Le récit nous rappelle les rapports entre la Grèce et l’Allemagne au cours de l’occupation pendant la deuxième guerre mondiale ainsi que la situation économique de la Grèce aujourd’hui.
Une lecture d’été !
J'avais beaucoup aimé la première enquête du personnage, et je me faisais une joie de le retrouver, retrouver son île, la mer.
Malheureusement, l'enquête se déroule un peu partout, et surtout à Paris en hiver.
Les phrases trop descriptives ont eu raison de ma patience, et j'ai terminé en avance rapide.
Ce qui est dommage car ce roman parle d'un drame africain peu connu.
C'est la mention d'un polar dont le détective était grec et où il était question d'oeuvres d'art qui m'a fait placer "le couteau des sables" dans ma sélection de la dernière masse critique. Finalement, j'ai été complètement surprise par ce roman. L'intrigue, sinueuse, nous conduit effectivement en Grèce où nous faisons la connaissance de Chris Papas, un détective désabusé ne manquant cependant pas d'un certain humour caustique, mais c'est plutôt une affaire de réseau de prostitution et de pédo-criminalité dans les pays du sud de l'Afrique qui va se faire jour.
Les chapitres sont courts, le lecteur est intrigué et "s'accroche" à une écriture tout en ellipses, nous obligeant à relire la phrase ou le paragraphe qui précède pour comprendre ce qui lui a échappé.
Après des tours et détours, après un récit enchâssé qui nous laisse perplexe sur les tenants et les aboutissants, les pièces du puzzle se mettent en place et on ne peut qu'apprécier la virtuosité du romancier pour nous avoir conduits au terme d'un voyage en enfer et d'une vengeance implacable pensée avec patience et minutie.
Mon bilan est donc mitigé, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce roman, je n'ai pas trouvé attachant le personnage du détective Papas, l'intrigue était un peu trop tortueuse (notamment le jeu du chat et de la souris avec le policier parisien) et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'avancer pour savoir la suite ; avec un coup d'accélération certain à partir du derniers tiers.
Un roman qui commence comme une histoire de détectives classiques mais qui, après des détours historiques finit dans l'horreur.
Une histoire de famille, 'exil, d'amour ...
Chris Papas, détective privé à Hambourg, de père grec et de mère allemande, est chargé, par un vieil homme anonyme, d’une enquête des plus banales. Il doit suivre une femme et rendre compte de ses déplacements dans les prochaines quarante-huit heures sans jamais l'avoir quittée d'un œil.
Il la suit dans un hôtel, où elle prend la chambre 107. Le détective, s'installe dans la chambre voisine, mais, en homme faible, il s'endort. Au matin, elle a disparu.
Mais ce jour-là, le vieil homme se suicide dans la chambre 107. Et la police cherche des noises à Chris PApas, qui, sur un coup de tête décide de suivre les traces de la belle Eva.
Et le voilà en Grèce, à Aghion, dans le village de ses ancêtres, où il mettra au jour bien malgré lui les exactions commises par des nazis, à quelques encablures du village martyr de Kalavryta.
Un roman fort et dense, aux nombreux rebondissement et à l'intrigue bien complexe, mais dont la fin m'a cependant bien dérangée.
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