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Lola Lafon

Lola Lafon

D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture.
Après des publications dans des fanzines et des revues alternatives, elle a été répérée par des revues littéraires.


Ses trois premiers romans s...

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D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture.
Après des publications dans des fanzines et des revues alternatives, elle a été répérée par des revues littéraires.


Ses trois premiers romans sont parus chez Flammarion : Une fièvre impossible à négocierDe ça je me console et Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce. Ce dernier paraît aux Etats-Unis en janvier 2014 chez Seagull Books. Il a également été adapté au théâtre par la compagnie « Les Fugaces » et la réalisatrice Leila Kilani travaille actuellement à une adaptation cinéma.

 
Politiquement engagée dans plusieurs collectifs anarchistes, antifa et féministes, Lola Lafon s’est parfois exprimée dans certains quotidiens et a publié deux fois dans la N.R.F, dont un article dans le numéro spécial « Où en est le féminisme ». Elle donne également quelques ateliers d’écriture dans des lycées pour la plupart classés en « difficulté » et elle a, en 2013, commencé à animer un atelier d’écriture à Bucarest, en français, avec des jeunes roumain(e)s.

Lola Lafon est également musicienne. Un premier album « Grandir à l’envers de rien » est sorti en 2006 chez Label Bleu/Harmonia Mundi et le deuxième, « Une vie de voleuse » en 2011 chez Harmonia Mundi.

Chaque sortie de roman a été accompagnée d’un « concert lecture ». Pour la sortie de Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce, Lola Lafon, à la demande du théâtre de l’Odéon, a créé un concert-lecture inédit intitulé « La petite fille au bout du chemin ».


A l'occasion de la parution de La Petite communiste qui ne souriait jamais, elle prévoit également une création.

 

Source : Actes Sud
Crédit photo : Lynn S. K.

Vidéos relatives à l'auteur

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Avis sur cet auteur (179)

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    Couverture du livre « Chavirer » de Lola Lafon aux éditions Actes Sud

    La Pirate sur Chavirer de Lola Lafon

    Chavirer de Lola Lafon, lu par Maryne Bertieaux, Audible Studios, 2020 (1ère édition ; Actes Sud, 2020

    Revisitant les systèmes de prédation à l'aune de la fracture sociale et raciale, Lola Lafon propose ici une méditation sur les impasses du pardon, tout en rendant hommage au monde de la...
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    Chavirer de Lola Lafon, lu par Maryne Bertieaux, Audible Studios, 2020 (1ère édition ; Actes Sud, 2020

    Revisitant les systèmes de prédation à l'aune de la fracture sociale et raciale, Lola Lafon propose ici une méditation sur les impasses du pardon, tout en rendant hommage au monde de la variété populaire où le sourire est contractuel et les faux cils obligatoires, entre corps érotisé et corps souffrant, magie de la scène et coulisses des douleurs.

    Un titre qui évoque un naufrage, un effondrement, un perte de contrôle, un déséquilibre…
    C’est bien ce qui arrive, au sens propre, à Cléo, l’héroïne principale… Nous faisons sa connaissance en 1984, quand, à 13 ans, elle vit avec ses parents une existence modeste en banlieue parisienne ; un jour, elle est repérée par une femme charismatique qui lui fait miroiter l’obtention d’une bourse, délivrée par une mystérieuse Fondation, pour réaliser son rêve : devenir danseuse de modern jazz. Mais c'est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va entraîner d'autres collégiennes.
    C’est aussi la réaction des adultes qui l’entourent, ses parents, son professeur de danse qui n’ont pas senti le danger, ou, s’il se sont posé quelques questions au début, n’ont pas vraiment cherché à approfondir le statut de la fondation.
    Au sens figuré, ce sont les lecteurs qui sont chavirés, bouleversés, ébranlés par le parcours de ces adolescentes, devenus femmes, danseuses dont les corps somatisent les souffrances psychiques.

    Et le naufrage continue quand, en 2019, un fichier de photos est retrouvé sur le net et que la police lance un appel à témoins à celles qui ont été victimes de la Fondation.
    Devenue danseuse, avec notamment un passage remarqué sur les plateaux de Michel Drucker dans les années 1990, Cléo comprend qu'un passé qui ne passe pas ne se contente pas de la hanter mais revient la chercher, et qu'il est temps d'affronter son double fardeau de victime et de coupable.

    Un roman dérangeant autour du personnage de Cléo, chosifiée, perçue à travers le regard des autres, ses parents, ses copines de collèges, les autres danseuses, les kinés, les prédateurs… Seule une habilleuse semble se détacher du lot, ajoutant une dose d’humanité à son rôle de professionnelle des costumes de rêve des danseuses.
    Un roman sur la manipulation, la prédation, le mensonge, le pardon à soi-même.

    Une fin en devenir.

    Une version audio très immersive car la narratrice a su donner vie et profondeur à Cléo.

    #lesglosesdelapiratedespal

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    Couverture du livre « Il n'a jamais été trop tard » de Lola Lafon aux éditions Stock

    Florence Mur sur Il n'a jamais été trop tard de Lola Lafon

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    « J’écris quand je ne sais pas »

    Et dieu que Lola Lafon écrit bien ! Recueil de chroniques que l’autrice a écrites tous les mois en 2023 et 2024 pour Libé, ce livre est un journal collectif de ces deux années, une réflexion politique, une analyse puissamment féministe et profondément...
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    « J’écris quand je ne sais pas »

    Et dieu que Lola Lafon écrit bien ! Recueil de chroniques que l’autrice a écrites tous les mois en 2023 et 2024 pour Libé, ce livre est un journal collectif de ces deux années, une réflexion politique, une analyse puissamment féministe et profondément humaniste, auquel l’autrice mêle un continuum de récits intimes et d’éclats poétiques.

    En vrac et dans le désordre, elle parle d’amitié, de maternité, d’enfance et de jeunesse. Elle revient sur les manifestions pour la réforme des retraites, le conflit israélo-palestinien, le « backlash » du mouvement me-too et la terrible affaire Pélicot. Elle parle de vieillesse, d’anorexie, de viols et de violences, de rhétorique belliqueuse, de politiques absurdes et fatalisme blasé. Et c’est ce qu’elle ne dit pas, les ellipses qu’elle instille dans son récit qui sont souvent les plus percutantes, celles qui vrillent le cœur.

    Cela donne un récit intime et pudique, universel pourtant, qui pousse à la réflexion et saisit par sa clairvoyance. En posant un regard distancié sur ces évènements passés, en décortiquant les mots et leur rendant leur sens premier, elle nous livre un récit intranquille, rempli de vulnérabilité et de doutes, de colère et d’envie de combat, mais d’une grande acuité et enveloppé de douceur.

    Ce livre, on peut le lire d’une traite, comme une revisite des évènements marquants que nous avons tous traversés. Ou bien on peut venir y piocher quelques pages, s’en imprégner, les savourer. Dans les deux cas vous serez éblouis par l’intelligence et la force de ces mots, par leur beauté aussi.

    Pour ma part, j’y ai relevé des dizaines de phrases, qui m’ont tour à tour émues ou bousculée ). Mais je vous invite surtout à succomber à cette lecture. Je suis sûre qu’elle saura à votre tour vous toucher

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    Couverture du livre « Il n'a jamais été trop tard » de Lola Lafon aux éditions Stock

    yves MONTMARTIN sur Il n'a jamais été trop tard de Lola Lafon

    Dans Il n'a jamais été trop tard, au fil des mois et des saisons, Lola Lafon écrit sur les événements des deux dernières années écoulées. Elle livre des réflexions sociologiques sur le féminisme, l'égalité entre les femmes et les hommes, la maternité et le statut de mère dans notre...
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    Dans Il n'a jamais été trop tard, au fil des mois et des saisons, Lola Lafon écrit sur les événements des deux dernières années écoulées. Elle livre des réflexions sociologiques sur le féminisme, l'égalité entre les femmes et les hommes, la maternité et le statut de mère dans notre société.
    Elle évoque Mahsa Amini, morte à vingt-deux ans en détention après avoir été arrêtée par la police des moeurs pour « port de vêtements inappropriés », les violences faites aux femmes, Gisèle Pelicot, la liberté de choisir ce que l'on fait de son corps. Mais aussi l'amitié, la vieillesse, la précarité, la Shoah, l'anorexie, les manifestations et les violences policières, les abus sexuels perpétrés au sein de l'Église catholique sur les enfants, la dissolution de l'Assemblée nationale, les réseaux sociaux.

    Au détour des pages, elle nous dévoile avec pudeur ses blessures cachées. Lola Lafon nous interroge sur tout ce qui fait notre quotidien, sur nos choix et sur ce que nous ferons ,ou pas , du futur : il n'a jamais été trop tard.

    Les petits post-scriptum ajoutés à la fin de certains chapitres sont à lire et à relire, à savourer. Un petit livre d'une richesse infinie : prenez le temps de le tenir entre vos mains, de lire quelques pages, de vous accorder un moment loin du tumulte qui nous emporte. Merci aux éditions Stock de leur confiance.

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    Couverture du livre « Quand tu écouteras cette chanson » de Lola Lafon aux éditions Stock

    Jean-Paul Degache sur Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon

    Dans le cadre de « Ma nuit au musée », collection des éditions Stock, un écrivain choisit un musée pour y passer, seul, une nuit, avant d’écrire son ressenti, son vécu.
    Si Lola Lafon a demandé à aller à Amsterdam pour vivre une nuit dans la Maison Anne Frank, dans cette fameuse Annexe de...
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    Dans le cadre de « Ma nuit au musée », collection des éditions Stock, un écrivain choisit un musée pour y passer, seul, une nuit, avant d’écrire son ressenti, son vécu.
    Si Lola Lafon a demandé à aller à Amsterdam pour vivre une nuit dans la Maison Anne Frank, dans cette fameuse Annexe de l’entreprise d’Otto Frank, ce n’est pas un hasard. Cela, l’autrice de, entre autres, La petite communiste qui ne souriait jamais et de Mercy, Mary, Patty le fait bien comprendre dans Quand tu écouteras cette chanson, un livre qui pousse très loin émotions et informations, un livre qu’elle nous avait présenté lors des Correspondances de Manosque 2022 et qu’il fallait absolument que nous lisions : merci Pauline !
    J’ai beaucoup apprécié cette lecture faite de confidences et de ressentis au cours d’une nuit vécue en solitaire dans cette quarantaine de mètres carrés où Anne Frank, ses parents et sa sœur, Margot, ont tenté de vivre pendant sept cents jours.
    Le fait que Lola Lafon soit juive, comme Anne Frank, que sa mère ait aussi dû se cacher pendant la seconde guerre mondiale, complète un tableau qui se veut réaliste et surtout pas larmoyant.
    Lola Lafon remet cette vie retranchée dans son contexte historique. Elle rappelle que les Juifs, avec cette fameuse étoile jaune, étaient traités comme des pestiférés par l’occupant nazi, souvent soutenu localement par les mouvements fascistes.
    Avant d’écrire Quand tu écouteras cette chanson, Lola Lafon a pu rencontrer Laureen Nuisbaum, une des dernières personnes à avoir connu Anne Frank qui avait onze ans alors que Laureen en avait quatorze.
    Après avoir fui l’Allemagne en 1933, les Frank s’étaient bien intégrés aux Pays-Bas, à Amsterdam. C’est l’occasion de rappeler que les nombreux Juifs qui ont voulu émigrer aux États-Unis pour fuir le nazisme ont été bloqués ou ont dû faire demi-tour comme ce fameux paquebot… c’était un retour vers la mort !
    Lola Lafon écrit bien. Avec émotion et précision, elle rappelle toutes les versions édulcorées du Journal d’Anne Frank, particulièrement aux États-Unis, que ce soit au théâtre ou au cinéma. Il ne fallait pas choquer !
    Ce cahier, ces notes rédigées par Anne Frank, dans l’Annexe, avaient été éparpillées dans sa minuscule chambre et c’est Otto Frank qui, de retour des camps, a pu les classer pour que le témoignage de sa fille, un vrai travail d’écrivaine, ne soit en aucun cas effacé.
    Lola Lafon précise les dates et détaille la vie de cette famille qui espérait échapper à la Shoah mais elle s’en écarte aussi pour parler de son enfance dans la Roumanie de Ceaușescu et de son arrivée en France à l’âge de douze ans. Elle n’hésite pas à écrire ce qu’elle pense à partir de la courte vie d’Anne Frank. Elle exprime ses pensées les plus secrètes, se confie et c’est formidablement émouvant.
    Elle se déplace dans l’Annexe mais a du mal à entrer dans la chambre d’Anne. C’est là qu’elle se souvient de ce jeune homme, Charles Chea, rencontré dans un jardin public. Il avait quinze ans, étudiait dans un lycée parisien et ses parents vivaient à Bucarest où son père était fonctionnaire à l’ambassade du Cambodge. Hélas, là-bas, les Khmers rouges qui avaient pris le pouvoir, ordonnèrent à la famille de rentrer à Phnom Penh.
    Après dix jours d’insouciance, de joie folle, Charles avait dû partir. Une brève correspondance s’était instaurée puis, plus rien. Charles adorait I started a joke, la chanson des Bee Gees et c’est en l’écoutant, grâce à Charles, qu’elle a pu entrer dans la chambre d’Anne Frank pour ne pas oublier ceux qui ont disparu, victimes de la barbarie, de la folie humaine.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/05/lola-lafon-quand-tu-ecouteras-cette-chanson.html

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