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Léonor De Récondo

Léonor De Récondo
Née en 1976, Léonor de Récondo vit à Paris. Elle a publié en 2010 un premier roman, La Grâce du cyprès blanc (Le temps qu'il fait). Violoniste virtuose, elle se produit régulièrement avec de nombreuses formations, comme Le Poème Harmonique, Les Talens Lyriques, Les Musiciens du Louvre, Le Concert... Voir plus
Née en 1976, Léonor de Récondo vit à Paris. Elle a publié en 2010 un premier roman, La Grâce du cyprès blanc (Le temps qu'il fait). Violoniste virtuose, elle se produit régulièrement avec de nombreuses formations, comme Le Poème Harmonique, Les Talens Lyriques, Les Musiciens du Louvre, Le Concert Spirituel et La Petite Bande. En 2004, elle a fondé L'Yriade (ensemble de musique baroque). Elle a enregistré plusieurs CD (Deutsche Grammophon, EMI, Harmonia Mundi) et des DVD pour Musica Lucinda

Avis sur cet auteur (182)

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    Couverture du livre « Le grand feu » de Léonor De Récondo aux éditions Grasset

    LaetiF sur Le grand feu de Léonor De Récondo

    Venise, 1699. Quelques semaines après sa naissance, Ilaria est placée à la Pietà - un orphelinat religieux - auprès de Bianca, la cousine de sa mère. L'enfant n'est pourtant pas orpheline, mais Francesca, sa mère, souhaite qu'elle devienne musicienne. Ilaria grandit donc au milieu d'autres...
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    Venise, 1699. Quelques semaines après sa naissance, Ilaria est placée à la Pietà - un orphelinat religieux - auprès de Bianca, la cousine de sa mère. L'enfant n'est pourtant pas orpheline, mais Francesca, sa mère, souhaite qu'elle devienne musicienne. Ilaria grandit donc au milieu d'autres jeunes filles, sans parents, sans famille, presque coupée du monde car recluse dans l'enceinte de l'établissement. Fascinée par le chant d'une camarade, elle apprendra finalement à manier le violon auprès du maestro Antonio Vivaldi. Cet apprentissage lui permettra de s'affranchir furtivement de la Pièta ; la mènera jusqu'à la composition à quatre mains, mais aussi vers l'amitié auprès de Prudenza et peut-être même vers l'amour de Paolo...

    Malgré les qualités littéraires et narratives de ce court roman, je n'ai pas réussi à m'impliquer vraiment dans cette lecture. Est-ce l'écriture travaillée, poétique, parfois même lyrique qui m'a tenue à distance ? Ou bien le fait que les aspects musicaux, historiques et religieux soient seulement effleurés, comme des décors de papier : jolis mais fragiles ? Car il me semble qu'aucun des trois thèmes prédominants ne soient réellement approfondis dans ce court roman. Peut-être est-il trop court justement, pour s'attacher aux personnages (pourtant bien construits) ou fouiller les sujets pourtant intéressants ? Suis-je passée à côté de l'essence de ce roman ?
    En bref : beaucoup de questionnements pour aboutir à un avis fort mitigé...

    * Lu en parallèle de Suite inoubliable, j'étais amusée d'y trouver un "Goffriller d'époque". Cependant, Léonor de Recondo n'a pas le talent d'Akira Mizubayashi pour mettre en scène les instruments et leur musicalité...

    (Club de lecture Librairie Les Passantes du 01/03/25)

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    Couverture du livre « Le grand feu » de Léonor De Récondo aux éditions Grasset

    Dominique Sudre sur Le grand feu de Léonor De Récondo

    Comment peut-on naître dans un famille aisée de marchands de tissus, et être pourtant « abandonnée » à la Pietà de Venise ? C’est ce que vit Ilaria, la dernière fille de Francesca, qui voit le jour en cette année 1699. Alors quelle n’a que quelques semaines, elle est déposée par sa famille dans...
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    Comment peut-on naître dans un famille aisée de marchands de tissus, et être pourtant « abandonnée » à la Pietà de Venise ? C’est ce que vit Ilaria, la dernière fille de Francesca, qui voit le jour en cette année 1699. Alors quelle n’a que quelques semaines, elle est déposée par sa famille dans l’orphelinat qui recueille les enfants abandonnés par celles qui ne peuvent pas les élever, leur évitant ainsi une vie sordide ou une mort précoce.

    Là, elle va pouvoir apprendre la musique, un art majeur qui la libérera des contraintes du mariage et de la soumission à un époux, cet homme sans qui une femme de la bonne société vénitienne n’est rien. Protégée sans le savoir par Bianca, elle grandit isolée entre les murs de l’orphelinat, loin de sa famille, de sa mère et de ses sœurs.

    Bercée par la beauté de la musique, elle apprend rapidement à manier l’archer et à écrire puis composer les notes sous l’œil averti du maître, Antonio Vivaldi. C’est lui qui enseigne et dirige toutes ces belles âmes prêtes à apprendre et à donner concert à l’abri des grilles, dans l’église de la Pietà, chaque dimanche que Dieu fait. Si les filles de La Pietà sont pour la plupart orphelines, Prudenza appartient comme elle a une famille de Venise et ne vient là que pour apprendre la musique et à jouer d’un instrument. C’est avec elle que Ilaria va nouer une tendre complicité et une belle amitié.

    C’est sans compter sur la rencontre avec Paolo le frère de Prudenza. Lui n’a aperçu Ilaria que l’espace d’un instant mais brûle d’amour pour elle en silence. Saura-t-elle reconnaître cet amour, le partager, le comprendre et qui sait brûler du même élan pour lui. Elle qui reste cloîtrée entre ces murs, loin de la vie extérieure, des bruissements de la ville, de la chaleur des relations qui peuvent se nouer dans ce monde qui lui est interdit.

    Le feu qui brûle en Ilaria, c’est celui de la musique et de la beauté des notes qui sortent de son instrument, que chacun peut apprécier et qui l’enflamme plus sûrement que n’importe quel autre sentiment.

    Des personnages forts, intransigeants, obsessionnels, parfois attachants, mais placés dans un contexte qui peut être parfois difficile à comprendre. Comment une mère peut elle décider à la naissance de son enfant de l’abandonner pour ne la voir qu’une seule journée par an et imaginer que sa vie sera meilleure. Bien sûr la vie d’un femme de cette époque, et dans certains pays proches de nous encore aujourd’hui, ne peut s’entendre que chapeautée par un homme. Aucune liberté, aucune latitude, aucune voix à faire entendre. Alors celle qui vit cela ne le souhaite pas pour l’enfant à venir. Il lui en faudra de la force et de l’abnégation pour se priver de l’amour d’une enfant et lui donner ce qu’elle même n’a jamais pu avoir, une forme de liberté dans la solitude mais dans l’amour de la musique.

    Une fois de plus je me suis laissée porter par la poésie, le lyrisme, la force des mots de Léonor de Récondo, par cette héroïne malgré elle qui se consume d’amour pour son instrument, sa musique, et pour l’amour, le vrai, le grand, absolu et universel. J’ai aimé la façon dont l’autrice parle de la relation du musicien à son violon. Un art qu’elle connaît bien et pour lequel elle dévoile la passion et le feu qui l’habite. Cela se sent dans ces pages où l’émotion et l’amour de la musique sont décrits de manière intense et fiévreuse, ce feu intérieur qui semble plus fort que tout lorsque les notes s’envolent et qu’elles vont conquérir, et parfois soumettre, tous ceux qui les reçoivent.


    https://domiclire.wordpress.com/2023/11/06/le-grand-feu-leonor-de-recondo/

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    Couverture du livre « Amours » de Léonor De Récondo aux éditions Points

    Nadine Allain sur Amours de Léonor De Récondo

    Tres beau roman

    Tres beau roman

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    Couverture du livre « Le grand feu » de Léonor De Récondo aux éditions Grasset

    L'encre sympathique sur Le grand feu de Léonor De Récondo

    Venise, XVIIIème siècle. Vivaldi compose et enseigne à l'ombre de l'austère Piéta. Ilaria, jeune élève douée et curieuse, trouve en son violon une voie d'expression de ses émotions les plus profondes mais aussi une porte entrouverte sur le monde extérieur. Une écriture sensible et harmonieuse,...
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    Venise, XVIIIème siècle. Vivaldi compose et enseigne à l'ombre de l'austère Piéta. Ilaria, jeune élève douée et curieuse, trouve en son violon une voie d'expression de ses émotions les plus profondes mais aussi une porte entrouverte sur le monde extérieur. Une écriture sensible et harmonieuse, comme portée par la musique, qui se met au service d'un roman d'apprentissage incandescent.

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