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Cet album graphique évoque la vie de la chanteuse de jazz, Billie Holiday, morte en 1959 à 49 ans à peine. La vie de celle qu’on nommait Lady Day n’a été qu’une suite d’humiliations, de souffrances et de trahisons.
Alcoolique et droguée, elle a joué dans des big bands, avec les plus grands. Le saxophoniste Lester Young a été son ami. Elle a même joué un petit rôle au cinéma aux côtés de Louis Armstrong.
Les premières pages proposent un documentaire sur l’artiste avec de belles photos en noir et blanc.
« On lui a tout interdit. Cette obstination semble avoir quelque chose qui laisse interdit et qui trouble. Jamais rien n’a pu faire qu’on lui interdit de chanter. »
Puis, par le truchement d’un journaliste qui doit écrire un article sur la chanteuse, on entre dans sa vie à travers un graphisme épuré aux dessins noirs. Le trait est vif et sec. L’atmosphère de l’époque est bien là, avec le racisme au quotidien, la ségrégation et la prostitution.
Par contre j’ai trouvé la narration bien confuse et trop axée sur le versant sombre de la vie de Billie Holiday. Les circonstances de sa mort sordide à l’hôpital terminent ce récit bien sombre.
Je suis restée sur ma faim avec cette biographie d’une grande chanteuse de jazz et j’aurais aimé la voir davantage sur scène, même si les épreuves qu’elle a traversées ont pu façonner sa personnalité.
https://bruitdepapier.wordpress.com/2016/07/02/letranger-albert-camus/
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