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Cet album graphique évoque la vie de la chanteuse de jazz, Billie Holiday, morte en 1959 à 49 ans à peine. La vie de celle qu’on nommait Lady Day n’a été qu’une suite d’humiliations, de souffrances et de trahisons.
Alcoolique et droguée, elle a joué dans des big bands, avec les plus grands. Le saxophoniste Lester Young a été son ami. Elle a même joué un petit rôle au cinéma aux côtés de Louis Armstrong.
Les premières pages proposent un documentaire sur l’artiste avec de belles photos en noir et blanc.
« On lui a tout interdit. Cette obstination semble avoir quelque chose qui laisse interdit et qui trouble. Jamais rien n’a pu faire qu’on lui interdit de chanter. »
Puis, par le truchement d’un journaliste qui doit écrire un article sur la chanteuse, on entre dans sa vie à travers un graphisme épuré aux dessins noirs. Le trait est vif et sec. L’atmosphère de l’époque est bien là, avec le racisme au quotidien, la ségrégation et la prostitution.
Par contre j’ai trouvé la narration bien confuse et trop axée sur le versant sombre de la vie de Billie Holiday. Les circonstances de sa mort sordide à l’hôpital terminent ce récit bien sombre.
Je suis restée sur ma faim avec cette biographie d’une grande chanteuse de jazz et j’aurais aimé la voir davantage sur scène, même si les épreuves qu’elle a traversées ont pu façonner sa personnalité.
Evaristo est un commissaire, assez macho parfois violent, cet album comporte 16 de ses aventures, il y a beaucoup de thèmes abordés sous forme de quelques pages, cela fait référence :
- l'enlèvement de Eichmann, nazi,
- un personnage politique de la vie Argentine des années 20 et 30 : Juan Ruggiero
- Une organisation mafieuse polonaise qui organisa un trafic de femmes
- Premier serial killer qu'on surnomma "courtaud aux grandes oreilles"
- Dictatures argentines
Et beaucoup d'autres sujets, ce sont des problématiques peu abordés dans les thrillers classiques, d'où l'intérêt de cette très belle bande dessinée.
C'est assez particulier de pouvoir découvrir des personnages dont on lit une histoire, c'est ce qui se passe quand on lit un roman graphique par rapport a un livre classique, et tout est important pas seulement les mots, mais les dessins, les expressions des protagonistes.
J'ai vraiment beaucoup aimé, ces petites scénettes de la vie en argentines, ces mini enquêtes, car on voie ce fameux commissaire Evaristo, qui est sur tous les fonds, dans toutes les situations possible et inimaginables, bon il as le bon rôle et souvent, le dernier mot.
Mais les histoires étaient très différentes les unes des autres et les planches de dessins très expressif, ça donne un petit plus de l'histoire et cela permet d'encore plus de s'impliquer dans les investigations.
De plus cet ouvrage est vraiment magnifique, et je remercie vraiment BE POLAR et les éditions Illantina m'avoir permis de pouvoir le lire.
De plus c'est un plaisir de diversifier mes lectures que ça soit dans le format que dans la thématique.
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