"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Convoqué par le procureur général de Norvège, le commissaire William Wisting se voit confier une mission aussi délicate qu’officieuse.
En effet, Bernhard Clausen, ancien syndicaliste et ancien ministre du Parti travailliste, vient de succomber à une crise cardiaque en laissant derrière lui quelques cartons bien embarrassants dans son chalet de la région de Larvik. Dans ces cartons, des liasses de billets en devises étrangères pour un montant de quatre-vingts millions de couronnes norvégiennes !
A charge pour Wisting de découvrir la provenance de cette somme colossale, entreposée dans l’ancienne chambre du fils décédé du politicien toujours décrit comme intègre. Avec une équipe réduite, dans laquelle il a inclus sa fille Line, le commissaire se lance dans une enquête qui semble en rapport avec une vieille affaire de braquage jamais résolue et la toute aussi mystérieuse disparition d’un jeune pêcheur, déclaré noyé sans que jamais son corps n’ait été retrouvé.
Encore une belle réussite pour le sixième tome de cette série norvégienne. Tout est dans la précision des procédures policières, la minutie des enquêtes, les rapports parfois conflictuels entre la police et la presse. Il faut dire que Jørn Lier Horst a été policier avant que son succès littéraire ne le détourne des commissariats. Il sait donc parfaitement décrire les processus d’enquête, les réflexions, les recherches et l’instinct des policiers.
Cette fois, son polar mêle enquête actuelle et cold case – on retrouve d’ailleurs Adrian Stiller déjà rencontré dans Le code de Katharina – mais aussi politique et affaires financières.
D’où provient ce pactole et pourquoi prenait-il la poussière dans le chalet de Clausen ? L’homme politique a-t-il participé à un braquage ? Et où est Simon Meier, disparu sans laisser de trace alors qu’il pêchait au bord d’un lac ? A-t-il vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ? A-t-il refait sa vie en Espagne comme le suppose une collègue journaliste de Line ? Est-il seulement encore vivant ?
Autant de questions qui trouveront réponses au terme d’une enquête minutieuse et addictive comme Jørn Lier Horst sait si bien les décrire. Une série à découvrir.
Un bon moment de lecture qui enchevêtre deux vies celle d'un policier et celle d'une journaliste:qu'ont-ils en commun?à cela s'ajoute la participation d'Iselin ,fille du policier à un jeu de téléréalité(genre Loft story) .Des personnalités disparaissent!!!!Des meurtres,la maladie de la journaliste,ses amours etc...Des personnages intéressants,leurs angoisses captivent car le ou les meurtriers font preuve d'une certaine logique.Rivalités entre policiers,jalousies entre journalistes:tout est fait pour rendre la lecture addictive.
Voilà vingt-quatre ans que Katharina Haugen s’est proprement volatilisée, laissant derrière elle, un valise prête dans la chambre, sa moto et sa voiture dans le garage, et, sur la table de la cuisine, un papier avec une série de chiffres, des lignes et une croix.
Et voilà vingt-quatre ans que le commissaire William Wisting rend visite à Martin Haugen, le mari de la disparue, non sans avoir remis le nez dans les trois cartons de l’enquête qu’il conserve précieusement chez lui.
Mais ce 10 octobre est différent. Alors que tous les ans, celui qui est devenu son ami au fil du temps, l’attend avec un café et des biscuits, cette fois, il n’est pas chez lui. Inquiet, le policier hésite à signaler sa disparition, quand il reçoit la visite d’un policier d’Oslo.
Affecté à la nouvelle section des cold cases, Adrian Stiller réexamine une affaire d’enlèvement non résolue, à la lumière de nouveaux indices. Et il a décidé d’employer les grands moyens en impliquant la télévision et la presse écrite. Line, la fille de Wisting, sera chargée des articles et du podcast, malgré son congé maternité prolongé.
Quant au commissaire, il part pour un week-end de pêche dans un chalet isolé, avec Martin Haugen.
Enfin une lueur d’espoir pour William Wisting qui n’a jamais lâché cette affaire de disparition vieille de presqu’un quart de siècle. Ce que les policiers ont appelé ‘’le code de Katharina’’ reste toujours aussi énigmatique et nombreux sont ceux qui s’y sont cassé les dents sans réussir à le décrypter. Pourtant, les choses bougent et le commissaire se lance dans une enquête où, plus que le relevé d’indices ou les interrogatoires, c’est la pression psychologique qui va aider à élucider les mystères.
De son côté, Line reprend goût au travail journalistique, laissant sa fille aux bons soins de son jumeau Thomas dont la présence exceptionnelle tombe au bon moment.
Un excellent opus de cette série norvégienne qui combine une enquête psychologique avec des éléments de la vie privée du commissaire, dans l’atmosphère brumeuse d’un automne scandinave. A lire.
Après six mois sans le moindre indice sur la disparition du chauffeur de taxi Jens Hummel, l’enquête de William Wisting trouve un second souffle après une information fournie par son ex-compagne. La voiture est retrouvée dans une ferme isolée dont le bail est au nom d’un mafieux norvégien. Si la scientifique trouve de la drogue sur les lieux, nulle trace du disparu. Mais de nouvelles pistes s’ouvrent enfin aux enquêteurs.
Pris par son travail, Wisting trouve tout de même le temps d’aider sa fille Line qui vient d’acheter une maison près de chez lui. La jeune femme, enceinte, s’est liée d’amitié avec Sofie Lund, une mère célibataire, qui elle aussi revient dans la ville après avoir hérité de la maison de son grand-père. L’homme était un trafiquant notoire et, dans un coffre au sous-sol, elles trouvent une arme que Line s’empresse d’apporter à son père pour destruction. Or, cette arme semble avoir servi lors du meurtre d’une jeune fille à Kristiansand. Le coupable a été arrêté, le procès et en cours et cette découverte ne plaît à personne. Mais pour Wisting, seule la vérité compte et il va enquêter, envers et contre tous afin de faire toute la lumière sur cette affaire.
Jørn Lier Horst a été flic et cela se sent dans ses récits. Proche de la réalité du terrain, il n’ajoute aucune touche de glamour et évoque des enquêtes lentes, laborieuses, parfois décourageantes.
Dans ce Disparu de Larvik, le rythme est particulièrement propice à l’endormissement du lecteur. On cherche, on creuse, on file, on parcourt des kilomètres en voiture, on relit de vieux dossiers. On s’ennuie aussi un peu.
Heureusement, Wisting, dont c’est la quatrième enquête publiée en France, est devenu un ami à qui l’on tient. Loin des clichés qui mettent en scène des policiers divorcés, alcooliques, en froid avec leurs enfants, Wisting est veuf et s’entend très bien avec sa fille Line. Il n’évite pas une certaine mélancolie, due à une rupture récente, mais reste un homme sain, passionné par son travail, un bon père, et, dorénavant, un grand-père déjà fou de sa petite-fille tout juste née.
En bref, la série est vraiment bonne, même si cet opus est un peu faible. On retiendra la jolie relation père/fille ainsi que le caractère frondeur de Line qui n’hésite jamais à se mettre en danger, même enceinte jusqu’aux yeux ! Le suivant sera sans doute meilleur…
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