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JORn Lier Horst

JORn Lier Horst
Ancien inspecteur de la police, Jørn Lier Horst figure parmi les auteurs les plus vendus en Norvège. L'usurpateur est le troisième tome des enquêtes de William Wisting publié dans la Série Noire après Fermé pour l'hiver (2017) et Les chiens de chasse (2018).

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « La chambre du fils » de JORn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Elisavignon sur La chambre du fils de JORn Lier Horst

    Le ministre de la Santé de Norvège vient de décéder, le commissaire Wisting est chargé par le Procureur général de s’assurer que rien ne pourrait compromettre le parti travailliste dans le chalet du ministre.
    La découverte inattendue qui y est faite marque le début de l’enquête.
    La presque...
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    Le ministre de la Santé de Norvège vient de décéder, le commissaire Wisting est chargé par le Procureur général de s’assurer que rien ne pourrait compromettre le parti travailliste dans le chalet du ministre.
    La découverte inattendue qui y est faite marque le début de l’enquête.
    La presque totalité des 500 pages de cet ouvrage décrit minutieusement l’avancée de l’enquête sans qu’il y ait d’action à proprement parler, les choses s’accélérant vers la fin seulement.
    Oui il y a quelques longueurs, quelques agacements pour moi parfois à la lecture de ces descriptions tellement précises et de la lenteur du récit. J’ai bien sûr trouvé beaucoup de ressemblance avec le style d’Henning Mankel. Non seulement avec son style mais aussi, le commissaire travaille en équipe, y intègre sa fille, évoque souvent le paysage politique de son pays…
    Un roman policier bien ficelé, à lire.

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    Couverture du livre « Les chiens de chasse » de JORn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Sandrine Fernandez sur Les chiens de chasse de JORn Lier Horst

    Coup dur pour le commissaire William Wisting qui voit son intégrité remise en question par l’avocat de Rudolf Haglund. Pour l’homme de loi, il ne fait aucun doute que son client a été condamné à tort, grâce à des preuves falsifiées. Après dix-sept ans de prison pour enlèvement et meurtre,...
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    Coup dur pour le commissaire William Wisting qui voit son intégrité remise en question par l’avocat de Rudolf Haglund. Pour l’homme de loi, il ne fait aucun doute que son client a été condamné à tort, grâce à des preuves falsifiées. Après dix-sept ans de prison pour enlèvement et meurtre, Haglund mérite enfin justice ! A cette époque, Wisting était le chef de l’enquête, c’est donc vers lui que se tournent les soupçons.
    Ciblé par la presse, lâché par sa hiérarchie, le commissaire est suspendu de ses fonctions. Alors le policier fait ce qu’il sait faire de mieux : il enquête. Ses vieux dossiers sous le bras, il va disséquer l’affaire afin de déceler les incohérences, les fausses pistes, les maladresses. Si au commissariat, ses collègues sont trop pris par un nouveau cas d’enlèvement pour pouvoir lui venir en aide, il peut compter sur sa fille Line pour le soutenir. La journaliste ne doute pas un instant du professionnalisme et de l’honnêteté de son père et lui prête main forte pour découvrir le fin mot de l’histoire.

    Les chiens de chasse, ce sont ces policiers qui, une fois leur suspect identifié et leur intime conviction faite, se mettent sur la piste des indices concordants, ne lâchant leur proie qu’une fois toutes les pièces du puzzle emboitées, et au diable les autres pistes !
    Mais Wisting va avoir affaire à d’autres chiens de chasse : les journalistes trop heureux de clouer au pilori une figure de la police, de mettre à mal sa réputation, de l’accuser de tous les maux.
    Pour se blanchir et pour rétablir la vérité, Wisting mène sa minutieuse enquête dans les décors fouettés par les vents des côtes norvégiennes.
    En orfèvre de l’intrigue et en grand connaisseur des procédures policières, ayant lui-même fait partie des forces de l’ordre, Jørn Lier Horst nous entraîne dans ce cold case prenant, dans un savant mélange entre enquêtes et vie privée de son héros. On apprécie particulièrement ses liens très forts avec sa fille journaliste. Aussi pugnace que son père et ne craignant aucun péril, la loyale Line mène ses propres investigations et tente de préserver son père des unes un peu trop racoleuses.
    Encore un bon polar venu du froid avec des personnages récurrents de plus en plus attachants.

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    Couverture du livre « Fermé pour l'hiver » de JORn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Sandrine Fernandez sur Fermé pour l'hiver de JORn Lier Horst

    En Norvège, sur la côte de Vestfold, les chalets de vacances sont particulièrement touchés par une vague de cambriolages imputée aux délinquants d’Europe de l’Est. En général, tout ce qui a un peu de valeur disparaît et la police n’y peut pas grand-chose, les voleurs opérant toujours à la basse...
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    En Norvège, sur la côte de Vestfold, les chalets de vacances sont particulièrement touchés par une vague de cambriolages imputée aux délinquants d’Europe de l’Est. En général, tout ce qui a un peu de valeur disparaît et la police n’y peut pas grand-chose, les voleurs opérant toujours à la basse saison, lorsque l’endroit est désert.
    Pourtant, cette fois, le vol a mal tourné et un cadavre a été découvert dans un chalet. C’est William Wisting, commissaire à Larvik, qui est dépêché sur les lieux. Cagoulé de noir, l’homme semble avoir fait partie des cambrioleurs et l’affaire est sensible puisque le lieu du crime appartient à un présentateur de talk-show bien connu des Norvégiens.
    Par le plus grand des hasards, le policier vient tout juste d’hériter d’un chalet non loin de là et sa fille, Line, s’est mis en tête de s’y installer pour digérer sa rupture avec un petit ami qui la délaissait au profit d’affaires possiblement douteuses. Et si Wisting est ravi de sa décision, il ne peut s’empêcher de s’inquiéter de la savoir seule au chalet. A raison d’ailleurs, puisqu’elle finit par trouver un deuxième cadavre dans une barque.
    Pour le commissaire, ce qui ne devait être qu’une enquête sur un cambriolage ayant dérapé, va devenir un casse-tête l’entraînant même en dehors des frontières norvégiennes.

    Incohérence des éditeurs français, Fermé pour l’hiver est le premier polar de Jørn Lier Horst publié en France mais c’est le septième de la série consacrée à William Wisting. C’est rageant mais cela n’entame en rien le plaisir de se plonger dans un polar nordique comme on les aime. L’enquête prend son temps, toutes les pistes sont explorées et une affaire simple en apparence s’avère complexe finalement.
    Nous faisons connaissance avec Wisting, un policier pugnace et consciencieux, dont on apprend le veuvage et la paternité. Il a une nouvelle compagne et sa fille est journaliste.
    Comme souvent dans la littérature noire de ce coin du monde, l’enquête s’accompagne d’un volet social. Ici, l’auteur évoque l’élargissement de l’espace Schengen qui a fait affluer vers la Norvège trafiquants de drogue, voleurs et autres délinquants d’Europe de l’Est. Wisting va d’ailleurs faire le déplacement en Lituanie pour y découvrir la misère qui pousse certains à tenter leur chance dans la riche Norvège.
    Une bien belle entrée en matière dans le monde de William Wisting que l’on retrouvera avec plaisir dans ses prochaines aventures.
    Un polar très bien mené, servi par une écriture efficace et de courts chapitres qui donnent envie d’en lire toujours un peu plus. Très bien !

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    Couverture du livre « Le disparu de larvik » de JORn Lier Horst aux éditions Gallimard

    Christelle Point sur Le disparu de larvik de JORn Lier Horst

    Sur le point de devenir grand-père (gros bouleversement), Wisting enquête sur la disparition mystérieuse d’un chauffeur de taxi, introuvable depuis presque 6 mois. En découvrant ce qui lui arrivé, l’enquêteur chevronné se rend compte que ses conclusions viennent remettre en cause les...
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    Sur le point de devenir grand-père (gros bouleversement), Wisting enquête sur la disparition mystérieuse d’un chauffeur de taxi, introuvable depuis presque 6 mois. En découvrant ce qui lui arrivé, l’enquêteur chevronné se rend compte que ses conclusions viennent remettre en cause les conclusions d’une autre affaire : l’assassinat d’une jeune fille innocente l’hiver précédent dont l’auteur à été rapidement appréhendé. Le procès de ce dernier est sur le point de commencer, et ses collègues n’ont aucune envie de voir Wisting remettre en cause leur travail. Coincé entre corporatisme et intégrité, Wisting doit jouer au funambule.
    « Le Disparu de Larvik » est le quatrième tome des aventures de Wisting (tout du moins celles publiées en langue françaises), comme d’habitude il est préférable de connaitre les romans précédents pour bien comprendre les enjeux de la vie privée de Wisting et de sa fille Line. En revanche, pour ce qui est de l’intrigue policière en elle- même, pas de problème. Même si elle commence tout doucement, même si elle n’a pas la puissance de celle de « L’Usurpateur », même si elle traite davantage de grand banditisme (ce qui n’est pas le sujet le plus passionnant du monde), cette intrigue a l’avantage de mettre en lumière le mécanisme implacable d’une potentielle erreur judiciaire. Faiblesse des témoignages, influence inconsciente des policiers sur lesdits témoignages, piste privilégiée d’emblée et autres négligées, poids du temps médiatique, pression hiérarchique : quand tout ces paramètres convergent, l’erreur n’est pas loin. Wisting, et c’est la règle du roman, est un peu seul contre tous avec sa vérité qui dérange. Comme c’est un homme intègre (et même s’il déjà connu les effets de la disgrâce hiérarchique), il fait le choix de persévérer. Parallèlement, sa vie Line, enceinte jusqu’aux yeux (voir les tomes précédents), se met encore une fois dans une position impossible et fouinant de son côté. Comme les autres fois, come nous sommes dans une petite ville norvégienne, les investigations du père et celles de la fille finissent par se recouper. « Le Disparu de Larvik » n’est certes pas le roman de Jorn Lier Horst que je préfère, mais c’est un roman policier honnête, bien écrit, et on retrouve toujours avec plaisir des personnages attachants. La toute fin, mélange de bonheur et de tragédie, laisse un gout un tout petit peu amer en bouche, c’est un fin que je trouve assez réussie.

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