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Cela fait vingt-quatre ans que Katharina Haugen a disparu. Depuis, Wisting explore obstinément les archives de ce dossier non élucidé. Et personne n'a jamais pu déchiffrer ce qu'on appelle le code de Katharina : des chiffres, des lignes et une croix que la jeune femme avait griffonnés sur une feuille trouvée dans sa cuisine.
L'ouverture d'une enquête sur son mari, Martin, suspecté d'avoir jadis été impliqué dans l'enlèvement de la fille d'un industriel milliardaire, laisse envisager un lien entre les deux affaires. Mais tout cela remonte à si longtemps... Wisting sera t-il capable d'arracher des aveux à un homme avec qui, sans être tout à fait son ami, il pratique parfois la pêche au lancer et à la foëne ?
A présent devenu grand père, Wisting ressort les cartons d’une vieille affaire jamais résolue. Il y a presque 25 ans, une jeune femme, Katharina, s’est évaporée de chez elle en laissant sur la table de sa cuisine une feuille couverte de chiffres, de symboles parfaitement incompréhensibles. Winsting s’est lié d’amitié avec le mari de Katharina, et tente toujours de percer le code de la jeune femme, après toutes ces années. Débarque alors un policier des affaires non classés qui lui apprend qu’une autre vieille affaire de disparition vient de rebondir, et qu’elle a un lien avec l’affaire Katharina : deux cold cases sont désormais sur le bureau de Wisting.
« Le Code de Katharina » prend la suite du « Disparu de Larvik », 14 mois plus tard. On retrouve avec plaisir William Winsting et sa fille journaliste Line (encore une fois partie prenante à l’enquête alors même qu’elle est en congés maternité depuis… 14 mois, c’est la Norvège !) mais aussi on voit enfin débarquer son fils Thomas, militaire toujours absent et qui, pour la première fois, prends une petite place dans les romans. Pour l’instant on a affaire à un personnage très secondaire, presque anecdotique, c’est d’ailleurs un peu dommage je trouve. L’intrigue est assez facile à suivre, et même assez simple dans sa construction. Deux cold cases qui semblaient n’avoir rien ne commun, si ce n’est la géographie, se retrouve au final imbriqués. D’un coté, la disparation d’une femme, d’origine autrichienne mariée à un norvégien (dont la première femme fut longtemps une suspecte crédible car très dérangée !) jamais retrouvée. Ce code laissé sur la table de la cuisine est évidemment crucial et parfaitement hermétique depuis 25 ans (et il va évidemment être enfin décrypté à la fin du roman, par notre héros !). De l’autre côté, une riche héritière disparue elle aussi, mais avec demande de rançon par lettre anonyme. Cette rançon, payée, est restée en plan et les ravisseurs n’ont jamais cherché à récupérer l’argent, ce qui est quand même étrange. Cette deuxième disparation a eu lieu des années avent celle de Katharina et pourtant, il existe un fil ténu entre les deux : une série d’empreintes digitales finalement retrouvées sur la demande de rançon, avec des techniques inconnues à l’époque. Le climax du roman, c’est une partie de pêche sur un week-end entre Wisting et le principal suspect, Winsting équipé de micro et qui cherche à faire avouer, pendant que du côté de Line et de la Police, les découvertes inquiétantes se succèdent enfin. Sur le fond tout est parfaitement crédible. Comme d’habitude avec Jorn Lier Horst on a affaire à des affaires terriblement humaines, des spirales dans lesquelles tout à chacun pourraient de retrouver subitement piégé. La fin est assez tragique mais ce n’est pas une surprise, on la sentait arriver d’assez loin. Le jeune policier de la brigade cold cases, Stiller, est un homme assez insondable : passé trouble, méthodes à la limite de la déontologie, ambitieux et insomniaque, il n’apparait pas vraiment comme un personnage sympathique, en dépit de sa volonté compréhensible de résoudre des affaires douloureuses, peut-être on sera amené à la revoir, peut-être pas… « La Code de Katharina » est un bon polar scandinave qui fait bien le job, agréable à lire mais pas inoubliable non plus. Pour l’instant Horst n’a pas encore fait mieux que son « Usurpateur ». Mais c’est malgré tout toujours un plaisir de retrouver William Wisting, ce policier bien dans ses baskets, moins torturé que ses acolytes des autres sagas scandinaves, devenu désormais un papy-gâteau un peu maladroit et empoté !
Digne héritier du norvégien Henning Mankell.
Jorn Lier Horst étant un ancien inspecteur de police norvégien, et très au fait des rouages du système judiciaire, ce polar a tout bon. La mécanique est plausible, les personnages bien ancrés dans la terre norvégienne, les descriptions assez précises pour se sentir à des milliers de kilomètres.
Polar datant de 2021, je serais passée à côté si des babélionautes n’en avaient pas discuté au travers des critiques. Merci les amis.
Le commissaire William Wisting et son équipe sont obligés de travailler en totale collaboration avec un nouveau département créé pour résoudre des cold case.
Adrian Stiller, encore très jeune pour un poste de responsable dans cette nouvelle organisation, s’est mis en relation avec Wisting car un des cold case, celui de l’enlèvement de Nadia Krogh, fille d’un milliardaire industriel, datant d’il y a 26 ans aurait un lieu avec une disparition non résolue par Wisting. Les avancées technologiques ont révélé un dénominateur commun ; des empruntes retrouvées sur des lettres du ou des ravisseurs de Nadia. Elles appartiendraient à Martin Haugen dont l’épouse, Katharina Haugen, a disparue il y a 24 ans.
Les circonstances de sa disparition et le code hyper compliqué laissé sur la table de la cuisine n’ont jamais été élucidés. Wisting, au fil des années, a noué une relation copain/copain avec Martin, le mari de Katharina. En raison de ce statut on lui demande de s’impliquer tout particulièrement auprès de ce suspect numéro un.
Line, journaliste et fille de Wisting, va elle aussi être impliquée afin de faire sortir le ou les loups du bois.
Tout ce joli monde va nouer des relations compliquées et périlleuses à bien des moments. La lenteur scandinave qui est manifeste dans ce livre, n’enlève en rien l’angoisse que le lecteur va ressentir. Et c’est pile ce qu’on attend d’un bon polar.
Le gant de velours de l’écriture enveloppe à merveille cette ambiance nordique et tourmentée. On est comme au coin du feu à discuter, observer, mais tout autant plongé dans les tracas de l’enquête. On est comme immergé et les détails donnés par les techniques scientifiques ainsi que les états d’esprit des personnages ont été pour moi totalement addictifs.
A tout moment j’ai pu constater à quel point la phrase qui présente Jorn Lier Horst comme étant le digne héritier du fabuleux Henning Mankell, était juste. Pour moi tout est dit puisque je suis une super groupie de Mankell. De fait, « La chambre du fils », son précédent roman est déjà dans ma PAL.
Juste quelques longueurs vers la fin et avant l’accélération vers le dénouement. Dommage.
Un roman où j'ai retrouvé avec plaisir l'inspecteur Whiting, et sa fille Line.
Cela va faire 24 ans que Katharina Haugen a disparu, laissant dans sa maison une feuille aux symboles codés et une valise remplie de vêtements.
Au fil des années Whitting a pris l'habitude de rencontrer Martin Haugen, pour des parties de pêche ou simplement évoquer Katharina.
Quand une enquête sur un cold case montre la présumée implication de Martin Haugen, Whitting et cette brigade spéciale vont ressortir les dossiers de la disparition de Katharina ...
Comme à son habitude, Jørn Lier Horst mène en parallèle le récit de l'enquête de police et celle menée par Line, toujours en congé de maternité mais qui commence à fournir des piges au quotidien VG
Un roman bien mené, avec la lente découvertes d'indices concordants qui mèneront à la résolution de deux affaires quasi-classées.
Des personnages toujours aussi bien campés, le retour du personnage de Suzanne ex-amie de l'inspecteur au détour d'une micro enquête, un roman qui, tout en suivant le fil d'une enquête, donne à voir des scènes de la vie quotidienne dans une petite ville du sud de la Norvège.
Un très agréable mélange des genres.
Un auteur que j'apprécie de plus en plus !
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