"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bernhard Clausen, ancien ouvrier soudeur, membre important du parti travailliste et ex-ministre, meurt soudainement d'une crise cardiaque. Un proche va inspecter son chalet pour s'assurer que rien n'y traîne qui risquerait de compromettre le parti. Il découvre neuf cartons entassés comme à la hâte dans une chambre, remplis de billets datant du début des années 2000 : l'équivalent de quatre-vingts millions de couronnes en euros, livres sterling et dollars. L'inspecteur Wisting est chargé par le procureur général de Norvège de découvrir leur origine. Rapidement et le plus discrètement possible : les élections approchent. Mais son enquête prend une nouvelle dimension quand remonte à la surface une lettre anonyme mettant en cause Clausen dans la disparition, en 2003, d'un jeune homme parti pêcher au bord du lac Gjersjøen.
Convoqué par le procureur général de Norvège, le commissaire William Wisting se voit confier une mission aussi délicate qu’officieuse.
En effet, Bernhard Clausen, ancien syndicaliste et ancien ministre du Parti travailliste, vient de succomber à une crise cardiaque en laissant derrière lui quelques cartons bien embarrassants dans son chalet de la région de Larvik. Dans ces cartons, des liasses de billets en devises étrangères pour un montant de quatre-vingts millions de couronnes norvégiennes !
A charge pour Wisting de découvrir la provenance de cette somme colossale, entreposée dans l’ancienne chambre du fils décédé du politicien toujours décrit comme intègre. Avec une équipe réduite, dans laquelle il a inclus sa fille Line, le commissaire se lance dans une enquête qui semble en rapport avec une vieille affaire de braquage jamais résolue et la toute aussi mystérieuse disparition d’un jeune pêcheur, déclaré noyé sans que jamais son corps n’ait été retrouvé.
Encore une belle réussite pour le sixième tome de cette série norvégienne. Tout est dans la précision des procédures policières, la minutie des enquêtes, les rapports parfois conflictuels entre la police et la presse. Il faut dire que Jørn Lier Horst a été policier avant que son succès littéraire ne le détourne des commissariats. Il sait donc parfaitement décrire les processus d’enquête, les réflexions, les recherches et l’instinct des policiers.
Cette fois, son polar mêle enquête actuelle et cold case – on retrouve d’ailleurs Adrian Stiller déjà rencontré dans Le code de Katharina – mais aussi politique et affaires financières.
D’où provient ce pactole et pourquoi prenait-il la poussière dans le chalet de Clausen ? L’homme politique a-t-il participé à un braquage ? Et où est Simon Meier, disparu sans laisser de trace alors qu’il pêchait au bord d’un lac ? A-t-il vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ? A-t-il refait sa vie en Espagne comme le suppose une collègue journaliste de Line ? Est-il seulement encore vivant ?
Autant de questions qui trouveront réponses au terme d’une enquête minutieuse et addictive comme Jørn Lier Horst sait si bien les décrire. Une série à découvrir.
Le ministre de la Santé de Norvège vient de décéder, le commissaire Wisting est chargé par le Procureur général de s’assurer que rien ne pourrait compromettre le parti travailliste dans le chalet du ministre.
La découverte inattendue qui y est faite marque le début de l’enquête.
La presque totalité des 500 pages de cet ouvrage décrit minutieusement l’avancée de l’enquête sans qu’il y ait d’action à proprement parler, les choses s’accélérant vers la fin seulement.
Oui il y a quelques longueurs, quelques agacements pour moi parfois à la lecture de ces descriptions tellement précises et de la lenteur du récit. J’ai bien sûr trouvé beaucoup de ressemblance avec le style d’Henning Mankel. Non seulement avec son style mais aussi, le commissaire travaille en équipe, y intègre sa fille, évoque souvent le paysage politique de son pays…
Un roman policier bien ficelé, à lire.
Deux enquêtes à mener de front pour élucider une affaire à retentissement national
Même plaisir de lecture que pour « Le code de Katharina ». J’ai dans la lancée lu deux plus anciens Horst dont je parlerai vite fait en toute fin de ce billet.
Jorn Lier Horst est un écrivain qui s’est bonifié au fil des livres. En lisant deux volumes plus anciens, j’ai vu à quel point il était plus précis, les phrases plus fluides, les énigmes plus étalées dans l’ensemble du livre. Les traductrices n’étant pas les mêmes, cela peut aussi expliquer certaines lacunes de composition et de structure des phrases. Aude Pasquier qui a traduit les derniers est bien plus proche du « parler français » que ne l’avait été Céline Romand-Monnier.
Le norvégien Horst, ancien officier de police, explore ici une facette différente de ses autres polars. Il plonge dans les coulisses du pouvoir politique norvégien mais sans excès de politique.
Il combine deux affaires, une récente et un cold case. La première lui a été secrètement attribuée à William Wisting par le procureur général Lyngh qui lui demande d’enquêter sur la mort de Bernhard Clausen, du parti travailliste, ancien ministre de la santé. Il est mort d’une crise cardiaque. De suite après sa mort, Walter Krom, son bras droit, est allé à son chalet dont il connaissait le code de l’alarme, histoire de vérifier si rien de compromettant ne trainait concernant le parti travailliste qui se trouve en pleine propagande électorale. Dans une chambre poussiéreuse, Krom trouve des cartons contenant quatre-vingt millions de couronnes en euros, livres sterling et dollars.
Wisting, l’enquêteur bien connu des lecteurs de Horst, est mandaté pour découvrir leur origine, et ceci le plus discrètement possible. Line, la fille journaliste de Wisting, va entrer en action afin de fouiller à sa manière et récolter quelques infos pour son père..
Le passé de Clausen va être regardé à la loupe, ainsi que la mort, quelques années auparavant de sa femme Lisa après un cancer rare et l’accident de moto mortel de son fils Lennart, six mois après sa mère.
Très vite apparait une ancienne affaire non élucidée ; celle de la disparition de Simon Meier près du Lac Gjersjoen.
Le ton et le rythme de cet opus sont parfaits. Il n’est pas trop stressant mais tout de même addictif. Il est d’ailleurs prêt pour être un scénario tant tout est minutieusement décrit et l’ambiance palpable.
Concernant les deux autres livres lus dans la foulée :
- L’usurpateur (2013) : le moins bon à mes yeux, pas encore la maturité des suivants
- Le disparu de Larvik : un peu lent à entrer en action (ça ne roule vraiment que vers la page 100) et surtout cette mauvaise traduction qui rend la lecture moins fluide. Sinon rien à redire.
La mort brutale de Bernard Clausen, homme politique en retrait, oblige la police à mener une enquête. Dans sa résidence secondaire l’enquêteur en charge de la mission trouve de l’argent, une très grosse somme d’argent. Bien entendu cela soulève quelques interrogations.
Ils se mettent à plusieurs, dans le plus grand secret, à enquêter, chercher… Bien entendu cela ne reste pas sans conséquence. Des langues se délient, des personnes impliquées se manifestent ce qui compliquent les choses.
L’enquête bien rythmée rend le livre agréable malgré quelques petites incohérences (peut-être des erreurs de traduction ?)
Un bon polar, bien maitrisé avec des personnages qui ont une vie privée et une autre professionnelle cela rend le récit authentique ...
Où j'ai retrouvé avec plaisir l'inspecteur Wisting et sa fille Line pour une enquête hors normes et totalement confidentielle.
Cette fois, Line est embauchée par son père comme auxiliaire de la police, combinaison gagnant - gagnant qui lui permet d'obtenir des infos en se présentant comme journaliste, et d'avoir accès à des données privilégiées pour rédiger l'article de fond qu'elle pourra proposer ensuite à des rédactions de journaux.
Un leader socialiste historique vient de décéder d'une crise cardiaque. Dans son chalet, on retrouve, des millions de coupures en devises étrangères bien rangées dans des cartons !
L'origine de l'argent sera rapidement trouvée, mais une seconde affaire apparaît, la disparition mystérieuse d'un jeune pêcheur en 2003 ...
Jørn Lier Horst déploie encore une fois tout son talent pour mettre en lumière les motivations des acteurs en présence, et les intuitions respectives du père et de la fille, étayées par les faits, permettront à l'enquête de progresser à un bon rythme.
Les relations père fille s'approfondissent, leur duo d'enquêteurs devient de plus en plus performant !
Vivement leur prochaine enquête !
J’avais découvert cet auteur norvégien lors du prix du bureau des lecteurs Folio policier avec « Le disparu de Larvik ».
« La chambre du fils » est le 6ème roman paru en France dans la série autour de l’inspecteur William Wisting. Il est ici missionné par le procureur général pour une enquête bien particulière. Des cartons remplis d’argent ont été découverts au domicile d’un ex-ministre qui vient de mourir.
Jorn Lier Horst a la recette du « police procedural ». On suit l’investigation avec précision. Wisting forme son équipe et mène sa barque en incluant sa fille, journaliste, à l’enquête. Line apporte un peu d’humanité à un récit sérieux, crédible et axé sur le cheminement mené par Wisting…
J’avais déjà regretté lors de ma lecture précédente le manque d’aspérités d’un héros froid et concentré à 100% sur son job… Je le regrette toujours mais il faut bien reconnaître que l’auteur norvégien a une grande maîtrise de son art et le récit tient la route jusqu’au bout.
Si tu aimes les polars classiques et bien ficelés, plonge toi dans la série Wisting, tu ne seras pas déçu-e.
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