C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
Attention, après avoir lu visionné la vidéo ci-dessous, votre PAL (« pile à lire ») risque de croître encore de quelques centimètres ! La raison ? Nous sommes allés tourner ce nouvel épisode de...
C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
On aime, on vous fait gagner un délicieux roman anglais, une splendide fresque historique et un roman graphique absolument passionnant !
Londres, une ville cosmopolite où tous les styles sont permis. Une ville chargée d’Histoire et d’histoires aux personnages réels ou imaginaires. Entre Jack l'éventreur, Miss Marple, Mary Poppins où Simon Templar, c’est une foule de héros qui peuple l’imaginaire collectif. Alors, afin de savourer cette mémorable « british touch » dont, seuls, les formidables auteurs britanniques ont le secret, un petit city tour s’impose !
Maxwell, 48 ans, est célibataire depuis 6 mois, sa femme et sa fille l'ayant abandonné. Suite à cela, une forte dépression a suivi. Il part rejoindre son père en Australie mais il n'a jamais été proche de lui, ils ne se sont jamais bien compris. A l'aéroport, il rencontre Poppy, une jeune femme dont il tombe amoureux mais elle n'en veut pas, trop vieux. Elle lui fait rencontrer sa mère et son oncle qui lui raconte la course d'un navigateur : Crowhurst. Celui-ci n'est jamais allé au bout de sa traversée, a menti à tous, est devenu fou et a disparu en mer. A son retour, Maxwell a une nouvelle opportunité d'emploi : il doit faire connaître une brosse à dents dernier cri au fin fond du pays. Il prend donc la route et s'identifie un peu à Crowhurst, en vient à parler à Emma, son GPS et il l'entend lui répondre ou lui poser des questions au sujet de sa vie. Il s'arrête sur la route pour visiter l'appartement de son père. Il y trouve ses écrits, ses mémoires et apprend qui est réellement son père. Il passe une soirée avec la soeur de son ami de jeunesse qu'il a perdu de vue, mais rien ne se passe entre eux, même si cette belle femme n'aurait pas refusé ses avances. C'est finalement une chinoise qu'il rencontre la première fois dans un restaurant avec sa fille, qu'il va tenter de retrouver et qui va lui ouvrir les yeux sur sa vie et ses propres sentiments refoulés. Beaucoup de rencontres, de routes et un GPS qui nous guide : tournez à gauche ou à droite. Personnellement, j'aurai bien arrêté de tourner les pages mais je n'avais que ça à me mettre sous la dent : je n'avais pas emmené assez de lectures avec moi. de l'humour certes, un roman un peu farfelu et l'auteur qui s'adresse à nous de temps en temps pour s'excuser de ne pas savoir décrire ses personnages par exemple. Je n'ai malheureusement pas adhéré.
J'ai un faible pour la forme du Journal.
Ce livre n'en est pas tout à fait un au sens de celui de Jules Renard par exemple mais c'est tout de même un recueil d'impressions, de billets d'humeur, de témoignages ancrés dans une certaine actualité culturelle, politique, sociale ou personnelle. Personnellement, je trouve cela passionnant, instructif autant sur les évènements que sur l'auteur. Cela se lit très bien entre deux romans ou entre deux stations.
L’histoire d’une famille ordinaire, un peu celle de l’auteur, racontée avec tendresse un humour so british. Une sorte de saga qui épouse l’histoire de L’Angleterre.
Une sorte de fresque qui remonte au 8 mai 1945, jour de la victoire pour se terminer le 8 mai 2020.
Entretemps, l’Angleterre a vu le couronnement de la reine Elisabeth II, la finale de la coupe du monde, l’investiture du Prince de Galles, le mariage de Charles, les funérailles de Diana pour se terminer avec le confinement et le 75ème anniversaire de la victoire.
Tous les personnages sont attachants ; ils vont vivre et évoluer au fil des années. (L’arbre généalogique en début de livre est bien utile pour se repérer parmi les frères, sœurs, cousins…….). La construction du récit est très bien menée et mise en scène.
En résumé, je n’ai pas boudé mon plaisir en dépit de quelques longueurs. J’ai bien souri à certains passages notamment le bras de fer avec le parlement européen afin de fixer les normes sur le chocolat.
Un récit très agréable à lire, à déguster avec des chocolats Cadbury et un mug de thé.
Ce roman est atypique par bien des aspects. On pense lire un simple roman, une espèce de saga, où on va découvrir des jeunes lycéens anglais dans les années 70, avec en toile de fond la contestation ouvrière des parents, cadres ou syndicalistes. Mais c’est bien au-dessus de ça.
C’est foisonnant, ça part dans tous les sens, mais on apprécie. On est porté par tous ces personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Il y a beaucoup de personnages (prévoir de prendre quelques notes pour s’y retrouver d’ailleurs). C’est captivant, attachant, drôle parfois, triste aussi parfois. Je ne connaissais Jonathan Coe que par le fameux roman « le Testament à l’anglaise » pour lequel j’avais eu un énorme coup de coeur. Je retrouve un peu le monde de l’auteur ici.
J’avais tenté « La Maison du sommeil » mais j’ai fini par abandonner parce que l’ambiance y est très particulière. Mais je compte bien m’y remettre un jour.
Je viens d’acheter la suite « le cercle fermé » et « le coeur de l’Angleterre ». J’ai tellement hâte de suivre ces lycéens dans leur vie d’adulte et suivre l’Histoire de l’Angleterre avec un grand H à travers les yeux. J’ai beaucoup appris dans ce domaine. Je suis loin de tout maîtriser mais cette véritable incursion dans ce monde-là nous en apprend beaucoup.
Je recommande très fortement cette lecture.
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