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Waouh ! j'ai écouté ce roman et j'ai vraiment vibré : l'atmosphère oppressante et glaçante rendue par la voix grave du lecteur m'a entrainé dans cette île et cette maison isolée.
Le début du roman nous présente des personnages au parcours différents et leur vie vont se croiser pour le pire : Joachim Westrin doublement endeuillé et de sa soeur et de sa femme rencontre les insulaires, va aussi rencontrer une policière empêtrée elle aussi dans une histoire d'amour compliquée, qui croise 3 malfaiteurs....sans compter les morts.
Le récit mélange deuil et tristesse, enquête policière une officielle , l'autre non officielle : cambriolage, mort et meurtre, mais aussi relation amoureuse, relations familiales sous le sceau du fantastique...avec des bruits, des fantômes, des secrets, des non-dits...Que de suspens et que de surprises ! on ne s'ennuie pas dans ce polar du Nord. Les personnages semblent directs, bruts comme l'île où ils vivent, d'où ils viennent. J'ai vraiment apprécié cette ambiance et ce récit.
J'apprends après la lecture que ce roman fait partie d'une série : les quatuor de l'île d'Oland. L'écho des morts est le 2ème. Je n'hésiterais pas à découvrir les autres romans
Joakim rejoint sa femme dans leur nouvelle maison dans laquelle ils font de travaux en vue de la louer à des vacanciers. Située sur l’île d’Öland, en Mer baltique, loin de tout, dans un lieu sauvage et dépaysant, cette maison raisonne des vies de tous ces habitants précédents et des terribles tempêtes hivernales.
Suite au décès a priori accidentel de Katrine la femme de Joakim, l'histoire va se construire, des secrets vont être dévoilés et peu à peu Joakim va se reconstruire.
A la limite du fantastique, entre secrets, tempêtes et fantômes, c'est un roman agréable et assez prenant. Les faits s'enchainent bien et nous tiennent en haleine, sans être malgré tout un tourbillon. Joakim et sa petite famille sont attachants, on a envie qu'ils s'en sortent.
J'ai trouvé le style un peu simpliste (à moins que ce ne soit la traduction !) François Tavares reste assez sobre dans son interprétation, ce qui en nuit en rien au récit.
Très grande fan des auteurs scandinaves, c’est toujours avec plaisir que je me plonge dans ces histoires.
Je ne sais pas pourquoi mais il m’est difficile de chroniquer ce livre. Pas que ce dernier ne m’ait pas plus, bien du contraire, mais tellement il est dense et laisse une forte impression, même lorsque sa dernière page a été tournée.
Le héros principal, Jan Hauger semble, aux premiers abords, un type banal qui n’a jamais rien fait de sa vie. Et pourtant, au fil des pages, on se rend compte de ses sombres secrets et il y en a beaucoup. On alterne les chapitres avec des retours dans le temps et on y découvre quelles sont ses nombreuses failles portées depuis son plus jeune âge avant qu’il ne postule comme puériculteur à la Clairière, école maternelle annexée au Centre psychiatrique de Sainte-Barbe.
Alors que l’on pense suivre les pérégrinations de la petite équipe de l’école maternelle qui partage les murs avec ceux de l’hôpital psychiatrique Sainte-Barbe (Sainte-Barge pour les habitants de la ville), l’auteur nous plonge dans un univers trouble (petit clin d’œil au deuxième thriller écrit par Johan Theorin et qui le caractérise bien ; je ne suis pas la seule à le penser [voir l’avis du Figaro Littéraire en quatrième de couverture]) où chacun des protagonistes n’est pas aussi innocent qu’il voudrait le faire croire. J’ai ressenti le centre psychiatrique comme un personnage à part entière, tellement Johan Theorin arrive à nous y plonger notamment dans son souterrain entre l’école et lui, hanté de ses fantômes.
L’atmosphère du livre est froide, tout comme le climat qui règne en Suède. Par ses mots, Johan Theorin nous fait ressentir ce climat rude en nous plongeant dans cette histoire mystérieuse et parfois dérangeante (l’épisode du Lynx).
Chronique complète : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/04/froid-mortel-de-johan-theorin-thriller.html
Décidément, j'aime cet auteur, l' atmosphère de ses romans, ses personnages, son style. il nous entraine tout au long des pages dans son domaine où personne n'est tout mauvais ou tout bon. De 1930 à nos jours ,sous fond de purge soviétique et de survie des personnages, le drame se noue et nous amène à la confrontation finale et au point de non-retour. Belle construction qui alterne personnages et périodes et fait monter le suspens
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