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L'auteur donne une voix à Pauline Dubuisson qui a été lourdement condamnée à plusieurs reprises. D'abord tondue car on l'a jugeait collabo, ensuite par une peine de prison suite au meurtre de son petit ami et enfin par un nouvel amoureux car elle lui révèle son passé. S'ajoute à cela la condamnation de son père qui s'est donné la mort à un moment où sa parole aurait pu la sauver.
Ce roman a la première personne met en scène cette femme. Elle tente d'expliquer son parcours et sa vie à la lumière de ce qu'on lui reproche et de ses actes. Elle ne remet pas en cause sa culpabilité dans le meurtre de son petit ami de l'époque mais elle tente d'expliquer en quoi son passé et le comportement de ce compagnon l'a amenée à ce geste fatal. Rien n'est larmoyant car on reste dans le factuel est chacun est juge de ce qui est décrit.
Surtout, c'est une femme qui a tenté de se reconstruire d'abord France puis au Maroc mais son passé la ratrappe toujours, d'autant plus que son histoire à été scénarisée dans un film dans lequel Brigitte Bardot joue son rôle. Elle qui aspirait à une vie dans l'oubli, elle est sans cesse remise sur le devant de la scène sans son consentement et jugée par ce que l'on pense qu'elle a fait au lieu de lui demander son avis. C'est sa version que tente de nous partager ici l'auteur et il réussit à nous rendre cette femme humaine.
Pauline Dubuisson a été condamnée après avoir tué son ex petit ami. Après 9 années, elle est libérée et choisit de s'exiler à Essaouira et de changer de nom, après avoir vu "la vérité" film inspiré de son histoire joué par Brigitte Bardot. C'est là bas qu'elle va rencontrer Jean qui la demande en mariage, elle décide de tout lui avouer de son passé.
Après une première partie un peu alambiquée autour du film "la vérité", j'ai apprécié cette longue lettre qu'écrit Pauline à son amant pour lui dévoiler Sa vérité. Un parcours de femme plusieurs fois condamnée à mort par les hommes qui n'ont jamais vraiment essayé de la comprendre. C'est bien écrit, assez prenant même si c'est assez factuel, on ne sait jamais ce que ressent vraiment la narratrice.
Une femme, la patronne du bar « les Amériques ».
Elle vit seule, ne se laisse pas faire.
Un jour, un motard entre dans le bar, le temps se suspend, ils se dévisagent, fascinés, comme s'ils se connaissaient, et cette nuit qui arrive va tout faire exploser.
Un bonheur de retrouver le regretté Jean-Luc Seigle.
Et pourtant, le sujet n'est pas facile.
Sachant que ça parle d'inceste, s'il ne s'était pas s'agit de Jean-Luc Seigle, certainement que je ne l'aurais pas choisi.
Ça aurait été dommage, car oui, il s'agit bien d'inceste, oui c'est cru, violent.
Mais le talent et la magie de l'auteur ont réussi a faire de ce sujet un beau roman.
L'écriture, d'abord, rien à redire, et puis les personnages, aussi fascinants l'un que l'autre.
Les explications du passé, de la religion en font presque un conte.
Un conte ensorcelant qui m'a laissée dans un sentiment étrange, beau et dérangeant.
J'aime énormément les écrits de Jean-Luc Seigle.
J'ignorais qu'il avait écrit un policier, en collaboration avec Pascale Chouffot.
Je viens de le terminer et j'en suis encore toute ébaubie, d'admiration bien sûr.
Quelle intensité !
Quelle maîtrise de l'histoire !
Et dieu sait si elle est complexe.
Laura arrive à Nice pour se marier.
Elle y a passé son enfance peuplée d'hallucinations, de visions.
Sa mère est morte à 33 ans, c'est une malédiction familiale, et dans 22 jours, elle aura 33 ans.
Chaque jour elle reçoit d'une manière toujours étrange et mystérieuse une lame de tarot.
Et il y en a 22.
Angoisse, panique, et des meurtres inexpliqués dans son entourage proche.
C'est complet, précis.
L'angoisse et le stress montent au fil des pages (et il y en a plus de 500).
C'est dire dans quel état on se trouve à la fin du livre.
Je l'ai littéralement dévoré.
Tous ces passages ésotériques ajoutent à la magie de l'histoire.
Secrets de familles ancestraux, magouilles politiciennes et affairistes bien actuelles, la pauvre Laura s'y débat avec en prime ses visions qui viennent régulièrement l'assaillir.
Malgré la longueur du roman, je n'ai pas eu un seul moment d'ennui.
Une superbe lecture.
Je viens récemment de lire « Cinq cartes brûlées », de Sophie Loubière, un policier où il était aussi question de tarots et de casino.
Peut-être une simple coïncidence.
Je l'avais bien aimé aussi, dans un contexte différent, mais j'ai encore préféré celui-ci.
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