"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cette lecture m’a permis de découvrir la ville de Chalon-sur-Saône : son carnaval, son fleuve, son club BDSM, son avocat hyper-compétent proche de la retraite.
J’ai aimé Catherine, ancienne flic de la Ferroviaire, qui travaille maintenant pour l’avocat Pierson. Son problème : elle ne ressent plus la douleur physique ce qui l’oblige à faire attention à tout pour ne pas brûler son épiderme.
J’ai aimé la brigade de police qui enquête également sur le décès de la fillette de 12 ans retrouvée morte sous les piles d’un pont.
J’ai aimé que Pierson fasse appel aux mères endeuillées pour rouvrir une ancienne enquête qui présente des similitudes avec le nouveau cas.
J’ai aimé découvrir le carnaval de Chalon qui dure une semaine, présente de nombreux chars et l’élection d’une miss, et se termine par le feu de joie autour des têtes géantes du Roi Cabache et de la Reine Moutelle.
J’ai découvert les gôniots : des personnages déguisés, maquillés ou masqués qui accompagnent les chars lord des défilés.
L’auteure m’a également appris l’existence des colonies de la région qui accueillaient les orphelins parisiens au début du 20e siècle dans des pensionnats afin qu’ils s’installent plus tard et peuplent le département. Bien évidemment, certains pensionnats ont profité du système pour réduire en esclavage des enfants.
Et la théorie des ondes, me direz-vous : de la même façon que le battement d’aile d’un papillon peur provoquer un tsunami, de même le passé de nos aïeux provoquent des drames de nos jours.
Un roman que je n’ai pas lâché du début à la fin avec des personnages attachants et une intrigue prenante.
L’image que je retiendrai :
Celle du nombre de bouteilles de vins qui sont bus au cours du récit, qui se déroule en Bourgogne
https://www.alexmotamots.fr/la-theorie-des-ondes-pascale-chouffot/
J'aime énormément les écrits de Jean-Luc Seigle.
J'ignorais qu'il avait écrit un policier, en collaboration avec Pascale Chouffot.
Je viens de le terminer et j'en suis encore toute ébaubie, d'admiration bien sûr.
Quelle intensité !
Quelle maîtrise de l'histoire !
Et dieu sait si elle est complexe.
Laura arrive à Nice pour se marier.
Elle y a passé son enfance peuplée d'hallucinations, de visions.
Sa mère est morte à 33 ans, c'est une malédiction familiale, et dans 22 jours, elle aura 33 ans.
Chaque jour elle reçoit d'une manière toujours étrange et mystérieuse une lame de tarot.
Et il y en a 22.
Angoisse, panique, et des meurtres inexpliqués dans son entourage proche.
C'est complet, précis.
L'angoisse et le stress montent au fil des pages (et il y en a plus de 500).
C'est dire dans quel état on se trouve à la fin du livre.
Je l'ai littéralement dévoré.
Tous ces passages ésotériques ajoutent à la magie de l'histoire.
Secrets de familles ancestraux, magouilles politiciennes et affairistes bien actuelles, la pauvre Laura s'y débat avec en prime ses visions qui viennent régulièrement l'assaillir.
Malgré la longueur du roman, je n'ai pas eu un seul moment d'ennui.
Une superbe lecture.
Je viens récemment de lire « Cinq cartes brûlées », de Sophie Loubière, un policier où il était aussi question de tarots et de casino.
Peut-être une simple coïncidence.
Je l'avais bien aimé aussi, dans un contexte différent, mais j'ai encore préféré celui-ci.
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