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François Marchand a passé une quinzaine d'années au sein d'une administration centrale, ce qui lui a permis d'observer de près le fonctionnement de l'État. Cette expérience servira de base à son premier roman, "L'Imposteur", paru en 2009 au Cherche-Midi. En 2010, il publie "Plan social" chez le même éditeur puis en 2012, "Week-end en famille".
Résumé : Le parcours d'un homme, imposteur de génie, qui se retrouve directeur des relations professionnelles au sein du ministère du travail.
"L'imposteur" est le premier roman de François Marchand. Le narrateur, témoin d'un assassinat, décide d'usurper l'identité de la victime et devient directeur des relations professionnelles au sein du ministère du Travail.Très vite, il profite de son talent d'escroc pour corrompre ses collègues naïfs au possible.
Autant vous le dire tout de suite, ce livre est un petit trésor d'humour noir à lire sans modération. Le fonctionnement administratif de l’État en prend pour son grade.
Bref, c'est drôle, cruel, inventif, on en redemande ! Je vous conseille aussi "Un week-end en famille" du même auteur (lire ma critique).
François Marchand a passé une quinzaine d'années au sein d'une administration centrale, ce qui lui a permis d'observer de près le fonctionnement de l'État. Cette expérience servira de base à son premier roman, "L'Imposteur", paru en 2009 au Cherche-Midi. Avec un humour noir, il y retrace le parcours d'un homme, imposteur de génie, qui se retrouve directeur des relations professionnelles au sein du ministère du travail. En 2010, il publie "Plan social" chez le même éditeur puis en 2012, "Week-end en famille".
"Un week-end en famille" est un roman désopilant, un jeu de massacre où rien n'est épargné au lecteur. Comment un week-end peut-il dégénérer à ce point ? Sans doute à cause du choc des cultures entre Paris et la Samouse, région "inhospitalière" pour notre jeune marié qui par un malheureux concours de circonstances va finir par péter les plombs malgré lui.
François Marchand grâce à son humour "particulier" est un véritable orfèvre du sarcasme. Son roman est à la fois triste, cruel, drôle et pathétique.
Un petit bijou d'une centaine de pages qui vaut le détour !
Ah la Samouse, riante région de France injustement oubliée des cartes, où le soleil peine à briller, où s'alignent les entrepôts de tôle à la gloire du consumérisme débridé (de cheminées Philippe à Ikéa) comme des survivance du culte païen que les assyriens vouaient à Mammon dieu du commerce, et ses autochtones que des siècles de mariages consanguins et d'inactivité intellectuelle ont rendu incapables de se passionner pour autre chose que les itinéraires routiers, le prix de l'immobilier et l'entretien de leurs voitures. A en croire le narrateur de ce roman, aucun individu sain d'esprit ne se risquerai volontairement dans cette contrée hostile où ce qui s'apparente le plus à de la philosophie est le culte du secret des bons coins à champignons. C'est pourtant en Samouse, que se rend ce parisien, citadin indécrottable pour faire la connaissance de sa belle famille. Mais celle-ci rechigne à accepter cet homme de la ville qui semble ne pas partager leurs valeurs ancestrales et la situation, de tendue ne tarde pas dégénérer en carnage faisant passer la Saint Barthélémy pour une aimable garden-party. Les choses se compliquent encore, lorsque le narrateur, ébranlé par la prise d'antidépresseurs, se sent appelé par la mission divine de tirer la Samouse des ténèbres, le voilà donc transformé en croisé exalté embarqué dans un jeu de massacre jubilatoire où règnent en maîtres l'humour noir et le mauvais esprit.
Le narrateur s'est marié vite fait avec Aurélie à Las Vegas. Il n'a donc pas eu le plaisir de recontrer sa belle famille. Pour un week-end, ils vont résoudre cet oubli : direction la Samouse ! Un bout de campagne très loin de Paris et des parisiens. Alors qu'il pourrait s'agir d'un tranquille week-end en famille, tout ne va pas se passer comme prévu...
L'histoire démarre sur les chapeaux de roue ! Le narrateur est un pur parisien, il débarque dans la belle famille qu'il n'a jamais vu, en pleine campagne. Autant dire que les préjugés et les stéréotypes sont de mises dès le début. Cela m'a fait un peu rire au début, puis très vite agaçée...
L'histoire continue à un rythme fou, à tel point que le lecteur s'y perd assez vite... un peu comme le narrateur qui semble avoir quelques trous de mémoire...
Je dois bien avouer que j'ai failli abandonner tellement je n'étais pas dans le délire du narrateur, mais le livre ne fait que 110 pages, je me suis accroché ! Et j'ai bien eu raison, car l'histoire prend tout son sens dans l'épilogue ! J'ai été rassuré de voir cet épilogue arriver à point nommé !
Alors certes l'histoire part dans tout les sens, mais l'idée est originale et je pense qu'il faut le souligner ! L'épilogue est vraiment bien trouvé, le lecteur comprend et détient une explication plausible sur le cas du narrateur !
En ce qui concerne le narrateur, personnage principal jamais nommé, il m'a paru antipathique dès le départ et c'est aussi pourquoi j'ai failli abandonner ma lecture. Les clivages entre ville et campagne sont nombreux mais font partie de l'humour noir et spécial de l'auteur.
Enfin malgré mon presque abandon, c'est un livre qui se lit rapidement où il ne faut pas avoir peur d'être embarqué dans une histoire exubérante, excessive et complétement déjantée !
Et si je devais donner une note : 13/20
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