Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Du rififi dans les hautes eaux
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Lu dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL.
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Ayant déjà lu le très bon Le couperet de l'auteur, j'avais hâte de me plonger (c'est le cas de le dire :) dans cet opus (le 7ème) de la célèbre série "Dortmunder" ce cambrioleur malchanceux et sa bande de bras-cassés.
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Cet anti-héros nommé Dortmunder John s'allie avec le très méchant Tom Jimson (clin d'oeil à l'auteur Jim Thompson) , ancien taulard voulant récupérer son magot. Le trésor enfoui sous l'eau. Aie, il y a comme un os dans le potage!
Surtout que John est carrément flippé de trouille et un peu claustrophobe.
Mais Tom voulant dynamiter tout le lac et du coup envoyer toute la ville au cimetière. Ce qui n'est pas du goût de John. Il propose donc de plonger pour récupérer l'argent.
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Le génie comique de l'auteur est de nouveau en action. Entre des dialogues absurdes, des répliques non moins savoureuses, des non-sens délirants, des situations toujours plus improbables , des rebondissements en-veux-en voilà, l'équipe des bras-cassés tourne à plein régime.
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C'est une aventure rocambolesque certes mais l'intrigue tient la route. Malgré le nombre élevé de pages, ce beau bijou de polar/roman noir/poîlar se lit tout seul. L'ensemble des personnages force un peu le trait mais le tout forme un cocktail détonnant.
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Il y a tout là-dedans comme j'aime. Imagination, aventures, drôlerie, plume fine et cocasse. Je vais obligatoirement suivre les aventures du braqueur en déveine appelé Dortmunder.
J'ai connu ce livre par le biais du film de Costa-Gavras avec José Garcia que j'avais vu au cinéma lors de sa sortie.
Sincèrement, je me souvenais de l'histoire dans sa globalité, soit un homme qui se mue en serial-killer par nécessité (si si) et non par goût du crime ou du sang, mais je ne me rappelais plus comment ça se finissait (si, bien entendu, le film et le roman finissent de la même manière...)
Burke Devore est un homme aux abois. A 51 ans, il se retrouve licencié, en fin de droits, et ne sait pas comment retrouver un emploi. Cadre dans l'industrie du papier, il a donné ses plus belles années professionnelles à son entreprise qui a préféré finalement délocaliser au Canada et se délester, au passage, d'un certain nombre de ses salariés, ventre mou de l'entreprise, utiles, certes, mais pas irremplaçables.
Burke se retrouve donc au chômage, deux adolescents à la maison, sa femme ne travaillant pas depuis leur mariage car son seul salaire leur permettait de vivre correctement. Sans être riches, ils appartenaient à la classe moyenne aisée. Il a donc une idée, Burke, pour retrouver un emploi à sa juste valeur: éliminer un à un les concurrents potentiels, ceux qu'il juge pouvoir lui passer devant lors de l'entretien d'embauche. La traque commence...
J'ai passé un agréable moment avec cette lecture qui nous immerge dans la société capitaliste de la fin des années 1990 et qui est aussi et avant tout une critique de ce monde de fous dans lequel on vit où l'être humain passe après l'argent et la rentabilité.
Le fait que le roman ait été écrit à la première personne nous permet d'entrer en empathie (si si) avec Burke. Je me suis surpris à comprendre ses arguments qui le conduiront à accomplir son funeste dessein, même si bien entendu il va très, trop loin.
La plume de Donald E. Westlake, que je ne connaissais pas, est agréable, la traduction à la hauteur.
Une lecture divertissante même si elle donne aussi un peu froid dans le dos.
Dégâts des eaux est la 7ème aventure de la série des "Dortmunder" de Donald Westlake. La série des "Dortmunder" c'est quoi? C'est une bande de malfrats de New-York, qui gagnent leurs vies de façon illégale, de vols, de braquages et magouilles en tout genre! Chacun dans la bande à sa spécialité, et John Dortmunder en est le cerveau !
Dans DDE plus particulièrement, un ancien compagnon de cellule de John ( relâché pour cause de budgets serrés dans les prisons, et pour son âge avancé ...) Tom Jimson, un homme sans coeur et sans scrupule, vient lui rendre visite dans son appartement New-yorkais pour lui proposer un plan où on peut se faire "un sacré paquet de pognon". Seulement voilà, le butin caché 30 ans plus tôt a été recouvert depuis par les flots , suite à la construction d'un barrage.
L'idée de Tom est simple: faire sauter le barrage.
La réponse de John est claire : sans moi !
Mais Tom ne renoncera pas et trouvera quelqu'un d'autre pour faire sauter le barrage, et cela sans faire aucun cas de la ville voisine qui va se faire recouvrir par les flots !
John n'a d'autre choix que d'accepter la proposition en proposant un plan où personne ne sera blessé ...
C'est le moment de monter une équipe !
Les idées arrivent alors, les complications commencent, les dialogues sont succulents, les personnages attachants et les éclats de rire fréquents, car de l'humour il y en a à suivre cette bande !
De l'action et de l'humour ! Un roman jubilatoire!
Essayer Dortmunder c'est l'adopter, chacune de ses aventures est pour moi une pure réjouissance !
Une plongée chez les pieds nickelés des années 60, avec rigolades assurées. Dialogues drôles et truculents. Un bon remède contre le temps gris et la déprime.
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