Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d'être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c'est toute l'existence de Burke qui s'écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu'il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?
Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s'attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.
J'ai connu ce livre par le biais du film de Costa-Gavras avec José Garcia que j'avais vu au cinéma lors de sa sortie.
Sincèrement, je me souvenais de l'histoire dans sa globalité, soit un homme qui se mue en serial-killer par nécessité (si si) et non par goût du crime ou du sang, mais je ne me rappelais plus comment ça se finissait (si, bien entendu, le film et le roman finissent de la même manière...)
Burke Devore est un homme aux abois. A 51 ans, il se retrouve licencié, en fin de droits, et ne sait pas comment retrouver un emploi. Cadre dans l'industrie du papier, il a donné ses plus belles années professionnelles à son entreprise qui a préféré finalement délocaliser au Canada et se délester, au passage, d'un certain nombre de ses salariés, ventre mou de l'entreprise, utiles, certes, mais pas irremplaçables.
Burke se retrouve donc au chômage, deux adolescents à la maison, sa femme ne travaillant pas depuis leur mariage car son seul salaire leur permettait de vivre correctement. Sans être riches, ils appartenaient à la classe moyenne aisée. Il a donc une idée, Burke, pour retrouver un emploi à sa juste valeur: éliminer un à un les concurrents potentiels, ceux qu'il juge pouvoir lui passer devant lors de l'entretien d'embauche. La traque commence...
J'ai passé un agréable moment avec cette lecture qui nous immerge dans la société capitaliste de la fin des années 1990 et qui est aussi et avant tout une critique de ce monde de fous dans lequel on vit où l'être humain passe après l'argent et la rentabilité.
Le fait que le roman ait été écrit à la première personne nous permet d'entrer en empathie (si si) avec Burke. Je me suis surpris à comprendre ses arguments qui le conduiront à accomplir son funeste dessein, même si bien entendu il va très, trop loin.
La plume de Donald E. Westlake, que je ne connaissais pas, est agréable, la traduction à la hauteur.
Une lecture divertissante même si elle donne aussi un peu froid dans le dos.
Un cadre supérieur se retrouve sur le carreau et est déterminé à retrouver du travail même si cela doit passer par l'élimination au sens propre de ses concurrents sur le poste qui lui est destiné. Brutal. Mais je n'ai pas complètement accroché.
Bien, les limites de l'homme ne sont pas les même pour tous le monde
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement