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J'ai bien aimé ce livre que pour ma part je ne trouve absolument pas daté. le récit déroule une histoire intemporelle , l'amour n'est-ce pas de façon universelle une histoire que l'on raconte et une histoire que l'on se raconte? Nous sommes en 1979.Avec beaucoup de poésie , l'auteure narre en quatre parties , les quatre saisons de l'amour,comment Corinne, jeune étudiante en mathématiques de 19 ans tombe sous le charme puis sous le joug du trompettiste Camarillo de 20
ans son aîné et comment ce musicien va abuser avec cruauté de son ascendant sur Corinne.En ce sens c'est un roman d'apprentissage.La jeune fille en souffrance confie son désarroi dans cette relation à son ami Jean homosexuel et la libération de sa parole lors de cette confrontation est pour elle une forme de résilience . La relation réduite à une relation téléphonique avec Camarillo c'est « du pipeau ».Puis elle fait de son cas un cas universel et cette prise de distance la libère, beaucoup de jeunes femmes ont dû s'amouracher de Mozart aussî. C'est pour elle la fin de l'adolescence.
Pauline, prof, rencontre Pierre-Louis dans une réunion de familles. Familles de médecins qui se sont côtoyés jadis.
Un jeu du chat et de la souris s’installe. Pauline vit rive gauche, Pierre-Louis à Passy.
Réussiront-ils à s’aimer, si oui, combien de temps ?
Etrange début de lecture.
Je ne comprenais pas des phrases pourtant simples. Souvent besoin de relire pour comprendre. Trop simple ?
Puis je m’y suis faite, mais plus loin, c’est parfois le sens que je ne comprenais pas, les faits se mélangeaient. Trop compliqué ?
En tout cas une histoire banale mais pas inintéressante. Les personnages sont agaçants d’hésitations et de mal être.
Aux histoires de familles se mêlent des considérations sur la judaïté, sur Erik Satie, sur les mathématiques……….
On sent que l’auteur a une vaste érudition.
Mais surtout le style est étrange et perturbant.
Je viens de comprendre pourquoi il m’a tant déroutée. J’ai lu récemment « La ballerine aux gros seins » et je pensais que c’était du même auteur mais je n’arrivais pas à retrouver son esprit.
. Mais non, la ballerine est de Véronique Sels et non Dominique et leur style est complètement différent.
En conclusion, je suis plutôt mitigée sur ce livre.
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