"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1889, le monde entier se presse à l'exposition universelle à PARIS. L'attraction phare est la controversée "Tour Eiffel", construction métallique qui attire les touristes par milliers.
Une série de morts inexpliqués portant une trace de piqure d'abeille (?).
Il n'en faut pas davantage pour que la presse se déchaîne et fasse ses unes sur ces faits divers morbides.
C'est le moment choisi par Marius Bonnet pour lancer son journal "le passe partout" qu'il compte bien hisser au sommet des ventes. Pour ce faire, il s'adjoint les services de Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères à Paris.
Un jeune homme cultivé, amoureux et avide de solutionner le mystère de ces crimes .
Une enquête policière très moyenne mais le décor est somptueux.
Le PARIS du XIX ème, ses quartiers, ses villages, ses librairies, ses bouquinistes.
Hommage est rendu à PARIS, ville lumière ou l'art est moteur.
La presse à scandale , les unes racoleuses ou tous les coups sont permis pour vendre ...
Dramatiquement d'actualité aujourd'hui.
Un roman des plus agréable à lire, premier d'une longue série sur le Paris des quartiers.
Bonjour. Nous voilà plonger dans le dix-neuvième siècle aux côtés de Victor Legris , libraire de métier et enquêteur à ses heures perdues .Depuis quelques temps déjà , il écrit des articles pour le "Passe-Partout", un journal qui a le vent en poupe depuis ces étranges morts qui se multiplient. Victor n'aura de cesse de comprendre quel est ce mal qui emporte certaines personnes , plus précisément une catégorie particulière ...
Victor Legris ne sait plus où donner de la tête et finit par soupçonner tout le monde .A-t' il raison?
C'est avec délice que je me suis plongée dans la période de l'exposition universelle où la Tour Eiffel provoquait de multiples réactions .Les soeurs Liliane et Laurence savent nous émerveiller en nous précipitant dans la vie mouvementée de Victor Legris qui nous fait traverser le Paris de La Belle Epoque et on découvre les débuts de peintres célèbres et admirés aujourd'hui tels que Gauguin , Grandville , Van Gogh et bien d'autres ; nous parcourons l'exposition universelle tout en menant une enquête pleine de suspens . Belles lectures . Prenez soin de vous.
Domont, 14 août 1895. Alors qu’ils assistent à leur réunion annuelle, les membres de la confrérie A cloche-pied voient le ciel s’illuminer par une pluie de météorites. Aussitôt, ils se précipitent pour, peut-être, récupérer un des précieux cailloux venus d’ailleurs.
La troupe hétéroclite n’a pour seul point commun que d’avoir connu Emile Legris, libraire de son état, et philanthrope à ses heures perdues. Il a aidé chacun d’entre eux et c’est en souvenir de ses largesses qu’ils se retrouvent encore une fois par an pour ripailler à sa santé.
Paris, 22 octobre 1895. Un train traverse la gare Montparnasse à grande vitesse, ne peut s’arrêter et cause des dégâts colossaux jusque dans la rue du départ où Donatien Vendel gît sur son lit de souffrance depuis sa chasse aux météorites du mois d’août. Pour le chef de gare c’est la fin et son neveu n’a que le temps de recueillir ses dernières paroles avant que le membre d’A cloche-pied ne rende l’âme.
Ce n’est que le début d’une longue liste de morts suspectes qui semblent décimer les membres de cette société secrète.
A la librairie Elzévir, Joseph, toujours friand de faits divers, se penche sur le cas de deux décès causés par des chaufferettes défectueuses. Il est vite rejoint dans son enquête par son beau-frère Victor, intrigué par la mort des amis de feu son oncle Emile. Ensemble, les deux compères vont faire la lumière sur cette affaire, tout en restant discret pour ne pas alarmé leur entourage qui ne voit pas d’un bon œil leur implication dans des affaires policières.
Dans cette excellente série, ce tome ne marquera pas les mémoires. L’enquête part dans tous les sens, les meurtres s’accumulent et la résolution du mystère est tirée par les cheveux.
Cependant, c’est toujours un plaisir de retrouver Joseph, Victor, Kenji et tous les autres. On assiste ici aux premiers pas de parents d’Iris et Joseph qui ont fort à faire avec leur petite Daphné tourmentée par des douleurs dentaires…et nocturnes !
Kenji continue sa relation clandestine avec la mère de Tasha même s’il a du mal à oublier les rondeurs aguichantes de son ancienne maîtresse. Et Tasha justement, a reçu une commande d’un proche d’Oscar Wilde.
C’est l’occasion pour les autrices d’évoquer quelques faits marquants de l’année 1895. A Londres, le célèbre dramaturge coule des jours difficiles dans les geôles anglaises, accusé de pédérastie. En France, l’affaire Dreyfus commence à agiter les milieux intellectuels et inquiètent les juifs, dont Tasha, qui voient s’approcher le spectre de l’antisémitisme.
Ces faits, mêlés à la vie privée des personnages, sauvent un opus plutôt moyen par ailleurs.
Qu’à cela ne tienne ! Le prochain ne pourra être que meilleur ! A suivre…
Tout commence le 7 janvier 1894, sur la côte du Cotentin, lorsque Corentin Jourdan, ancien marin, sauve une jeune femme de la noyade. Après les premiers soins, il la confie aux religieuses mais, de retour chez lui, découvre le sac de la belle inconnue sous son lit. Sophie Clairsange tenait un journal et à sa lecture, Corentin décide d’aller à Paris.
Et c’est à Paris justement, qu’un mois plus tard, le corps d’une femme est découvert près des abattoirs de la Villette. Or, la cousine de Mireille, compagne du peintre Maurice Laumier a disparu. Est-ce elle qui a été assassinée en cette froide nuit de février ? Launier, poussé par sa maîtresse, demande de l’aide à Victor Legris qu’il sait féru d’enquêtes policières. Le libraire, toujours accompagné de Joseph qui est désormais son beau-frère, se lance dans cette affaire qui les mènera de la Villette aux Buttes-Chaumont, en passant par les beaux quartiers de la capitale.
Entre meurtres en pagailles, rencontres avec des célébrités ou des anonymes hauts en couleurs, l’enquête des libraires nous emmène dans le Paris de la fin du XIXè siècle. Et c’est un régal ! Mêlant habilement faits historiques, descriptions de la capitale en pleine mutation et vie privée des héros, les deux autrices nous comblent par leur savoir, leur humour et leur sens de l’intrigue. Déambuler dans les rues de Paris, des plus belles avenues aux quartiers les plus mal famés, rencontrer la fine fleur des arts et des lettres, converser avec les petites mains d’un atelier de couture et retourner à la librairie Elzévir, au milieu des derniers titres parus, partager un repas végétarien avec la jeune Iris, enceinte des œuvres de Joseph, choisir le tissu des rideaux de sa garçonnière avec Mori…autant de menus plaisirs qui font le bonheur des inconditionnels de Claude Izner et des aventures de Victor, ce libraire intrépide et hyperactif, toujours prêt à abandonner son commerce pour résoudre une affaire criminelle, au grand dam de son épouse Tasha qui frémit en songeant aux périls qu’il affronte.
Bref, encore un bon moment de lecture, un plaisir toujours renouvelé, une immersion dans ce Paris oublié. A dévorer sans hésitation.
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