"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paris, juin 1889 : la foule se presse à l'Exposition Universelle... Mais une série de morts inexpliquées survient dans cette ambiance de kermesse internationale. Sans lien apparent, les victimes ne présentent aucune blessure.
Intrigué par le comportement de son père adoptif et associé, le libraire Victor Legris décide d'enquêter et voit basculer toutes ses certitudes...
La série des Enquêtes de Victor Legris a pour héros un libraire d'une trentaine d'années, propriétaire de la librairie L'Elzévir, sise au 18 rue des Saints-Pères, dans le Paris des années 1890-1900. Passionné de photographie et d'ouvrages anciens, il se trouve mêlé à des affaires criminelles qui défraient souvent la chronique. Parmi les autres personnages qu'il côtoie, citons Kenji Mori, père adoptif de Legris et son associé, Iris, fille de Mori, Tasha, peintre et épouse de Legris, Joseph, commis de librairie et friand de comptes rendus d'affaires criminelles dans les journaux, et époux d'Iris. La série est en outre l'occasion de croiser des personnages historiques réels, parmi lesquels, au premier rang, Henri de Toulouse-Lautrec, mais aussi Alphonse Bertillon, La Goulue, Ravachol, Paul Verlaine et d'autres célébrités de l'époque.
Les éditions Philéas continuent leurs pérégrinations dans le monde du roman en adaptant, cette fois, le premier roman de la série des Victor Legris écrite par Claude Izner.
Claude, un homme ou une femme ? Non deux femmes ! Deux sœurs romancières se cachent derrière ce pseudonyme : Liliane et Laurence Korb.
Et comme leur héros, libraire parisien de la rue des Saints-Pères, aime démêler des intrigues policières, ce n'est pas d'un mais de douze tomes dont elles l'ont gratifié.
Érudit, passionné par la lecture et la photographie (il vient d'acheter un appareil Kodak, tout juste créé par l'américain Eastman), c'est dans les allées de l'Exposition universelle de 1889 que nous découvrons Victor. L'attraction principale de cet événement majeur est la tour construite par Gustave Eiffel, vers laquelle la population converge, pour admirer Paris vu du ciel.
C'est au sommet de cette même dame de fer, que Victor rencontre les membres de la rédaction du journal "Le Passe-Partout", pour lequel il va écrire des chroniques littéraires.
Quand tout à coup, une femme présente dans ces mêmes lieux est piquée par une abeille et meurt sous ses yeux.
Mais cet accident n'en est pas un, puisque des faits identiques vont se reproduire à proximité de l'Exposition.
Grâce à ses connaissances et son esprit de déduction, Victor Legris va donc mener l'enquête et nous entraîner dans le Paris de cette fin 19e siècle.
C'est toujours un plaisir de voir la fiction se mêler à l'Histoire, d'autant plus quand celle-ci prend la forme d'un roman policier. Par ailleurs, j'ai apprécié que cette adaptation montre les dérives de ces expositions universelles, qui exhibaient des populations venues de l'empire colonial, pour glorifier les valeurs et la grandeur de la République.
Mention particulière pour le titre de cet album écrit avec ce magnifique lettrage Art nouveau emblématique de cette époque.
En espérant que La disparue du Père-Lachaise vienne rapidement compléter cette nouvelle série adaptée par JD Morvan (scénario), Bruno Bazile (dessin) et Annelise Sauvêtre (Couleurs).
Les enquêtes de Victor Legris c’est d’abord une série de 12 romans de Claude Izner (pseudo de 2 sœurs !) autour d’un libraire enquêteur dans le Paris des années 1890-1900.
C’est maintenant grâce à Philéas une série de BD avec un certain JD Morvan au scénario. Tous les éléments du polar sont réunis dans un contexte fort bien dépeint, celui de l’inauguration de la Tour Eiffel pendant l’Expo Universelle de 1889.
Le dessin semi-réaliste de Bruno Bazile convient très bien à ce récit délicieusement vintage. Le Paris de l’époque est bien restitué et on suit avec intérêt l’enquête de Victor. On découvre ce héros et quelques autres personnages que l’on va suivre dans les prochains tomes : la belle Tasha, artiste mystérieuse et Kenji Mori le père adoptif et associé de Victor qui semblent tous deux reliés aux meurtres. Le mystère est épais et le récit nous tient en haleine jusqu’au bout.
Au final, c’est une bonne surprise que ce polar qui lance une belle série que je vais suivre avec intérêt. L’envie de retrouver ces personnages est bien là, c’est donc plutôt bon signe !
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