"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans les dernières pages du tome 3, Wade a mis fin à la relation amoureuse qu'il entretenait avec Marina. On le retrouve, dans ce tome 4, se terrant dans New York, chasseur devenu gibier. Il tente désespérément de retrouver le commanditaire du contrat qui a mis à ses trousses le gotha des tueurs américains.
Mais Wade semble mystérieusement protégé. Et quand il croise de nouveau la route de Marina, il comprend que c'est elle qui vient de lui sauver la vie. Mais que cherche t'elle : réellement le protéger ou faire durer le supplice le plus longtemps possible pour exercer sa vengeance de femme abandonnée ?
J'avais trouvé qu'avec le tome 3 la série gagnait en qualité ; la déception n'en est que plus forte avec ce tome 4 !
L'écriture n'est pas en cause. Le style de Charlotte Adam, avec des phrases et des chapitres courts, directs, percutants, réussit à capter et maintenir l'attention du lecteur.
Il y aurait beaucoup à dire sur l'intrigue, conduite à grand renfort de rebondissements. On ne parvient pas à trouver réaliste la première partie, la chasse à l'homme dans les bas-fonds new-yorkais ; sans parler de son dénouement totalement incroyable. La seconde partie est quand à elle construite sur tant de poncifs concernant la mafia (la hiérarchie, la place des femmes, les manipulations multiples...) qu'on se lasse assez vite...
Même l'histoire d'amour entre Wade et Marina finit par tourner en rond et devenir totalement prévisible.
Une lecture décevante, donc.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/01/20/tuer-nest-pas-vivre-tome-4-les-ombres-du-passe-charlotte-adam-une-deception/
Pour Marina, être la fille de Tony, un parrain de Little Italy, et la maîtresse de Wade, un tueur à gage, n'est vraiment pas de tout repos. Quand ce n'est pas le père qui est visé par un contrat, c'est l'amant ! Et la tentation est forte pour les agresseurs de prendre la jeune femme en otage pour atteindre leur but. Heureusement Marina sait se défendre, et Tony et Wade savent oublier leurs différents pour assurer sa protection.
Troisième tome de Tuer n'est pas vivre, et je dirais que la série se bonifie avec l'expérience : moins de flots d'hémoglobine ; de super-héros en puissance, Wade redevient un homme fragile, et donc vulnérable ; les relations entre les personnages et leurs personnalités jouent plus dans la nuance. La lecture en devient plus intéressante !
Je dois en outre reconnaître que Charlotte Adams maîtrise bien l'art du suspense final. Les trois premiers opus se terminent sur une question, qui donne envie d'aller lire le tome suivant ! Alors, à quand le quatrième, en espérant que ce ne soit pas le tome de trop ?
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/12/07/tuer-nest-pas-vivre-tome-3-le-sang-dun-assassin-charlotte-adam/
Wade, le tueur à gage, et Marina, la fille surprotégée de Tony, restaurateur et parrain à Little Italy, sont devenus amants. Lorsque Wade, blessé, se réfugie dans la chambre de sa maîtresse et que le père les découvre au lit, la crise s'ouvre entre les deux hommes...
Mais Marina est enlevée par un truand qui souhaite écarter Tony de Little Italy pour prendre sa place et rançonner les commerçants. Le père réagit maladroitement, et c'est Wade qui réussira à tirer la jeune femme de ce mauvais pas. Cela apaise partiellement la colère de Tony, mais des tensions naissent entre les deux amants...
Un tome 2 totalement dans la lignée du premier opus (lire ma chronique ici : http://michelgiraud.fr/2018/06/25/tuer-nest-pas-vivre-charlotte-adam-autoedite-une-lecture-agreable/) : noir et violent ; l'hémoglobine coule à flot ; l'environnement est toujours aussi schématique. Mais c'est bien écrit et cela se lit toujours facilement et avec plaisir.
Deux différences peut-être :
- à travers les tensions qui naissent entre eux, la psychologie des trois personnages principaux gagne en épaisseur ; c'est le point positif.
- Vu le nombre d'adversaires que Wade combat simultanément à plusieurs reprises, et le nombre de cadavres qu'il laisse derrière lui, on a du mal à croire qu'il s'en tire aussi facilement... Y aurait-il du super-héros en lui ? Cela nuit à la crédibilité du récit
Un bon moment de lecture sans prise de tête, sans plus.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/11/29/tuer-nest-pas-vivre-2-la-mort-dans-les-veines-charlotte-adam-un-polar-muscle/
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