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Bertrand Galic

Bertrand Galic

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Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Marcel : Cerdan, le coeur et les gants » de Bertrand Galic et Jandro aux éditions Delcourt

    Domi Mots sur Marcel : Cerdan, le coeur et les gants de Bertrand Galic - Jandro

    Un autre aspect du boxeur.
    Le scénariste, Bertrand Galic : « l’objectif est bien de raconter « Marcel » plus que « Cerdan », le « cœur » au moins autant que les « gants ». (…) J’ai voulu aborder les côtés les plus intimes et les plus sensibles du personnage, évoquer ses failles autant que ses...
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    Un autre aspect du boxeur.
    Le scénariste, Bertrand Galic : « l’objectif est bien de raconter « Marcel » plus que « Cerdan », le « cœur » au moins autant que les « gants ». (…) J’ai voulu aborder les côtés les plus intimes et les plus sensibles du personnage, évoquer ses failles autant que ses forces. »

    En un premier temps, le graphisme de la couverture m’a séduite. Sur un fond pastel, l’ombre d’une femme agenouillée devant un enfant. L’image de l’amour et de l’attention maternelle.

    Octobre 1949 – Les Açores - « L’ile est ton nid, l’océan te borde. »
    Marcel Cerdan, « le bombardier marocain » vient de périr dans un crash d’avion.

    Casablanca – 1924 – l’enfance de Marcel. Un petit garçon qui rêve de foot et que son père brutal et autoritaire oblige à boxer car il a discerné le potentiel du gamin. Une mère aimante et attentive, dont il est très proche, mais qui n’a pas le droit à la parole.
    Marcel rejoint un club de boxe, découvre la camaraderie, s’entraîne et ne perd aucun match.
    1941 - Ce n’est pas uniquement un boxeur, un jeune homme qui aime les copains et les filles. Il a envie de servir la France et rejoint, à sa manière, la Résistance : continuer les tournois et reverser une partie de ses gains à la Résistance.

    1946 – Marcel est marié, amoureux de sa femme même s’il a reconnu un enfant adultérin. Les gants, la force de la boxe, mais surtout un homme fiable, chaleureux et engagé. Un « gentil », un homme de cœur…
    Il restera attaché et attentif à sa femme, Marinette et à ses trois fils, quand il rencontrera Édith Piaf, en juillet 1946.

    C’est une BD passionnante pour le portrait fidèle qu’elle trace de Marcel Cerdan dont je ne connaissais – je l’avoue – que la figure du boxeur et l’idylle avec Piaf.
    Pas forcément quelqu’un dont l’histoire m’intéressait…
    Un vrai personnage de dramaturgie, à la vie pleine et courte. Un bonhomme intéressant !

    Comme quoi, la lecture nous ouvre les portes de la connaissance, et ferme celles des idées toutes faites.

    Merci aux éditions Delcourt et à Netgalley pour ce moment de lecture passionnant.

    https://commelaplume.blogspot.com/
    Instagram : commelaplume

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    Couverture du livre « Marcel : Cerdan, le coeur et les gants » de Bertrand Galic et Jandro aux éditions Delcourt

    Calimero29 sur Marcel : Cerdan, le coeur et les gants de Bertrand Galic - Jandro

    Ne m'intéressant pas du tout ni à la boxe, ni aux boxeurs, n'ayant aucune envie de voir des hommes et des femmes se cogner dessus même si la boxe est érigée en sport, je ne connaissais de Marcel Cerdan que son histoire d'amour avec Édith Piaf et son tragique accident, et encore de façon...
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    Ne m'intéressant pas du tout ni à la boxe, ni aux boxeurs, n'ayant aucune envie de voir des hommes et des femmes se cogner dessus même si la boxe est érigée en sport, je ne connaissais de Marcel Cerdan que son histoire d'amour avec Édith Piaf et son tragique accident, et encore de façon succincte. J'avais envie d'en découvrir un peu plus sur l'homme derrière le boxeur ce que le sous-titre "le coeur et les gants" laissait entrevoir.
    L'album s'ouvre sur deux sublimes dessins des Açores auxquels la lumière confère une beauté irréelle mais la réalité nous rattrape car c'est là où l'avion de Marcel Cerdan (1916-1949) s'est écrasé. Nous remontons donc dans le passé, à l'enfance de Marcel qui rêvait d'être footballeur mais que son père entraîne à la dure pour qu'il devienne boxeur, le battant lorsqu'il est récalcitrant; il abandonnera son rêve par amour pour sa mère qui ne supportait plus les disputes violentes. Puis, nous le suivons dans sa vie et sa carrière jusqu'à la consécration en 1948 où il devient champion du monde des poids moyens, titre qu'il perd l'année suivante par abandon pour blessure face à Jake LaMotta.
    Nous découvrons un petit garçon très proche de sa mère qui mourra en 1935 et à laquelle il dédiera tous ses combats et à laquelle il ne cessera de penser. Il devient un homme pour lequel l'amitié n'est pas un mot vide de sens mais une vraie relation de confiance "à la vie, à la mort", pour lequel l'engagement pendant la guerre a consisté à continuer les combats en reversant une partie de ses cachets à la Résistance ou en rejoignant en 1942 les Forces Navales Françaises Libres.
    Mais l'auteur met également à jour ses failles : le besoin d'être aimé par les gens et la boxe lui offre cette chance, le besoin d'être le meilleur ce qu'il sera avant d'être fauché en pleine gloire. Bertrand Galic n'occulte pas, sans s'y appesantir, l'infidélité aux femmes (Marinette apprend le jour de son mariage avec Cerdan en 1943 qu'il va être père d'une petite fille après son aventure avec Thérèse, elle fera également face à la liaison avec Édith Piaf).
    Les dessins sont très réalistes, dynamiques, les visages sont expressifs; une mention spéciale pour les deux premières planches absolument magnifiques.
    L'image donnée par cette BD est celui d'un Marcel au grand coeur, qui s'engage à fond dans tout ce qu'il entreprend, aussi bien sur le plan privé que professionnel. Un bémol cependant : beaucoup de combats; j'aurais préféré que la BD consacre plus de place au "coeur" qu'aux "poings".
    Elle est complétée par une interview de Bertrand Galic ainsi que par une biographie personnelle et professionnelle de Cerdan.
    #Marcel #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Marcel : Cerdan, le coeur et les gants » de Bertrand Galic et Jandro aux éditions Delcourt

    Orely sur Marcel : Cerdan, le coeur et les gants de Bertrand Galic - Jandro

    La premiere bd sur cette figure emblématique du sport

    Si de nombreuses bd sur la boxe existent, il s’agit de la première à être consacrée à Marcel Cerdan

    Évidemment, la bd aborde son histoire d'amour avec Édith Piaf mais aussi des moments auprès de ses proches, famille, amis.

    L'album,...
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    La premiere bd sur cette figure emblématique du sport

    Si de nombreuses bd sur la boxe existent, il s’agit de la première à être consacrée à Marcel Cerdan

    Évidemment, la bd aborde son histoire d'amour avec Édith Piaf mais aussi des moments auprès de ses proches, famille, amis.

    L'album, scénarisé par Bertrand Galic, décrit l'ascension de Cerdan depuis Casablanca, puis la guerre qui vient tout stopper et qui l'amènera à se positionner à sa manière dans ce conflit mondial, jusqu'à la paix et enfin la conquête de l'Amérique.

    Une vie riche qui apparaît quelques peu survolée par moment. Cela donne une vue d'ensemble sur l'histoire de cette légende du noble art qu'on a envie d'approfondir après la lecture.

    Le trait de Jandro et la colorisation rendent parfaitement hommage à Cerdan qui prend vie, case apres case, tant dans sa vie intime que dans ses combats. Les décors, les expressions des visages sont travaillés, le découpage adapté, rythmant agréablement le récit.

    Merci à #NetGalley et aux Editions Delcourt pour la lecture.

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    Couverture du livre « La petite fille et le postman » de Roger Vidal et Bertrand Galic aux éditions Vents D'ouest

    Claire @fillefan2bd sur La petite fille et le postman de Roger Vidal - Bertrand Galic

    La petite fille et le postman

    Le 18 avril 1906, un effroyable tremblement de terre d’une magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter secoue la Californie et plus particulièrement la ville de San Francisco.
    3000 morts et 300 000 sans-abris. Parmi ces derniers, la petite Jenny et son beau-père qui...
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    La petite fille et le postman

    Le 18 avril 1906, un effroyable tremblement de terre d’une magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter secoue la Californie et plus particulièrement la ville de San Francisco.
    3000 morts et 300 000 sans-abris. Parmi ces derniers, la petite Jenny et son beau-père qui ont réchappé à ce tragique évènement. Ce qui n’est pas le cas pour la maman de Jenny.

    Incapable dorénavant de s’occuper seul de la petite, Alan Bridge décide d’envoyer Jenny chez ses parents à Chicago, située à une distance de plus de 3400 kilomètres.
    Et pour que ce trajet ne lui coûte pas trop cher, l’homme va utiliser une faille existante dans le règlement des services postaux américain. Envoyer Jenny par la poste comme un vulgaire colis, puisqu’elle ne dépasse pas les 50 pounds (23kg) réglementaires.

    C’est ainsi qu’Enyeto, un facteur amérindien va devoir prendre en charge, contre son gré, ce colis. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, celui-ci décide malgré tout de mener à bien la mission qui lui a été confiée.
    Mais son colis a un sacré caractère et absolument pas sa langue dans sa poche.
    Voici donc partis sur les routes et sur les rails, une petite fille et un postman que tout oppose. Un rail et roadtrip qui va rapidement les rapprocher, leur chemin étant parsemé d’embûches et surtout ne pouvant compter que l’un sur l’autre.

    Dans cette histoire, il est question de différences, de tolérance, de complicité, mais aussi de séparation, d’assimilation et de racisme.
    Une aventure humaine qui va permettre à deux personnages antagonistes d’apprendre à se connaître, à s’apprivoiser, à se respecter et à se comprendre. Au point de devenir indispensable l’un à l’autre.

    Avec ses grands yeux, comme dans les mangas, le personnage de Jenny, insuffle du dynamisme dans le récit.
    C’est elle, qui avec ses remarques et ses interrogations, fait avancer le duo qu’elle forme avec Enyato, afin de rejoindre Chicago, mais surtout d’avancer vers une nouvelle vie, même si celle-ci est incertaine et inconnue.

    Une aventure géographique, historique, mais avant tout humaine servie par deux personnages des plus attachants.

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