Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
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"La honte" c'est le récit autobiographique d'Annie Ernaux qui choisit un événement décisif dans sa vie : celui où elle porte un regard critique sur sa condition sociale et qu'elle réalise que son monde n'est pas celui de tout à chacun.
Ce récit condensé couvre donc l'année de ses 12 ans alors qu'elle est scolarisée dans un établissement privé et est amenée à côtoyer des enfants qui n'appartiennent pas à la classe ouvrière.
Choc des rencontres qui va la pousser à ressentir un sentiment pour l'instant inconnu d'elle: la honte.
Annie Eranux tient un journal des visites qu’elle rend à sa mère,Blanche Duchesne qui est hospitalisée en long séjour dans « la maison de retraite de l’hôpital » de décembre 1984 à 1986.
Anni Ernaud décrit son impuissance face à la dégradation du corps et de l’esprit de sa mère. Elle « préfère la voir folle et vivante plutôt que morte ».
Elle écrit les incohérences, les odeurs, le sentiment de culpabilité qu’elle a face à la déchéance de sa mère, « l’immense douleur de voir sa vie finir ainsi », les mots qui restent en suspend , ses souvenirs.
C’est aussi un livre sur le début du deuil.
« Je ne suis pas sortie de ma nuit » est la dernière phrase que sa mère a écrit c’est pour cela que le titre a des guillemets.
« La dernière fois que j’ai écrit « maman est morte ». L’horreur. Je ne pourrai jamais écrire ces mots dans une fiction. » page 115
Voilà un livre qui lève les tabous et qui libére une parole qui n'a longtemps pas eu sa place et pourtant elle constitue un précieux témoignage sur la condition des femmes dans les années 60.
Alors étudiante et célibataire, Annie Ernaux tombe enceinte à une époque où l'avortement est interdit et puni par la loi mais elle ne désire en aucun cas garder cet enfant. L'événement c'est le récit de cet épisode de sa vie qu'elle a longtemps gardé pour elle et dont elle n'arrivait pas à parler bien qu'il l'accompagne quotidiennement. L'écrire c'est libérer la parole aussi bien que témoigner.
L'auteur raconte la vie de son père. C'est le témoignage d'un autre temps, celui du début du XXème siècle. Ce papa dont elle a parfois honte, n'a jamais perdu ses manières de paysan, même quand il a trouvé une place en tant qu'ouvrier, puis est devenu commerçant. Quant à lui, il est certes fier de sa fille mais honteux vis à vis des autres : leurs filles travaillent pendant que sa fille apprend... Et travailler, c'est avec ses mains, pas avec sa tête.
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