Artiste plasticienne et écrivaine, Clémentine Mélois s’amuse avec les images comme avec les mots, passant avec délicatesse de ses pastiches visuels à l’écriture proprement dite.
A Manosque où elle était artiste invitée par le Festival des Correspondances, on pouvait croiser ses créations ludiques et malines au détour d’une rue, à l’ombre d’un arbre... A chaque fois, le même ravissement devant son inventivité pour jouer avec des couvertures et des titres de livres qu’elle sait regarder autrement et réinventer pour nous.
Ce rapport à la lecture et cette volonté de partager ses émotions livresques sont également au cœur de Dehors, la tempête (Grasset, 2020).
Clémentine Mélois a eu la grande gentillesse de nous accorder un entretien où elle revient sur ce délicieux livre que nous tenions absolument à partager avec vous, tant il correspond à merveille à ce que nous vivons ensemble sur ce site, grâce à vous qui lisez et partagez vos émotions littéraires avec tant de passion et de curiosité…
Chères lectrices, chers lecteurs, attention, voici un livre qui risque bien de parler de vous !
Entretien avec Clémentine Mélois pour Dehors, la tempête
- Qu’y a-t-il à l’origine de Dehors, la tempête, comment est né ce livre ?
Je voulais écrire un livre dans lequel on suivrait la pensée d’un lecteur pendant qu’il est en train de lire. Je suis membre de l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle, groupe fondé par l’écrivain Raymond Queneau et le mathématicien François Le Lionnais en 1960 et actuellement présidé par Hervé Le Tellier, Prix Goncourt 2020 – NDLR). Au départ, il y a ce magnifique livre d’Italo Calvino Si par une nuit d'hiver un voyageur. On y on trouve 11 fragments de textes, 11 débuts de livres avec des personnages différents. A chaque fois, Calvino s’arrête et joue sur la frustration du lecteur : et à chaque fois, on est attrapé. J’avais un sentiment de frustration terrible face à cet écrivain qui jouait un peu avec les nerfs de son lecteur. Moi, au contraire, je voulais suivre ce qui se passait quand on est en train de lire : ce qui évoque des souvenirs, ce qui suscite des sensations, les manies qu’on a… Ce sont ces choses assez dérisoires qui rappellent l’infra-ordinaire (voir Georges Pérec – NDLR), un thème qui m’intéresse particulièrement. Toutes ces choses dont on ne parle pas mais qui sont communes à tous les lecteurs : c’est ça que je trouve extrêmement touchant.
Nous avons tous des habitudes, liées au classement des livres, au fait de les sentir, aux souvenirs associés, aux goûts et aux odeurs qu’ils évoquent, à l’enfance… Par exemple, tout le monde - même les gens qui n’ont jamais lu Proust - connaît la madeleine de Proust car il a été le premier à décrire cette sensation qui consiste à avoir un souvenir extraordinaire qui surgit d’un seul coup, simplement grâce à cette petite madeleine.
Ce livre parle de la lecture et parle à tous les lecteurs. L’exemple que j’avais sous la main, c’était moi en tant que lectrice, mais en transmettant cette expérience personnelle je voulais parler à tout le monde. J’espère que c’est le cas et que même si on n’a pas les mêmes références, même si on n’a pas lu l’un de mes livres fétiches comme Le Seigneur des Anneaux par exemple, les mêmes effets peuvent avoir été provoqués par d’autres livres, chez d’autres lecteurs.
- Il y a un âge charnière, à la fin de l’enfance, à l’adolescence, où on est particulièrement saisi par ses découvertes littéraires ou artistiques ?
Ça continue encore pour moi aujourd’hui ! C’est associé à la forme du livre, aux éditions, et c’est d’ailleurs ce sur quoi j’ai joué dans mon livre Cent titres, avec les couvertures détournées. J’ai détourné les livres de ma bibliothèque dans des éditions de tous les âges. Par exemple, pour L’écume des jours, c’est l’édition 10/18 dans laquelle j’ai étudié le livre quand j’étais en troisième. C’est une édition qui n’est plus publiée aujourd’hui, mais c’est ça pour moi, L’écume des jours.
Il y a des modes évidemment : si un film est adapté d’un roman, le livre se retrouve avec l’affiche en couverture. Pour moi, ce n’est pas possible si je l’ai découvert dans une autre édition ! C’est de toutes ces petites manies-là dont j’avais envie de parler, c’est de ça dont il est question dans Dehors, la tempête. Ce n’est pas une théorie littéraire, une analyse savante ou universitaire - je n’ai pas cette prétention. Ce sont simplement des petites choses qui sont pour moi absolument essentielles et constitutives de ce qu’est le bonheur de la lecture.
"Une communauté de gens qui ne se connaissent pas et qui ont en commun cet amour pour la lecture.
C’est ce que vous faites avec votre site Lecteurs.com !"
- Le résultat est à la fois très intime, puisqu’on rentre dans vos souvenirs et qu’on découvre vos sensations, mais il y a également une volonté d’universalité, une envie de partager…
C’était compliqué pour moi. Je me suis forcée à parler de certaines choses, comme la jardinière de légumes de ma tante Jacqueline par exemple : a priori, tout le monde s’en fout, ça n’a aucun intérêt ! Mais ce qui m’intéresse, c’est qu’à travers cette jardinière, on aborde les souvenirs d’enfance de tout le monde. Je suis artiste et écrivaine, et comme dans le travail de Christian Boltanski, il y a cette universalité.
Je suis extrêmement touchée, dans les récits, quand je sens qu’il y a une sincérité de la part de l’auteur. J’en parle dans Dehors la tempête, l'auteur livre quelque chose de lui-même qui n’est pas froid. Encore une fois, on se fiche de mes souvenirs, mais s’ils peuvent évoquer quelque chose à quelqu’un que je ne connais pas, et que ce lecteur puisse se dire « Ah mais moi aussi, j’ai ressenti ça », alors j’ai l’impression qu’on appartiendra ainsi à une grande communauté. C’est d’ailleurs ce que vous faites avec votre site Lecteurs.com ! Une grande communauté de gens qui ne se connaissent pas et qui ont en commun cet amour pour la lecture. Cela a peut-être un côté un peu naïf mais je trouve que c’est extrêmement touchant… Parler de soi, parler de la lecture, c’est parler à tous les lecteurs.
Suite à la publication de ce livre, j’ai reçu beaucoup de témoignages de lecteurs qui m’ont dit « mais moi aussi, je respire les livres ! ». Si on n’en parle pas, on peut croire que c’est bizarre. D’autres me confient « Ah, moi je classe ma bibliothèque autrement », « moi aussi j’ai des souvenirs associés à ce livre »…
- Est-ce qu’il y a là une volonté de désacraliser le livre, tout en proclamant votre amour pour les textes ? Montrer qu’on peut jouer avec, comme dans vos détournements d’ailleurs ?
Oui, il y a une volonté de le désacraliser. Je considère qu’on est la somme de plein de références différentes, qu’on évolue dans notre époque. On peut regarder la télévision, aller au supermarché, lire un livre de philologie… tout en étant la même personne. Je ne vois pas pourquoi il faudrait s’interdire de mélanger toutes ces références qui pour moi, sont aussi riches. J’adore raconter des blagues mais aussi lire des textes très complexes et me poser des questions.
Et de la même façon, il y a de l’humour dans mon travail mais il y a aussi une grande gravité. Pour moi, tout cela ne s’oppose pas, ne s’annule pas. Pour ce qui touche à la littérature, il y a souvent une idée d’élitisme, de sacralisation : il faut en parler avec gravité, on ne peut pas en rire, en parler avec simplicité ou légèreté…
Tout ceci est quelque chose qui fait partie de moi, je lis des livres comme je bois de l’eau.
- L’un des chapitres du livre s’intitule « Ce qui restera ». Vous vous y interrogez sur ce qui subsistera de tout ce qu’on écrit...
Les premiers textes antiques qui restent, ceux que les archéologues découvrent, ce sont des livres de comptabilité, des décrets, des choses comme ça… Ce n’est pas une question si anodine que ça, mais je me demandais simplement ce qu’on retrouverait dans des milliers d’années – à condition que l’humanité résiste jusque-là. Ce ne seront peut-être pas des livres de la rentrée littéraire mais un rapport de stage, pourquoi pas ? Tout cela reste de l’écriture.
- Et que voudriez-vous qu’il reste de votre livre ?
Ce n’est pas une grande œuvre littéraire, mais plutôt quelque chose qui est de l’ordre de l’impression. J’ai envie de partager quelque chose, un sentiment, une sensation avec d’autres personnes. C’est une question de partage et de connivence, un livre qui parle au lecteur pour qu’il se dise « ah, c’est vrai, je ne m’étais pas posé cette question », ou encore qu’il s’arrête un instant et s’interroge sur ses habitudes, ses pensées quand il lit. Par exemple, on peut se dire que le Commissaire Maigret boit énormément d’alcool pendant ses enquêtes !
Ce n’est pas un livre politique ni une histoire qui importe, mais on passe un moment en compagnie des livres, de ces questions-là, et c’est déjà très bien je trouve. C’est à cela aussi que ça sert, la lecture : on s’est assis un moment et on l’a passé avec quelqu’un qui raconte une histoire.
Simenon revu et corrigé par Clémentine Mélois, Manosque 2020
- En évoquant Tolkien, vous expliquez le sentiment bizarre qui était le vôtre à l’époque, celui d’avoir lu le texte de fiction ultime, Le Seigneur des anneaux, après lequel plus rien ne pouvait avoir de valeur.
C’est tout à fait ça. J’avais 12 ans, et on prend des grandes décisions à 12 ans ! J’ai été extraordinairement ébranlée par cette lecture qui pour moi contenait tout. Il y avait du récit, il y avait des langues, de la cartographie, de l’Histoire, de la mythologie. Tolkien a créé un monde et je me suis dit qu’après ça, toute lecture de fiction serait forcément une déception. J’ai donc décidé d’arrêter d’en lire.
Heureusement, cette décision-là n’a pas tenu, mais c’est ce qui fait que j’ai commencé à lire beaucoup de poésie, par goût des mots et parce que c’est une autre façon d’accéder au texte. Dans Dehors la tempête, je parle de ce rapport à la poésie, de cette vision qu’on peut en avoir quand on ne la connaît pas. On dit de tout « c’est tellement poétique, cette scène est poétique », et c’est un peu vidé de son sens. Qu’est-ce que c’est que la poésie ? C’est un peu comme de dire « c’est surréaliste », mais qu’est-ce que cela veut dire ? Les mots ont pour moi beaucoup de sens. Au restaurant, on entend parfois « Je vais partir sur un fromage de chèvre » et pour moi c’est très fort : il y a d’autres moyens de transports plus indiqués !
Tout cela est une sorte de fil de pensée, de digression, de méandre, à partir de la question de la lecture et du texte.
- Dans Haute fidélité, l’écrivain britannique Nick Hornby s’appuie sur des listes, des compilations de chansons qui s’adressent à des personnes ciblées et avec un but précis. La même chose est-elle possible avec des textes ? Pourriez-vous choisir 5 ou 10 textes pour une personne précise ou alors, préférez-vous dire « Voici mes 10 livres préférés » ?
Je ne peux pas lister mes 10 textes préférés. De la même manière, je n’ai pas de tatouage car je serais incapable de choisir une image au détriment d’autres. Il m’est très compliqué de conseiller des livres. Je peux dire « j’ai beaucoup aimé ce livre » mais affirmer « tu devrais le lire »… Cela dépend tellement des personnes et des moments de leur vie. D’ailleurs, soi-même, quand on relit un livre, en fonction de l’âge ou de l’humeur, on projette tellement de choses.
On peut parfois se dire « ce livre m’a fait penser à toi » et cela peut marcher avec des amis très proches, qu’on connaît très bien. En réalité, quand on offre un livre, on parle de soi, c’est généralement un livre qui nous a plu. On a tellement aimé un livre qu’on l’offre à des amis et parfois, ça tombe à côté. On s’engage et cela engage aussi la personne à qui on l’offre. Par exemple, je recommande dès que je le peux la lecture de Moby Dick à mes amis et j’ai droit à des « On est à la page 190, il ne s’est encore rien passé, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? »
Par ailleurs, j’ai un rapport passionnel à la lecture. J’ai fait les Beaux-Arts, je n’ai pas fait d’études de lettres ni universitaires. Personne ne m’a jamais imposé de lectures, je n’ai lu que ce que j’avais envie de lire et donc ce sont des lectures un peu au hasard.
On est à Manosque ici, et Jean Giono était justement un lecteur autodidacte. C’est ce qui est intéressant, aussi : où nous portent nos goûts, les conseils qu’on nous donne…
- Ces Correspondances de Manosque, justement. Quel est votre ressenti par rapport à cette édition, aux rencontres que vous avez pu y faire cette année ?
C’est un festival que j’aime bien, c’est la troisième fois que j’y suis invitée. La programmation est très riche et c’est très chaleureux, bon enfant. On rencontre des lecteurs, il y a des spectacles le soir… On passe 4 ou 5 jours entourés de littérature, avec des amis auteurs et d’autres qu’on ne connaît pas encore.
En ce qui concerne cette édition en particulier, c’est formidable que les Correspondances aient pu être maintenues alors que tant d’autres festivals sont annulés, et il y a du monde.
Les librairies n’ont pas désempli (l’interview a été réalisée fin septembre 2020, avant le deuxième confinement – NDLR). Je vis à Nantes et il y a la queue tous les jours. Cela montre que bien sûr, le livre a encore une raison d’être, les gens ont toujours envie de lire et c’est quand même très rassurant. On voit tous ces conseils de lecture, ces Top 10… et de ce point de vue-là, c’est quand même encourageant !
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
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On aime, on vous fait gagner des exemplaires du livre Dehors, la tempête, de Clémentine Mélois !
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de Dehors, la tempête, de Clémentine Mélois aux éditions Grasset.
Pour participer, à votre tour de nous parler d’une sensation singulière, d’une manie que vous auriez avec vos livres, d’un attachement particulier à une édition qui représente pour vous quelque chose de particulier…
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Vous avez jusqu'au 31 décembre.
Merci pour votre participation et bravo aux gagnants ! Votre livre vous parviendra dans les prochains jours :
Colette LORBAT ; Zabouille ; Dominique Sudre ; Amelielit ; Frederique Letilleul
A découvrir aussi : Bon pour un jour de légèreté,
sorti le 4/11/2020 chez Grasset. Un drôle de journal visuel du confinement, poétique et décalé.
Bonjour,
Ravie de participer à ce concours.
Si je dois parler d'une sensation singulière à la lecture: ce serait sûrement de décrire "son pouvoir d'attraction". C'est l'été, il fait un temps magnifique, je suis en vacances dans un cadre idyllique et ai une multitude d'opportunités d'activités qui s'offrent à moi...et mon obsession va être " mais à quel moment je vais pouvoir me plonger dans mon livre"!
Concernant mes manies autour des livres. Que dire. Face à ma bibliothèque qui représente un véritable hâvre de paix visuel et mémoriel, pas de classement. Ni par auteur, ni par édition, ni par genre littéraire. J'ai besoin d'avoir une PAL conséquente, me rassurer qu'aucune "rupture de stock" ne sera possible entre deux lectures. Mais aussi pour le plaisir que me procure ce choix auquel je tiens, un moment de délectation . Qu'est-ce qui guide mon choix à ce moment là...l'histoire souvent, la curiosité d'un pays dont je découvre les coutumes également, l'envie d'un genre littéraire opposé à ma précédente lecture certainement. De la diversité encore et toujours afin de d'animer ma curiosité.
Alors oui j'aimerai découvrir cette auteure que je ne connais pas et qui propose d'évoquer dans son livre toutes les réactions intimes d'un lecteur pendant sa lecture
La factrice a déposé le livre dans ma boîte... Merci.
Je me suis totalement retrouvée lorsque j'ai lu les préliminaires.
J ai besoin d etre avec des livres autour de moi ,toute petite la lecture est avec moi j'ai gagner des prix d ecole ,la passion a etait toujours en moi je ne peu pas l arreter c est un plaisir immense
La littérature est le lieu de l'intime. En relisant à l'ombre des jeunes filles en fleurs, tome 2 de La recherche, j'ai réussi à revenir sur les lieux où j'étais en le lisant il y a plus de vingt cinq ans. Je me revois dans le RER A tenant la barre d'une main et le livre dans l'autre. Je retrouve les sensations que j'avais ressenties le soleil de la petite plage de Balbec me revenait en mémoire, et la lumiere dans les cheveux des jeunes filles. Le temps s'est figé. Je serais ravie de découvrir cette auteure, avec laquelle j'ai au moins un point en commun, Nantes. Merci pour ces découvertes.
Bonjour, je tente ma chance car je suis passionnée de lecture et j'adore les livres. Bonne journée
Suivre un lecteur, être dans la tête d'un lecteur, quelle idée originale !!
Les livres sont mes amis et je ne les mets pas à la porte. Même un livre qui ne m'a pas plu a une place sur mes étagères. OK, pas sur le devant, mais quand même, il est mon invité. C'est pour cela que j'aime le livre papier. Le tenir entre mes mains, le renifler, tourner les pages,l'annoter, le corner.
Quant au classement... d'abord par ordre bêtement alphabétique et cela se complique lorsque j'ai plusieurs livres d'une même maison d'édition, je les regroupe. Enfin bref, c'est compliqué, mais j'aime les caresser, les sortir, relire la 4ème, lorsque je passe devant la bibliothèque qui est dans le couloir.
J'apprécie les maisons d'éditions dites indépendantes, l'Iconoclaste, Serge Safran, Métailié, Verdier, Le Tripode, Elyzad, Belleville.... et suis plusieurs auteurs.au gré de leur pérégrination ou de leur fidélité à une maison d'édition.
Un livre est quelque chose de très sensuel, de vibrant, ce n'est pas une chose inerte
Ma bibliothèque a une partie entièrement consacrée aux livres qui parlent de la passion de lire et des livres. Cela représente pour moi le terreau de la passion quotidienne qui m’alimente dans ma profession. Je suis toujours fascinée par les points communs de la passion du livre tout en étant pourtant des activités aussi individuelles ! Avec les années je m’aperçois que je développe deux biblio pathologie : le besoin de collectionner les livres papiers pour l’odeur du livre, pour le bruit des pages et les graphismes artistiques mais également le besoin de collecter, recueillir un maximum d’ouvrages numériques sur moi pour ne jamais manquer...partager cela avec Clémentine Melois me permettra peut-être de me sentir moins seule ?
Toujours un livre à portée de main, ma pal dans la chambre et le plaisir d'hésiter avant dans choisir un nouveau. Trainer dans une librairie et trouver au hasard une pépite qui va me ravir. En parler ensuite avec ma fille et connaître son ressenti. Alors une auteure qui parle de la lecture, je prends !
Bonjour
Après leur achat, Je garde mes livres plusieurs jours avant de les lire. J'adooore cette période de latence. L'impatience grandit. Ce temps fait partie intégrante du plaisir de ma lecture. Merci pour ce concours.
Bonjour, Merci pour ce concours. Alors oui j'ai très envie de découvrir ce livre car "Ce livre parle de la lecture et parle à tous les lecteurs". Mon rapport aux livres ? Petite, je n'aimais pas lire, cela m'ennuyait, d'autant plus que j'étais contrainte de lire les livres du programme scolaire !! Je ne connais donc pas cette sensation de lire cachée sous la couette avec une lampe de poche. Et puis, ma passion pour la lecture et mon amour pour les livres se sont enfin révélés... grâce aux transports en commun. Trouver un moyen pour passer ce temps perdu. 1 livre puis 2 puis.... Et voilà. Maintenant je les dévore, je les aime, je les chéris, je les garde précieusement, j'aime leur odeur, les toucher, les sentir, et ils me le rendent bien car toutes ces aventures et ces voyages qu'ils m'offrent... et de fil en aiguille je suis devenue blogueuse passionnée... Voilà mon rapport aux livres, un rapport amoureux et passionnel. J'espère beaucoup gagné cet ouvrage. Merci et bonnes fêtes ;-)
Bonjour.
S’il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Quand je pars en vacances, je prends toujours beaucoup de livre.
J'essaye de choisir un marque-page assorti à la couverture du livre !
Ma manie est d'acheter des livres de poche et lorsque le livre me plait vraiment de le chercher en belle édition afin de laisser à mes enfants et petits enfants une belle bibliothèque, je laisse ensuite les livres de poche à disposition dans les boites à livre pensant faire le bonheur de quelqu'un. J'ai eu un coup de foudre pour la lecture à 6 ans et ça ne m'a jamais lâchée
Bonsoir,
J'ai toujours préféré le livre papier au livre "numérique". De plus je suis très attaché au livre de poche. Ceux-ci sont tous de la même taille, on peut en faire des piles et ils sont très faciles à manipuler, ranger, classer ou à transporter. Je les trouve esthétiquement beaux et chacun d'entre eux me rappelle une émotion, un instant de bonheur ou de tristesse, un souvenir.
Hello,
Ah mais si vous voulez qu'on vous parle de nos petites manies littéraires, nous serions encore longtemps ici à en discuter. :)
La mienne est assez "classique" : ranger mes livres par maisons d'édition, par continent, par couleur de jaquette.
Et ensuite la fameuse pile à livre dans un coin de ma biblio, celle des BD.
Vous demandez à n'importe quel lecteur, il vous parlera avec amour de ses "manies".
Et puis, les contempler de tps en tps, les choisir, les poser, les ouvrir....bref, un lecteur et ses manies :)
Un bonheur....
Ma manie pour les livres placer mon livre sous mon oreiller quand le sommeil arrive.
Ma manie pour les livres? Les ranger par maisons d'éditions... Et un petit coup de coeur particulier pour les Folio qui me rappellent mes années d'étudiantes! Je participe volontiers!
ce livre doit être passionnant et les amoureux de la lecture doivent se retrouver dans celui-ci.
Que de souvenirs doivent réapparaitre !!!!! j'ai très très envie de plonger dedans ..... si la chance est avec moi bien sûr .....
Ce livre attise ma curiosité moi qui les adores par dessus tout je tente ma chance
Les livres font partie intégrante de ma vie, ils me procurent une joie et un plaisir immense, j'en ai partout et plus j'en ai plus je suis heureuse.
Les livres sont mes premières amours. Enfant j'en recopiais des pages entières. Certains ont des dressings bien ordonnés, moi j'ai des bibliothèques thématiques. Quel bonheur de choisir un livre comme on se prépare pour un premier rendez-vous. Le relire c'est faire remonter à la surface des pans entiers de souvenirs. Mes livres je pourrais en parler pendant des heures, les prêter, faire partager mes passions mais en aucun cas les jeter.
Je participe avec plaisir.
Bonjour,
des manies avec mes livres, j'en ai plusieurs, la première étant de les classer par auteur.
Je suis une amoureuse des livres papier car j'aime sentir le poids du livre entre mes mains.
Seul problème, ma bibliothèque a ENVAHI ma maison et j'ai du me résoudre au bout d'un moment à me séparer de quelques uns pour en accueillir de nouveaux.
J'ai donc créé une bibliothèque participative au travail et elle compte maintenant plus de 400 titres car mes collègues ont adoré ce principe de partage de lecture qui permet de faire découvrir (et de découvrir soi même de nouveaux titres et auteurs (es)
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !
Je participe avec plaisir et il y a beaucoup d amour à partager et de découvrir cet auteur que je ne connais pas un plaisir de lire
Je participe avec plaisir à ce concours car un livre qui parle de livres c'est original.
J'aime reprendre mes livres de temps en temps dans ma bibliothèque et en laissant glisser mes mains dessus je retrouve mon émotion du moment. Certains livres me paraissent fades mais d'autres me font l'effet d'électrochoc et me ramènent à l'instant de leur lecture. Relire une page ou deux et me voilà transporter dans mon monde imaginaire. C'est pour cela surement que lorsque je prête ou offre un livre j'offre ou je prête aussi un peu de mon histoire.
Merci pour ce concours.
personnellement, j'aime bien garder les livres qui m'ont pls, même si je ne les relis pas une deuxième fois
Incroyable !! J'ai eu le même sentiment en découvrant Tolkien, vers 11 ans , je me disais que jamais je ne pourrai trouver mieux ou , au moins aussi bien ! Je n'osais plus lire de fantastique de peur d'être déçue mais j'ai repris ce type de lecture et je n'ai jamais trouvé équivalent !
Mais j'en ai lu quelques uns de plaisant.
Très envie de découvrir ce partage d'impressions en compagnie de la lecture. Mon rapport à la lecture est un indispensable de vie et le partage de mes ressentis l'est tout autant. J'accueillerais donc avec bonheur ce livre entre mes mains pour ensuite en partager mon propre ressenti.
Après avoir eu le plaisir de découvrir les détournement littéraires de Clémentine Mélois à Manosque, ce serait formidable de pouvoir découvrir aussi son écriture avec "Dehors, la tempête". Merci pour cet interview.
J'aime particulièrement les livres papiers, et je prends toujours un marque page en fonction de la taille du roman. Des livres que je classe dans ma bibliothèque par maison d'édition et par auteur, ce qui est catastrophique car cela veut dire réorganiser en permanence ! et quand les auteurs changent de maison d'édition, quel cruel dilemme.
Amoureuse des livres et de la lecture! Un amour depuis toujours et pour toujours. De plus, je ne suis pas jalouse de cet amour et je suis partageuse.
Cette auteure nous fait effectivement une belle déclaration d'amour!
Ah LIRE , LECTURE , deux mots dont je raffole. Mes habitudes , lire sur mon divan orienté vers la lumière naturelle , dés la première page , quelque soit le style, je sens cette fièvre qui me gagne, mon cœur qui bat plus vite , comme si j'allais percer un secret . Chaque histoire est comme un moment d'un rêve , comme si j'étais transportée dans un monde parallèle où je peux ressentir la tristesse , la joie , l'émerveillement , la colère et quand l'heure de revenir à la réalité arrive , je reste un moment perdue dans des débats infinis , que je ne partage un moment qu'avec moi -même , le temps de reprendre pied , de me dire si que ce soit arrivé ou non ,il faut que j'en parle. Et me voilà partie à refaire le monde sous les yeux étonnés , ravis ou affolés de ceux qui m'entourent.
Voilà pourquoi j'aimerais découvrir Dehors la tempête de Clémentine... Belles lectures . Prenez soin de vous
Un livre qui "parle" avec des images et des mots sur la lecture intime et universelle ça me parle aussi!
Cette écrivaine artiste plasticienne nous offre un voyage avec les livres et dans les livres !
Je ne peux vivre sans livres, c'est une évidence!
C’est aussi essentiel pour moi que de boire, manger,dormir.
Un besoin vital !
Ce livre ma parle énormément; je suis entourée de livres : bibliothèque, chevet, fauteuils; ils me réconfortent, me rassurent .je possède une pile énorme à lire mais je me sens plus forte de les avoir. J'aime les toucher, le grain du papier et avant toute lecture, je lis la page 60 pour m'imprégner du style, de l'écriture, du rythme.
Ce sont des talismans et j'ai beaucoup de mal en m'en séparer.
Je suis très curieuse du livre de Clémentine Mélois .
Bonjour à tous les lecteurs !!
Je tente ma chance pour gagner Dehors, la tempête, de Clémentine Mélois aux éditions Grasset.
Je choisis le marque-page pour le lire en ayant un grd nombre !
Je sens l'odeur de mon livre, je le classe dans ma bibliothèque une fois lu, par auteur, collection, maison d'édition, thèmes ...
Ah les livres et moi, toute une histoire. Partout où je vais, il y en a un qui m'accompagne, un vrai compagnon de vie qui va ainsi partager mes journées, comme ça dès que j'ai 5 minutes, hop, je l'ouvre et plonge dedans, quelques fois ces 5 minutes débordent en 10 minutes (et plus si affinités). Ensuite je le range soigneusement dans ma bibliothèque ou il part en prêt chez un(e) voire plusieurs ami(e)s puis me revient, à chaque fois plus riche de nouvelles rencontres.
J'ai besoin d'avoir des livres autour de moi, tout le temps. Chez moi, il y en a partout ! Dans ma chambre, dans mon bureau, dans la cuisine, dans le salon, dans le grenier... Par-tout ! Et quand je pars en vacances, j'en prends toujours beaucoup trop. Je le sais, mais j'ai besoin d'avoir une "petite" sélection pour piocher dedans suivant mon humeur.