"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Janvier 1912, sous une pluie diluvienne, Matisse arrive avec Amélie, son épouse, à Tanger.
Au cours des deux séjours qu'il y effectuera, il découvre peu à peu cette ville bâtie entre l'Atlantique et la Méditerranée et d'où il repartira avec une vingtaine de toiles, de dessins et une soixantaine de carnets et d'études.
Il y fera la connaissance de la lumière douce, des couleurs vives, de paysages luxuriants et de ses habitants, en majorité des Marocains, des Espagnols et des juifs. Mais s'il y trouve du plaisir à créer, il sera notamment confronté à l'absence de modèles féminins nécessaires à son travail.
Sous forme d'une longue lettre, ce récit, qui se déroule à la veille de la Grande Guerre, s'attache, à partir de faits réels et de la correspondance du peintre, à retracer, entre autres, ses rapports avec Zorah, la jeune prostituée qui finira par poser pour lui.
Outre le portrait d'une époque et d'une ville singulière, Abdelkader Djemaï, mêlant la fiction et le quotidien, évoque aussi, dans ce livre qui porte le titre d'un tableau de Matisse, la figure de son grand-père paternel et Oran, sa ville natale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !