"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Carl ne parvient pas à admettre la mort d'Andrea. Tandis que Rick fait au mieux, Maggie n'accepte pas sa décision de laisser Negan en liberté et le fait étroitement surveillé. Eugene contacte Stephanie par radio et ils conviennent de se rencontrer. À la suite de ces tragiques événements, Rick envisage d'établir une communauté dans l'Ohio. Une nouvelle ère débute pour les survivants de l'apocalypse...
Cet album termine un cycle. Nous pouvons dire que nous étions dans un deuxième cycle, après la bataille contre Negan, et les chuchoteurs dans celui-ci sont exterminés. Le moment de la reconstruction est à nouveau au programme, Rick confirme son statut de dirigeant. Malheureusement, des événements tragiques ont lieu, et surtout des réactions assez bizarres de quelques personnages importants. La saga est au terme de cet album une très bonne saga, qui inspire énormément. C’est sans aucun doute l’une des meilleures séries, sachant que nous en sommes au 29ème épisode. A cela, il faut ajouter que le graphisme s’est nettement amélioré depuis les derniers albums. Tout est bon, rien à redire.
Alors que le volume 20 est annoncé, j’ai bien apprécié celui-ci, dix-neuvième du nom, intitulé La ligne blanche car je l’ai trouvé – tout est relatif - plus apaisé, plus calme, avec davantage de moments de réflexion et de nostalgie. De même, le souvenir des disparus est affiché, comme l’homosexualité, à plusieurs reprises.
Le scénario de Robert Kirkman est toujours remarquablement servi par les dessins de Charlie Adlard, bien secondé par Stefano Gaudiano (encrage) et Cliff Rathburn (trames et niveaux de gris). Tout cela trouve sa force dans les pleines pages et même dans des doubles pages du plus bel effet.
D’entrée, Carl se confie, dit ce qu’il a sur le cœur, rappelle qu’il avait dû tuer Ben, un gosse devenu dangereux, ajoute qu’il appelait Andrea « Maman » et se recueille devant sa tombe. Le départ de Negan, voulu par Rick, plombe l’ambiance et c’est Dwight qui sème le trouble car jaloux du pouvoir du père de Carl : « Tu as fait ton temps et tu as perdu pied. »
La source des mystérieux messages radio commence à s’éclaircir et c’est Michonne qui se met en route avec Magna, Eugene, Siddik et Yumiko pour aller rencontrer ces autres survivants, dans l’Ohio.
Comme il faut toujours de nouveaux personnages pour que la série ne sombre pas, voilà Juanita Sanchez, dite Princesse, rencontre étonnante d’une personne qui vit seule depuis un an et nous livre une belle tirade sur les minorités :
« Quel mot à la con. Quand on y pense… Pas vrai ? On était moins nombreux, alors on était des minorités. C’est tellement négatif… Comme si le mot avait été inventé pour qu’on soit méprisé direct. Il y aurait eu tellement d’autres options… Je veux dire… On est moins nombreux. Alors ça nous rend un peu « uniques » ou « spéciaux », quoi, les deux me conviennent. Ou « rares », ça aurait été mortel… »
Princesse est magnifique et apporte un souffle d’air frais pendant que Negan rend hommage à Lucille puis surprend beaucoup.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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