80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Deux jeunes Cubaines se rencontrent dans l'avion qui les emmène vers le Brésil pour un séjour autorisé d'études. À la fin de leurs visas, elles décident de ne pas revenir et pour des raisons différentes sans aucun rapport avec la politique, de trouver une place ailleurs dans le monde. Lucia se marie à un homme d'affaires italien et s'installe à Rome, Circé cherche "sa" ville, l'endroit où elle sera "chez elle".
Au moment où le roman commence, Circé arrive chez Lucia et s'installe "à la cubaine" pour un temps indéfini, en compagnie de son petit garçon et d'un bonsaï. Elle donne à lire à Lucia son journal de bord. Au fil de la lecture, Lucia découvre que son amie est plus vulnérable qu'elle ne l'imaginait, et de leurs conversations naissent des changements de point de vue sur les événements qu'elles ont vécus en commun, qui les font évoluer toutes les deux. Plongée subtile dans les méandres de l'amitié féminine, voyages de rencontres en rencontres de Sao Paulo à Mexico, Madrid ou Rome, vision caustique de l'exil et des attentes des autres à l'égard des exilés, en particulier cubains, regard sans inhibition porté sur les sociétés et les mentalités européennes, Karla Suárez écrit ici un roman plein de vitalité et d'ironie, dans lequel les personnages évoluent au conta ct les uns des autres et font par là même évoluer le lecteur. Dans un style direct, nourri de sensations et de musique, voici le roman dynamique et vital d'une jeune romancière cubaine et grande voyageuse pleine de curiosité pour le monde qui l'entoure.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année