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Indéniablement, René Blanchard avait le profil de l'emploi: sympathiquement désoeuvré, sans ressources, doté d'une crédulité coupable. Aussi, lorsque l'irrésistible Antonella le réhabilita dans son rôle de prédilection, il s'en trouva presque flatté. En se disant, comme pour se rassurer, que les risques du métier lui vaudraient tout au plus de passer l'hiver au "Château". Son métieroe Prête-nom. Pas très glorieux, je sais. Mais que voulez-vous... Quand on dispose de références qui n'intéressent personne - personne d'autre que des escrocs - trouver un boulot honnête, c'est plus facile à dire qu'à faire. Alors il a mordu, ce pauvre Blanchard. Et pour tout dire, il a carrément croqué! Bref, tout était pour le moins pire pas dans le meilleur des mondes jusqu'à ce jour fatidique. Celui où la belle s'évapora. Laissant au fantoche le soin de payer les violons du bal. Cette intrigue insolite, formidable prétexte à l'invitation au voyage, conduira le lecteur jusqu'au coeur d'une île empreinte de mystère. Mais toujours en sortant des sentiers battus. L'auteur pousse à son paroxysme un thème jusque là méjugé: celui du candide prête-nom, fourvoyé dans la pire des culpabilités. Celle des autres, bien sûr...
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