Véronique Mougin : "ma bibliothèque idéale ? un échantillon de ce que j'aime lire, à savoir..."
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine à recouvrir les sols de parquets ou de carrelages, tous les corps de métier défilent : maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... Tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible, tandis que les fantômes de son propre passé émergent peu à peu. « Je compris trop tard que je ne possédais pas les ressources physiques et morales suffisantes pour résister à ces hommes endurcis et endiguer l'avalanche de catastrophes que tous ces corps de métier s'ingénièrent à déclencher. Les pièges de cette aventure se sont un à un refermés sur moi et m'ont totalement anéanti. De cette longue et épuisante bataille, je garde un souvenir terrifiant et voue encore une haine aveugle, tenace et féroce, à certains de mes bourreaux. Et pourtant, aussi bizarre et incompréhensible que cela puisse paraître, je suis aujourd'hui fier d'avoir porté le maillot de cette équipe terrifiante dont aucun homme raisonnable ne voudrait être membre. »
Véronique Mougin : "ma bibliothèque idéale ? un échantillon de ce que j'aime lire, à savoir..."
Le narrateur, le pauvre Monsieur Tanner a hérité d'une propriété.
Le texte déroule une galerie de portraits cocasses d'ouvriers et de patrons de différents corps de métiers qui oeuvrent à la rénovation du bien…
Des lecteurs s'y reconnaîtront tant les déboires sont nombreux.,
Il vaut mieux ne pas entamer la lecture de ce court récit de Jean-Paul DUBOIS si l’on prévoit de se lancer dans des travaux de rénovation. Parce que dans ce cas, le défi nous paraîtra insurmontable.
Paul Tanner raconte, dans ce roman, son expérience des différents artisans du bâtiment qu’il a employés pour la restauration de la maison familiale dont il a hérité. Il les appelle lui-même « ces corps de métiers qui n’ont été constitués que pour concourir à notre ruine » et sa narration, à la fois hilarante et pathétique, nous dresse les portraits à peine croyables d’une galerie de personnages que l’on n’imagine pas croiser dans la vraie vie.
C’est incisif et drôle, humain mais acide et l’on n’est pas pressé de se trouver immergé dans cette « arène regorgeant de barbares ».
Et si l’on a « eu la chance » de vivre ce type d’expérience, on reconnaîtra sans aucun doute, en chacun de ces personnages hauts en couleurs, des bribes de ceux que nous avons croisés dans notre propre chantier.
J’ai beaucoup ri, même si j’ai souvent grincé des dents, et je recommande sans modération la lecture de Vous plaisantez, Monsieur Tanner à ceux qui retrouveront ce « champ de bataille » dans le chantier qu’ils ont courageusement entrepris de réaliser.
Le narrateur, qu’il est tentant d’assimiler à l’auteur, a hérité d’une vaste maison de famille délabrée. Il se lance dans des travaux de réhabilitation qui vont durer un an et le soumettre à rude épreuve, au contact des différents corps de métier du bâtiment et de leur lot d’incompétents, d’escrocs, d’étourdis et que sais-je encore…
J’ai beaucoup compati et aussi bien ri à la lecture des mésaventures du pauvre monsieur Tanner, malheureusement convaincue que cette comédie ne donne qu’à peine dans l’exagération et que les situations décrites sont somme toute tout à fait vraisemblables. L’auto-dérision combinée à la maestria de la langue française produit ici un délicieux et léger moment de divertissement que l’on regrette de terminer trop tôt, malgré le soulagement du dénouement pour le narrateur.
Voici un livre drôle et bien écrit qui sent le vécu, et qui ne peut que rendre sympathique l’infortuné monsieur Tanner, en qui bon nombre de lecteurs se reconnaîtront aisément. Il serait dommage de bouder le plaisir de cette réjouissante facétie. Coup de coeur.
On sent le vécu de chantier de rénovation !
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Court roman certainement autobiographique qui s'est lu en une matinée.
Entre rires jaunes, sourires gris et quelques soupirs tristes, les mésaventures de ce propriétaire de maison sont racontées avec verve et causticité.
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Qui n'a pas eu de déboires avec les ouvriers du bâtiment, levez haut la main!
On reconnaîtra quelques portraits , souvent caricaturés mais si "justes" que nous avons tous rencontrés lors d'une quelconque rénovation/construction.
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J'ai eu beaucoup d'empathie pour ce propriétaire malchanceux. Le pauvre homme qui n'a qu'une peur, que le toit lui tombe sur la tête....et peut-être aussi la banqueroute. Car gare aux extras qui coûtent un bras, les dépassements d'honoraires, les devis simples qui se transforment d'un coup en facture monstrueuse.
L'enfer ce n'est pas seulement chez les autres, hein!
Une écriture légère pour un chantier lourd....en déboires.
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Lecture divertissante, pince-sans-rire . Evitez tout de même avant un projet de travaux!
En relatant son expérience personnelle face aux artisans du bâtiment lors de la rénovation d’une vieille maison dont il a hérité, Jean-Paul Dubois traduit toutes les vicissitudes, plaisirs et découragements, relations amicales ou conflictuelles, que chacun de nous rencontrons lors de pareille entreprise et qui peut nous rendre la vie impossible le temps des travaux.
Texte plein de réalisme, de vécu et d’humour, délicieusement bien écrit sous forme de journal intime. Les chapitres courts donnent un rythme rapide à ces 200 pages que j’ai lues d’une traite.
Un moment de lecture jovial et agréable.
Livre documentaire-autobiographique sur les artisans véreux du bâtiment.. Assez sympa à lire.
Je l'ai lu pour avoir enfin un livre à lire que je puisse lâcher quand il faut dormir ! Ce roman se laisse lire, on a pitié pour ce pauvre monsieur arnaqué de partout et l'on se demande si le chantier qu'il a mis en route ne va pas finir pas l'achever ! Vraiment impressionnant le nombre de gens malhonnêtes sur qui il a pu tomber !
A faire fuir tous ceux qui rénovent ,,,mais hilarant
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