80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La violence à l'école défraie tous les jours la chronique. Elle est devenue une préoccupation majeure du ministère de l'Éducation nationale et de l'ensemble du corps social : des colloques sont organisés pour réfléchir à des solutions, et des mesures sont prises à tous les niveaux pour encadrer les « barbares » que seraient les nouveaux collégiens et lycéens, mais elles se révèlent trop souvent insuffisantes et inefficaces. Plusieurs fois réédité depuis sa première publication en 1988, ce livre a été le premier à mettre en cause le fonctionnement de l'institution elle-même : il montre que la violence à l'école trouve largement son origine dans la violence de l'école.
La thèse que Bernard Defrance défend depuis près de trente ans commence à être entendue : les violences chaudes, visibles, horizontales et sporadiques (agressions, harcèlements, brimades, punitions...) sont la conséquence des violences froides, invisibles, verticales et continues du fonctionnement institutionnel lui-même, principalement dans les mécanismes de discriminations sociales et dans le modèle imposé de « réussite » scolaire. Si l'on souhaite que les enfants intègrent les exigences du « vivre ensemble », qu'ils apprennent par le vécu que la loi est l'outil de la liberté citoyenne, il est alors urgent que l'école mette en pratique les principes élémentaires du droit ainsi que les exigences de la Convention internationale sur les droits de l'enfant.
Cette nouvelle édition est entièrement actualisée : elle tient compte des dernières études, et les propositions pour agir et prévenir s'appuient sur les évolutions récentes. Une lecture indispensable pour tous les professionnels concernés et pour les parents sensibles aux problèmes de l'école.
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