Cinq romans du moment, qui décortiquent brillamment notre rapport au corps
« Je ne comprends rien sauf que j'ai commencé à aimer trop tard. Je ne savais même pas que c'était politique. » Maxine a vingt-cinq ans. Les personnes de son âge font l'amour, et parfois même des enfants. Lorsqu'elle assiste aux effusions des adolescents du collège où elle officie comme pionne, elle se dit qu'elle a forcément raté quelque chose.
Maxine est timide, vierge et perspicace. Quand sa grand-mère lui offre un stage de théâtre pour faire exister ce corps-momie qui l'entrave, à contrecoeur elle s'exécute. Mais c'est le jour où on lui donne le rôle d'une prostituée dans La Réunification des deux Corées de Pommerat qu'elle prend la mesure de son anomalie. Elle doit se délester de ce fardeau qui l'emprisonne, l'obsède et l'isole. Son corps le réclame, et la société l'exige.
Cocasse et attachant portrait d'une jeune femme en quête désespérée d'elle-même, de l'amour et de réponses sur la nature de son désir.
La Librairie Nouvelle, Orléans Ce premier roman, original et drôle, aborde intelligemment la question de la place du sexe dans nos sociétés, de l'homosexualité et de la confiance en soi.
Librairie Arcanes, Châteauroux Les éclats de rire sont garantis, et les éclats d'émotion aussi.
Librairie de Paris, Paris 17 Dans cette quête désespérée qui la conduira des fonds chlorés d'une piscine municipale à une école du sexe aux Pays-Bas, assaillie par les injonctions qui pèsent sur elle, Maxine trouvera des réponses et surtout, la véritable nature de son désir. L'humour, la tendresse, la précision de Constance Rutherford font de ce premier roman un portrait prodigieux de sa génération et de notre époque.
À propos de l'autrice Constance Rutherford est franco-britannique. Son premier roman a pris forme dans le cadre du master de Création littéraire de Paris VIII dont elle est diplômée. En parallèle de son activité d'autrice, elle exerce comme assistante d'éducation et encadre des ateliers de théâtre mêlant le jeu et l'écriture.
Cinq romans du moment, qui décortiquent brillamment notre rapport au corps
Vierge fait partie de ces "OLNI" Objet Littéraire Non Identifié on croit que ça part dans un sens et finalement non...
Pourtant j'attendais beaucoup de ce livre en lisant la quatrième de couverture. Au fil de ma lecture et malgré quelques bons passages je n'ai pas accroché et ne me suis pas attachée à Maxine son héroïne. Un livre d'une grande originalité cependant, mais la vulve chantante c'était peut-être un peu trop loufoque !
Je scrute mon sexe qui se remet à pleurer aussitôt. Il dit, Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie, c'est illégal comment je m'ennuie. Je ferme les yeux, serre les poings et secoue la tête avec frénésie comme pour me réveiller d'un cauchemar. Ma vulve me parle, comme le chandelier dans La Belle et la Bête, les animaux du Docteur Dolittle ou les jouets d'Andy dans Toy Story. J'ai l'impression d'être au cour d'un générateur de contes Pixar qui aurait dérapé."
Soyons honnête, j'ai eu envie d'arrêter la lecture très vite. Même avant que la vulve de Maxine se mette à parler. Mais je ne suis pas de celles qui laissent un livre en plan. Alors, je me suis laissée apprivoiser par Constance Rutherford et son héroïne de 25 ans, un peu perdue, pionne dans un lycée et mal dans son corps.
"Mes parents sont déçus. Ils aimeraient pouvoir répondre "prof d'anglais","infirmière" ou "avocate" à la question : "Que deviennent vos filles ?'. Des vrais métiers grâce auxquels on remplit son devoir moral, on paye des impôts et on participe à l'entretien de la force publique. Au lieu de ça, ils ont engendré un têtard immutable qui se regarde vivre et s'autoanalyse en permanence."
Un premier roman portrait d'une génération et d'une époque, Maxine, 25 ans, encore vierge : une tare ou une bénédiction ? Pourquoi se conformer obligatoirement à la "norme", en tout cas, ça devient une obsession pour l'héroïne, obsession un peu lassante pour le lecteur. Un roman qui ne restera sans doute pas dans les mémoires, mais l'écriture fluide et envolée me donne envie de voir la suite.
Les trajets en Uber, les conversations sur WhatsApp, les applications de rencontre, les indécisions quant à la vie professionnelle… Certes, tous les ingrédients propres à la nouvelle génération sont là. Mais ce livre va bien au-delà de ces poncifs : il racle le fond de la pensée de cette jeunesse désorientée, incarnée par Maxine, vingt-cinq ans, un mètre quatre-vingt, pionne dans un collège, encore et toujours vierge.
Très rapidement, on devine les petits traumatismes de l’héroïne, glissés au milieu de tous ses autres complexes. Maxine est au-delà de la sincérité. Ses séances chez l’esthéticienne, son rapport au corps, ses cours de théâtre… Même son attachement aux livres est brut. “Les livres m’ont toujours intimidée. Je les ai longtemps associés à tout ce que je ne savais pas. Je les pensais bourrés de mots de dictée comme ‘âpre’ ou ‘brumeux’.”
Maxine ne sait pas. Comment vivre, comment être, comment aimer les autres et comment s’aimer elle-même. Elle couve “une haine de tout ce qui faisait pro ou prêt-à-penser républicain comme le passé simple, les jeux de société, les chaussures Camper avec les lacets en diagonale, France Inter, ces bouffons de Fred et Jamy, les jeux de mots, le théâtre, Dominique Dimey et son droit des enfants, les Fables de La Fontaine, les parents d’élèves à la sortie de l’école, les mamans avec les cheveux courts qui adorent le Burkina Faso et les ateliers d’écriture.”
Constance Rutherford écrit comme on perce un bouton. Ça fait mal et ça gicle.
Premier roman de Constance Rutherford.
Un premier roman avec lequel j’ai eu un peu de mal au début de la lecture.
Je pense que j’ai commencé à apprécier l’histoire vers le milieu du roman.
Disons qu’il y a eu un petit retournement de situation qui a fait que j’ai commencé à apprécier Maxine, la protagoniste principale.
Et à partir de là, c’est un roman que j’ai lu rapidement.
J’ai bien aimé l’histoire de Maxine, suivre sa vie de jeune adulte, ses premiers amours, son voyage au Pays-Bas, ses cours de théâtre, ses rencontres… mais un peu moins son obsession à perdre sa virginité, même si on se doute que c’est le thème du livre, j’ai trouvé que c’était vraiment trop présent.
Après je comprends bien que c’est voulu de la part de l’auteur !
En bref, c’est une lecture qui se lit bien, mais sans plus de mon côté.
Maxine a 25 ans, vit avec sa grand-mère et sa sœur, est pionne dans un collège et elle est vierge. Sa grand-mère lui offre un stage de théâtre où elle se retrouve à jouer une prostituée. Peu à l'aise et en colère, elle décide qu'il est temps de perdre sa virginité par tous les moyens.
Je vais être directe. Je n'ai pas du tout aimé ce roman ni dans la forme ni dans le fond.
Je sais que certains lectrices y ont vu de la loufoquerie et un bon roman moderne. Pour ma part je suis consternée par tant de clichés et surtout par un manque criant de subtilité et profondeur psychologiques. On peut très bien manier l'humour sur des sujets importants sans arriver à cette grosse farce qui m'a fait penser à une mauvaise version d'une comédie américaine décalée.
Le sujet de la virginité tardive aurait mérité tellement mieux dans un contexte d'hypersexualisation des jeunes femmes commencé dans les années 60 et qui a pris un tournant avec Internet, les réseaux sociaux et le développement de la pornographie.
L'écriture est basique, scolaire et trop nerveuse. La construction de ce court roman n'est pas non plus très originale et un peu fouilli.
Le fond. Simplement un gâchis. Rien ne m'a plu. Je me suis ennuyée. J'aurai abandonné cette lecture en tant normal mais je me devais d'honorer mon engagement de chroniquer le roman.
Le personnage principal de Maxine est décrit comme une demeurée et éternelle adolescente parce qu'elle n'a pas de rapport sexuelle. La maturité psychologique et le sens des responsabilités ne se construisent pas qu'avec la sexualité. Pendant un bon moment, rien n'explique pourquoi elle est encore vierge et quand c'est enfin le cas mais quelle déception et facilité scénaristique !
Il suffit de jetter un coup d'œil sur la 4ème de couverture et on a lu tout le roman. Voilà à quel point il ne s'y passe pas grand chose. Tout est survolé. Ainsi l'idée du théâtre pour s'approprier son corps tout comme celle de la piscine auraient été bonnes mais elles ne se limitent qu'à quelques lignes sans réelles consistances. Tout est tourné à la dérision et c'est fatigant. Cela m'a empêché de déceler la moindre émotion ou souffrance de Maxine.
Enfin, j'ai trouvé plusieurs scènes grotesques et pas du tout humoristiques. Je me demande à quel moment on se dit : tiens ça serait drôle si l'héroïne entendait sa vulve jouait de la musique (oui oui vous avez bien lu). Alors oui ça doit être une métaphore mais répété 20 fois ça en devient lourd. Et puis tiens si on allait suivre l'histoire du gros abcès plein de pus sous l'aisselle de Maxine ?
Je crois que je n'ai tout simplement pas compris l'œuvre de l'autrice.
Maxine 25 ans, se désespère : elle est toujours vierge et ne trouve pas de candidat pour changer cet état de fait qui lui pèse à tel point qu'elle finit par entendre son sexe lui parler. Un roman totalement déjanté qui ne m'a pas subjuguée mais qui se lit plutôt facilement.
A vingt-cinq ans, Maxine est toujours vierge. Autour d’elle, tout le monde semble être en couple, même au collège où elle est assistante d’éducation, les élèves s’en donnent à cœur joie !
La situation devient vraiment problématique quand son sexe la rappelle à l’ordre. Il n’y a plus à tergiverser, Maxine se met en quête du garçon qui lui fera perdre cette virginité qu’elle traîne comme un douloureux fardeau.
Un premier roman dans l’air du temps qui explore des thématiques actuelles : sexe, rencontres en lignes, réseaux sociaux, rapport au corps, identité sexuelle, ‘’normalité’’ et différences. Le langage est lui aussi très actuel, cru et sans fausse pudeur.
Avec beaucoup d’humour, Constance Rutherford nous fait partager la vie de son héroïne prête à tout pour perdre sa virginité. Vaste sujet dans une société hypersexualisée où être abstinent est vécu comme une tare.
Heureusement, après moultes péripéties, désastres et déconvenues, Maxine va trouver sa voie…
Mais le bât blesse dès le départ…Est-il toujours honteux d’être vierge à vingt-cinq ans en 2023 ? Qui fixe l’âge limite ? Et de quel droit ?
La pression sociale qui s’exerce sur ce sujet plus qu’intime existe apparemment toujours pour la jeune génération et c’est bien dommage.
Un roman moderne qui s’adresse à un public de jeunes adultes.
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