Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes
Derrière la fenêtre de son compartiment, un Français d'origine russe regarde les forêts d'Ukraine défiler. Autour de son cou, une croix orthodoxe que lui a offerte sa mère. Dans un pays mis à feu et à sang par les fils de ses ancêtres, c'est sa mère russe qu'il porte contre sa poitrine. C'était déjà sa mère, et professeure de russe, qui l'accompagnait lors de son premier voyage scolaire à Kiev en pleine guerre froide. Ou, en tant qu'interprète, pour son premier reportage dans la Russie des années 2000. Aurait-il pu l'imaginer alors interrogée par le KGB à dix-sept ans à Sébastopol ?
À quelques centaines de kilomètres de ce train qui l'emmène aujourd'hui vers Kiev, un vieil Ukrainien marche sur un lac gelé. Lui aussi porte une croix orthodoxe autour du cou. Ils ne se connaissent pas encore, mais bientôt ils vont partager un secret.
Une valse à trois temps, pour approcher le mystère des origines, entre fierté, désenchantement et renoncement. Une quête littéraire, intime et universelle. Un regard unique.
Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes
Roman historique et d'actualité, on est immergé dans un conflit fratricide entre Ukrainien et Russe entre passé et mentalité commune comme parfois si opposé.
Cette ouvrage parle de rencontre du journaliste avec civils et militaires des deux camps, de l'identité, une plume sensible, tendre, mélancolique et cruel.
Colère, déchirement, folie, impuissance et absurdité d'un conflit qui devait être une guerre éclaire et finalement qui s'enlise depuis plus deux ans.
"Mon cœur balance entre l’incrédulité pessimiste de mon cousin descendant de prince russe et la naïveté enthousiaste de ma mère descendant du bus pour admirer une nouvelle église sous l’œil hostile des trois gardes qui nous surveillent en permanence."
Je veux raconter que partout, dans le Donbass, les soldats creusent et meurent. Une armée de taupes dans une guerre de bombes et de pelles. Les forces ukrainiennes s’enterrent pour résister aux coups de boutoir des troupes russes, qui ne cessent d’avancer malgré leurs pertes monstrueuses : plus de trente mille hommes sont passés sous le hachoir en trois mois."
"
Avec la Russie, l’Ukraine, la vie de tous ces gens pris dans une tourmente effroyable, Nicolas Delesalle, fort de son expérience familiale et professionnelle, m’emmène au plus près de cette guerre qui ravage l’est de l’Europe, dans Valse russe.
C’est en effet une Valse russe que l’auteur, grand reporter à Télérama puis à Paris Match, maîtrise bien, variant les époques et les lieux.
Tout d’abord, c’est un train qui l’emmène vers Kiev puis voici Sacha qui creuse un trou pour pêcher dans un lac gelé. Ce dernier vit à 500 mètres d’une frontière invisible entre Russie et Ukraine. Sacha parle russe, est Ukrainien, a 73 ans et, malgré son âge, a tenu à s’engager pour défendre son pays envahi par les chars russes. Après quelques mois, on lui a demandé de rentrer chez lui afin de rendre service autrement à la défense de son pays. Son voisin, Volodia, pêche aussi mais c’est la présence du jeune Vania qui intrigue. Est-ce le début d’une partie du jeu d’échecs ?
Nicolas Delesalle raconte bien. J’aime son style simple, efficace, intéressant et surtout la sincérité dont il fait preuve tout au long de ce livre que j’ai du mal à appeler roman.
D’un chapitre à l’autre, l’auteur m’emmène au cœur des combats puis revient en 1986 alors qu’il a 14 ans. C’est là que sa mère entre en scène car il fait partie d’un voyage scolaire qu’elle organise. Elle qui est née à Paris de parents russes blancs ayant fui la Révolution de 1917, enseigne la langue de ses parents, langue que l’auteur n’a pas réussi à apprendre vraiment. D’ailleurs, il n’hésite pas à appeler sa mère pour lui demander de servir d’interprète si nécessaire.
Avec ces retours en arrière expliquant bien le dilemme auquel est confronté l’auteur, c’est quand il fait partager son vécu de journaliste au plus près des combats, qu’il décrit la mécanique infernale du groupe Wagner, ou encore lorsqu’il voyage dans un train bondé fuyant la guerre, que son récit devient de plus en plus poignant. Voilà un bon moyen de prendre un peu plus conscience du drame que vivent tous ces gens menacés par les bombes et devant tout abandonner pour échapper à la mort.
Nicolas Delesalle fait de très intéressantes rencontres comme, par exemple, Igor, Constantin, Svetlana… Cette dernière demande : « De quoi sommes-nous coupables ? » et elle pleure avec la mère de l’auteur, au téléphone.
Avec son vécu en Russie ou en Ukraine, Nicolas Delesalle fait bien comprendre toute l’ineptie d’une guerre voulue par Poutine qui, après modification de la Constitution, restera au pouvoir jusqu’en 2036, soit plus longtemps que Staline ! Il aura 84 ans.
Si, victime de la désinformation, les Russes – pas tous - soutiennent la guerre contre l’Ukraine, il ne faut pas oublier le goulag que Viktor Antonovitch Boulgakov (86 ans) - rencontré par l’auteur - a vécu ou les démêlés de la mère de l’auteur avec le KGB. Ces rencontres, ces souvenirs, ces anecdotes font partie de cette Valse russe qui se termine avec Boris, reporter suisse, autour d’une grillade de brochettes d’agneau, les fameux chachliks.
Malgré ce clin d’œil sympathique, je souligne encore toute l’importance de ce livre dont la lecture permet de prendre un peu plus conscience du drame touchant le peuple ukrainien. Ce drame est relégué au second plan, presque oublié depuis plusieurs semaines. La lecture de Valse russe m’a permis une prise de conscience salutaire menée de façon originale par Nicolas Delesalle.
Ce livre fait partie de la sélection pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2024, à lire assurément
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/01/nicolas-delesalle-valse-russe.html
Valse russe de Nicolas Delesalle est le destin croisé de deux personnages pris dans les méandres de l’histoire ukrainienne.
Un reporter français d’origine russe, l’auteur, se rend en Ukraine en février 2022. Certain de l’agression imminente de Vladimir Poutine, il hésite entre Kiev et le Donbass pour rejoindre finalement un poste avancé dans la banlieue de Donetsk mais c’est Kiev qui sera frappée. Le photographe qui l’accompagne souffrant atrocement, ils sont forcés de battre en retraite et de prendre le train en gare de Zaporijia, où se pressent des milliers de passagers partant vers l’Ouest pour un voyage sans retour.
Tout en étant plongé au cœur du conflit, dans ce pays mis à feu et à sang, Nicolas Delesalle s’interroge sur son identité, commençant par se demander ce qu’il fiche là, quelle est la force qui l’attire, « ce n’est pas mon pays, ce n’est pas ma guerre » et quelle est la raison qui le pousse à prendre le risque de mourir ici.
Ce conflit le touche au plus près de par ses racines et le plonge dans ses propres souvenirs d’enfance, lui rappelant d’autres voyages. Il n’oublie pas le premier, cet étrange voyage scolaire en terre soviétique, en pleine guerre froide, organisé par sa mère, professeure de russe, cette mère fille d’émigrés qui avaient fui la révolution bolchevique. Un sentiment vertigineux de retrouver ses racines lui avait fait dire « Je suis chez moi ».
Mais aujourd’hui, en parcourant ces villages ravagés, et au contact de ces femmes, ces hommes et ces enfants, en colère et en pleurs, il se sent vide. Si jusque-là, il était fier de ses racines russes, c’est maintenant plutôt un sentiment de honte qui l’envahit, transpirant son déchirement et son impuissance devant cette Russie et cette Ukraine qui se délitent. Son identité est ébranlée.
Un autre personnage, Sacha, un Ukrainien de soixante-treize ans au visage dépourvu de poils depuis qu’en 1986 il a déversé des tonnes d’eau sur le réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, qui, dès qu’il a vu passer les blindés a voulu s’engager. Il a été chargé ensuite de surveiller un jeune soldat russe Vania. Celui-ci, emprisonné pour avoir volé une oie et un agneau, piégé par les promesses de Prigojine, s’était retrouvé dans le groupe Wagner et a été fait prisonnier par les Ukrainiens. Une relation particulière s’est instaurée entre eux, entre Sacha qui a beau être Ukrainien, parle en russe, pense en russe, jure en russe et Vania, qui en arrivant à la maison en bois de Sacha se demande quelle est la différence qu’il y a entre eux deux. « On parle la même langue, on mange la même chose, on a la même culture, on vit dans les mêmes maisons, dans la même nature. »
C’est d’ailleurs cette relation entre Sacha et Vania qui va devenir au fil des heures passées ensemble et notamment à travers leurs parties d’échecs, une relation père-fils qui m’a le plus émue et qui démontre s’il en était besoin de l’absurdité de la guerre.
Avec Valse russe, Nicolas Delesalle nous plonge dans la guerre, dans ce conflit fratricide qui oppose la Russie et l’Ukraine, avec réalisme mais aussi beaucoup d’humanité pour une approche plus intime de la quête d’identité et finit par se laisser bercer par les trois temps de la valse. « Un, deux, trois, la Russie, l’Ukraine, la guerre. Un, deux, trois, les origines, le désenchantement, le renoncement. Un, deux, trois, tout avoir, tout perdre et devenir ce qu’on n’était pas. »
Valse russe de Nicolas Delesalle mêle avec brio intime et universel.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/01/nicolas-delesalle-valse-russe-6.html
Nicolas Delesalle a fait, dès sa jeunesse, plusieurs voyages en Russie, les premiers avec sa mère d'origine Russe. Habitué des scènes de guerre, car grand reporter, il s'est aussi rendu plusieurs fois en Ukraine pour couvrir le conflit. J'en conclus qu'il sait de quoi il parle et je suis intéressée par son approche.
Nicolas Delesalle s'attache à deux anti-héros : le vieil Ukrainien, Sacha, qui a combattu puis est devenu le geôlier d'un jeune Russe, Vania, engagé dans les troupes Wagner par hasard, pour sortir de la misère. Les deux hommes ont beaucoup plus de points communs que de désaccords. C'est ainsi que l'auteur veut nous démontrer l'absurdité et la complexité de ce conflit entre pays frères. La partie romanesque, reflet de ses échanges avec des Ukrainiens depuis le début du conflit, se mêle à ses réflexions sur sa "russitude" (je ne sais pas si le terme existe).
La fierté de Nicolas Delesalle pour ses origines et son physique russe est mise à mal par ce conflit. Il réalise qu'un Russe de Russie ne raisonne pas comme lui qui se considérait Russe en France. Ses rencontres avec de nombreux Ukrainiens le perturbent. S'il a dédié ce roman à sa mère, c'est sans doute en raison de l'amour enthousiaste et inconditionnel que celle-ci porte à son pays d'origine, pays certainement fantasmé. Le conflit ukrainien lui fait prendre conscience qu'il ne peut plus cautionner cet attachement idéalisé à la Russie.
J'ai aimé ce regard original et sincère sur une guerre qui ne semble pas prête à s'arrêter.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2023/12/29/valse-russe-de-nicolas-delesalle/
"Je me laisse bercer par les trois temps de la valse. Un, deux, trois, la Russie, l'Ukraine, la guerre. Un, deux, trois, les origines, le désenchantement, le renoncement. Un, deux, trois, tout avoir, tout perdre et devenir ce qu'on n'était pas." (p.200)
De ces trois temps, Nicolas Delesalle crée un récit qui nous fait voyager entre passé et présent, entre la Russie, la France et l'Ukraine, de l'intimisme des souvenirs personnels à l'universalité d'une réflexion sur l'identité.
Longtemps "fier d'être russe" par sa mère, l'auteur interroge la notion d'appartenance à un pays, à une patrie, lorsque l'actualité le conduit sur le front de la guerre russo-ukrainienne pour des reportages. Le rythme de cette "Valse russe" se construit dans l'alternance entre l'horreur des scènes de guerre et la grâce espiègle des souvenirs qui émergent. La noirceur de la guerre actuelle apparaît comme enchâssée entre deux sources de lumière et d'espoir : d'un côté, l'amour profond d'un homme pour sa mère et, de l'autre, l'histoire de Sacha et de Vania, son “prisonnier”, creuset d'humanité dans une situation qui en est dépourvue.
Résumer davantage ce si beau roman me paraît inutile, voire infructueux, car il faut le lire pour en goûter toutes les facettes, toutes les richesses et nuances. La limpidité de l'écriture, aussi souple et évocatrice dans l'observation et la description des faits que précise et affûtée dans les cheminements intérieurs, fusionne avec une construction en parfaite cohérence avec le titre. Cette "Valse russe" est un concentré d'humanisme, d'une intelligence et d'une sensibilité bouleversantes. Entre rire et larmes, entre horreur et tendresse, entre révolte et renoncement, entre rêverie et réalisme, le roman de Nicolas Delesalle m'a emmenée aux confins de ce qui fait la beauté et l'abjection du monde humain et m'y a fait discerner la fragile lueur d'une indéracinable foi en l'humanité.
Trois récits se mêlent dans ce texte: celui de l'auteur sous forme de flash-back dans son enfance, celui de l'auteur faisant son travail de journaliste aujourd'hui, en Ukraine, et un troisième récit qui évoque l'histoire de Sacha et Vania. Les trois histoires finiront par se rejoindre de manière assez étonnante et positive, en contraste avec le récit très sombre du conflit en Ukraine.
Le récit autobiographique, dans lequel l'auteur évoque sa quête de l'âme russe mais aussi sa famille haute en couleur et surtout sa mère est particulièrement savoureux. Cela donne un roman humain qui résonne avec l'actualité. J'ai particulièrement aimé les observations très fines sur la nature humaine et la guerre...
Selon que l’on soit un vieux militaire ukrainien comme Sacha, un jeune mercenaire russe comme Vania ou un reporter français d’origine russe comme le narrateur, on ne verra pas la même guerre dans celle qui vient d’éclater en Ukraine en février 2022.
Trois personnages pour une valse à trois temps sur fond d’un conflit fraternel qui va défaire bien des certitudes sur la notion d’identité sociale
Sacha, fort de ses 73 ans, se souvient d’un pays autrefois uni qui lutta contre les dégâts de l’explosion de la centrale de Tchnernobyl et refuse malgré son grand âge, d’abandonner ceux qu’il a passé sa vie à protéger.
Vania n’est qu’un jeune délinquant, sorti des prisons russes par la milice Wagner pour combattre des ukrainiens qui ne représentent rien d’autre pour lui qu’un ennemi désigné par son état-major.
Quant au narrateur, il a toujours été, jusqu’à ce conflit en Ukraine, fier de son appartenance maternelle au peuple russe. Mais plongé « au cœur de la tragédie », il trouve sa place du côté des ukrainiens pour témoigner au monde de « l’injustice qui foudroie ce peuple et de la force qui l’anime quand son univers s’écroule ».
Entre la certitude de l’un, l’inconscience de l’autre et les doutes du dernier, cette valse russe explore les questionnements identitaires, le besoin de témoigner et le poids des liens humains.
Sous des airs de légèreté et dans un style très fluide, ce roman est en fait d’une grande profondeur. Nicolas Delesalle se sert de ses trois personnages, pour s’interroger sur le sentiment d’appartenance à un peuple et affirme qu’au-delà d’un héritage ancestral « on ne nait pas russe, on le devient ».
Un beau roman qui redéfinit l’attachement à ses origines comme un équilibre entre un héritage culturel et un choix engagé. Et c’est tout à fait passionnant.
L’auteur, grand reporter d’origine russe par sa mère, fait endosser son costume au narrateur qui nous entraine au cœur du conflit en Ukraine et nous livre ainsi un témoignage de l’intérieur.
Ce roman est une histoire d’origines, de racines. L’auteur se trouve face à de multiples interrogations : qu’en fait-on ? mais également, que font-elles de nous ? A quel point est-on emprisonné par ce qu’on croit être bien par rapport à ses gênes ? mais aussi, les gênes russes sont-ils dangereux ?
Jusqu’alors fier de ses origines russes, c’est en couvrant la guerre en Ukraine, que l’auteur se met à en avoir honte. Il écrit cette honte, non pas pour la libérer mais pour la partager.
Ce livre, telle une valse est traité en trois temps :
Le premier temps est celui de la guerre vue au travers du regard du reporter qui se demande pourquoi se confronter à ces évènements extérieurs à soi, pourquoi aller vers ce risque ? Il veut raconter ce qu’il voit, témoigner de ce que vivent les Ukrainiens et de toutes les atrocités dont sont coupables les russes.
Le deuxième temps est celui de sa mère, professeur de russe qui nous plonge dans les racines russes du narrateur. Elle évoque ses parents, russes blancs émigrés de la révolution de 1917. Elle essaie de convaincre les français que les russes sont des gens comme les autres mais va être confrontée à la brutale réalité lors du conflit et restera bouleversée par les atrocités qui y sont commises.
Le troisième temps est la partie fictionnelle qui repose néanmoins sur des faits réels que lui a rapporté un reporter suisse. Sacha septuagénaire Ukrainien qui s’est engagé dès le début du conflit se retrouve être le geôlier de Vania, un jeune mercenaire du groupe Wagner qui ne comprend rien à cette guerre mais se retrouve piégé dans l’étau crée par Prigogine. Cette partie témoigne de la fraternité au-delà de la guerre, au-delà de la violence. Malgré la haine entre ces deux hommes que tout semble séparer, un sentiment fraternel va naître entre le vieil ukrainien et ce jeune russe qui vient remplacer son fils décédé.
L’auteur nous livre ici une petite leçon de géopolitique qui nous aide à comprendre que cette guerre était inévitable. L’Ukraine résolument tournée vers l’Europe mettait la Russie de Poutine en danger. Il nous offre également une analyse très fine de la personnalité de Poutine, de son fonctionnement intellectuel et de la façon dont il a assis son pouvoir en détruisant les oligarques les spoliant leurs entreprises et de leurs comptes en banque, en échafaudant une prison mentale où les mensonges qu’il rabâche au peuple deviennent une réalité, même pour lui, et enfin en ayant la main mise sur les médias.
Ce livre qui traite d’un fait d’actualité est édifiant et extrêmement instructif. Il traite des origines, de désenchantement, de renoncement, de la guerre, de tout avoir et de tout perdre mais aussi au final de devenir ce qu’on n’était pas.
C’est un livre, d’une grande sincérité, qui parle de cette quête intime et universelle des origines et offre un regard unique sur le conflit ukrainien.
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