80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Denis Emorine est comme tiraillé par les hésitations de l'âme slave et les masques interchangeables d'une individuation identitaire ambiguë. Depuis longtemps, Emorine écrit (il est né en 1956) et ses poèmes savent traduire, dans la sobriété des images, l'essentiel du drame humain. À l'heure où tant de faux poètes jouent les génies de salon à force d'hermétisme adorateur du nombril, mettre en lumière un tel auteur est une évidence. Tout en évitant les clichés attendus sur le « cosmopolitisme » et la polyvalence des cultures, saluons donc ce grand voyageur passionné de Russie et d'Espagne, et de romantisme en général. Sa langue est belle, son inspiration humaniste, et quand il prône le rapprochement entre les peuples il sait éviter les pièges des apparences et dénoncer le despotisme totalitaire sous toutes ses formes.
Jean-Luc Maxence
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