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Quand chinois peut enf n rimer avec « moi » : mais quel « moi » ?
La rencontre avec la littérature occidentale a profondément marqué la littérature chinoise du XX e siècle, y introduisant la notion même de sub- jectivité, impensable dans la pensée chinoise traditionnelle.
Une subjectivité qui, dans ce choc des inf uences et de la tradition où le paradoxe, les malentendus et l'inattendu trouvent toute leur place, en vient pour le meilleur à émerger comme une « subjectivité f uide », au double sens philosophique et esthétique : il en va ainsi chez Gao Xin- gjian - prix Nobel de littérature 2000 - dont les oeuvres, dont la très célèbre Montagne de l'âme, s'offrent comme un terrain d'exploration privilégié. Son parcours se déroule dans un double contexte : celui de la modernisation chinoise, imposée sous des allures formelles, idéologiques et totalitaires ; et celui de la littérature chinoise qui échappe au dualisme sujet/objet et à la pensée ontologique mais cherche une expression du moi fondée sur le mode traditionnel du percevoir, tout en absorbant la pensée spéculative occidentale.
Le présent travail explore, sous l'angle culturel, cette subjectivité a-on- tologique qui ne se focalise pas sur « qui » est je, mais sur « où » il se trouve : une notion féconde et extensible pour notre temps.
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