Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Une rue à ma fenêtre

Couverture du livre « Une rue à ma fenêtre » de Michel Embareck aux éditions Publie.net
Résumé:

Soit une rue de centre-ville en province, de celles que maintenant on voit souvent piétonnes, avec boutiques de fringues et pas mal de bars. Et tout ce qui va dessous.
Prenez, dépliez, agitez. Non pas pour inventer, mais pour faire surgir cette profusion qu'en vous-mêmes vous savez : les... Voir plus

Soit une rue de centre-ville en province, de celles que maintenant on voit souvent piétonnes, avec boutiques de fringues et pas mal de bars. Et tout ce qui va dessous.
Prenez, dépliez, agitez. Non pas pour inventer, mais pour faire surgir cette profusion qu'en vous-mêmes vous savez : les chômeurs professionnels, les travailleurs au noir. "Insouciants bouffeurs de vie", dit Michel Embareck. Comme un micro-climat, comme un écart du monde, mais où soudain chaque visage est un monde avec ses propres mystères, ses petits ou gros trafics, les drames et les fuites qu'on cache comme on peut.
Il faut dire que Michel Embareck, s'il a beaucoup écrit pour Libération, la province ça le connait. Il y a habite, et toutes ces années-là il tenait la rubrique tribunal dans le quotidien régional.
Ça n'explique pas le reste. L'écriture : les jeux et miroitements de langue, et comme on les aime, les mots tels qu'ils les prononcent et les assemblent, ces héros du monde à l'abandon. Il y avait une "rue de la Sardine" chez Steinbeck, ici voilà la "rue des Échelles" et que nous tous un moment on l'a prise. Et puis la bande-son. Parce que ça défile ici. Mais c'est ce qu'on se mettait dans les oreilles, walk-man, cassettes dans la voiture, hauts-parleurs dans les bars, ou ceux qu'on a connu transpirer sur toutes ces scènes à ne pas produire de stars...
C'est le régal auquel ici Embareck nous convie. Sauf que voilà, si on n'en sort pas indemne, c'est qu'on n'en est pas seulement les spectateurs...
FB

Donner votre avis