« Mon livre n'est pas sur la guerre. Il traite de cette paix qui vient quand on n'a plus rien à perdre. »
Fausta quitte Beyrouth pour la maison de son oncle, dans un village entouré de montagnes, à la frontière de trois pays en guerre. Paradoxalement, pour Fausta, c'est le lieu doux des étés de son enfance, le seul endroit capable de l'apaiser. C'est là qu'elle a fait construire une piscine parfaite mais sur un terrain qui ne leur appartient pas. Fausta a juste envie de s'y plonger. Avant une dernière injection qui lui permettra peut-être d'avoir un enfant.
Leo Bendos perturbe son séjour. Il arrive du Canada pour régler cette affaire de piscine : vendre le terrain de sa famille et repartir. L'oncle l'accueille, Fausta l'observe. Ils se découvrent. Tous deux sont fascinés par ce village qui semble contenir le monde, le danger qui peut surgir à tout moment. Ces trois jours vont changer leur vie.
Un roman magnétique, envoûtant, sur nos identités, la terre qui nous façonne, l'histoire de deux personnages happés par la puissance d'une nature et d'un lieu immuables.
Sur les listes du Prix Femina, du Prix Femina des lycéens, du Prix Renaudot et du Prix Médicis 2020.
« À travers le cheminement intérieur de ses personnages, Diane Mazloum nous entraine dans un voyage sensoriel à la découverte de l'énigmatique alchimie composant nos identités multiples et secrètes. » Le Journal du dimanche « L'invitation au voyage que Diane nous propose peut se lire à la fois comme un chant d'amour adressé à son pays et un message d'espoir adressé à la communauté des hommes. » Le Figaro « Un livre délicat. » Femme Actuelle « À chaque page vibre l'amour de Diane Mazloum pour le pays du Cèdre. » L'Express « Diane Mazloum nous ballade avec grâce entre chronique et célébration. » Le Point « Diane Mazloum parvient avec une grâce lumineuse à nous faire éprouver de tous nos sens la magnificence de cette terre chargée de mythes et de légendes, d'humanité glorieuse et de sang. » Télérama « C'est délicat et surprenant à la fois. » La Vie « Un livre fascinant envoutant où chaque détail compte ! » Télé Matin « Une délectable invitation à la réflexion ! » Lyse Menanteau, Librairie Le Matoulu (Melle)
« Mon livre n'est pas sur la guerre. Il traite de cette paix qui vient quand on n'a plus rien à perdre. »
J'ai aimé ce livre et suis d'accord avec les résumés et avis ci-dessus.
La chaleur, le désert, la mélancolie, l'espoir, les doutes, le Liban, le choc des cultures, les titres de propriétés qui ne sont que papiers et batailles, viennent heurter le fond de cette piscine, rêve de fraîcheur et d'espoir. Les personnages se cherchent, se jaugent. Jouent.
J'ai apprécié ce temps suspendu au-dessus des guerres, du passé, des tragédies personnelles, mais j'attendais une fin plus forte.
Léo Bendos vivant au canada est chargé de revenir sur la terre de ses ancêtres que l'on suppose être située au Liban pour régler une histoire de piscine indûment construite par Rodolphe Kyriakos sur un terrain appartenant à sa famille.
C'est pour lui, l'occasion de renouer avec un pays, une région agitée par des guerres endémiques et proches et une civilisation oubliée. Il y rencontre Fausta, nièce de Rodolphe, qui vient souvent se ressourcer dans la grande maison de l'oncle en profitant de la piscine. Une amitié naît de leur rencontre et leur permet de déambuler en touristes en évoquant leurs vies, l'actualité et les problèmes locaux avec une préoccupation tout à fait secondaire du règlement du litige. La piscine, on le comprend rapidement n'est qu'un prétexte à la rencontre et l'évocation d'un présent parfois nostalgique d'un passé révolu.
Loin de Beyrouth où elle réside avec son mari, Fausta aime venir se reposer dans la maison de son oncle, celle de ses souvenirs d'enfance, là-haut, sur les montagnes, à la frontière de trois pays en guerre depuis des années.
C'est là qu'elle vient se resourcer et reprendre des forces avant de se faire cette dernière injection d'hormones qui va peut être enfin lui permettre d'avoir un enfant.
Elle s'est fait construire une piscine sur un terrain adjacent à celui de son oncle.
Mais le propriétaire, installé au Canada depuis 2 générations ne l'entend pas de cette oreille et il dépêche son fils au Liban pour trouver une solution.
Leo Bendos qui ne connait du Liban que les souvenirs de ses grands parents tombe sous le charme des paysages, de ce village ocre, qu'il retrouve au fond de sa mémoire au travers des hostoires narrées par ses aïeux.
Pendant les trois jours qu'ils vont passer ensemble, dans la maison de l'oncle, Fausta et Léo verront leur vie changer ...
Un roman où il ne se passe pas grand chose, un roman hors du temps, où les couleurs, la chappe de chaleur qui plombe les journées n'est concurrencée que par les sourds bombardements nocturnes des armées qui se combattent sur la crête des collines ...
Une belle écriture au service du vide. Un roman qui ne sera pas dans les meilleurs de l'année mais qui a bien accompagné une journée hors du temps !
A deux heures de route de Beyrouth, un village surgit des montagnes. Comme le bout du monde et pourtant, derrière les roches et ce point de rencontre de trois pays, la guerre est omniprésente ; le soir on entend les bombardements et le terrain est probablement miné. Là, pendant deux mois, séjourne Rodolphe Kyriakos où il est rejoint de temps en temps par sa nièce Fausta. C’est elle qui a voulu faire construire une piscine, malgré le manque d’eau, malgré que le domaine n’appartient pas à la famille. Les propriétaires habitent le Canada mais un jour, un cliché leur est envoyé. Bendos père envoie son fils Leo sur place pour négocier la vente de la propriété. Mais Leo est bouleversé à son arrivée : pour la première fois de sa vie, il voit, il hume la terre de ses ancêtres.
Pendant que Rodolphe regarde, supervise, Leo et Fausta vont jouer au chat et à la souris. Puis progressivement échanger sur leurs pensées noyées dans l’incertitude de la vie. Fausta est mariée et suit un traitement pour avoir un enfant. La dernière injection est proche, celle de la dernière chance. Obsédée par la mort, Fausta tente de calmer ses angoisses, l’eau est un réconfort, ce pourquoi elle a voulu une piscine. Leo est abasourdi par la magnificence du paysage, la nature qui explose sous ses pas, la terre, le soleil, les cailloux, le ciel, les étoiles. Il découvre un pays dont les gènes coulent dans ses veines. Le poids d’une identité.
Un roman un peu hors du temps, entre ombres et lumières, baroque et ascétique. Un univers fellinien où l’on retrouve la banalité et le rêve, l’irréel et le réel, l’instant présent se confondant avec les souvenirs, le concret chevauchant l’abstrait et inversement.
La plume de Diane Mazloum est tout aussi envoutante ouvrant une large fenêtre sur cette terre faite de beauté, de grandeur et de tragédies. L’histoire se termine de façon sibylline, renforçant le sentiment d’étrangeté, à l’image d’une piscine dans le désert.
Blog => https://squirelito.blogspot.com/2020/08/une-noisette-un-livre-une-piscine-dans.html
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