"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au début des années 70, les directives du Parti sont claires : la politique d'ouverture de la Chine exige une batterie de jeunes interprètes compétents dans les principales langues du marché. Wei-Wei entre donc à l'université pour y apprendre le français. Le français, la France : en fouillant dans sa mémoire elle finit par retrouver une vague trace de... Napoléon. C'et bien peu pour motiver une jeune fille qui se destinait à la médecine. Et pourtant Wei-Wei, avec sa force de vie, son enthousiasme et son intelligence ouverte sur le monde, étudie consciencieusement, jusqu'au moment où elle s'aperçoit que les textes étudiés sont des textes chinois laborieusement traduits en
français ! A force d'obstination - et avec une belle conscience estudiantine - elle finit par dégoter dans une bibliothèque le tome 2 des Misérables et se plonge dans la découverte d'un grand écrivain avec délectation.
Une fille zhuang, étonnant fragment d'autobiographie, est un très beau roman d'apprentissage et...
d'amour, puisque Wei-Wei réussira à aimer notre langue comme à imposer son amoureux à ses
parents qui pourtant lui destinaient un autre fiancé. Mais là, Wei-Wei est enfin maître de son
destin.
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