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Une femme en crue, débordante de désir, sa faim de louve hantant la nuit... Un homme de la taille du torrent qui "fait la sourde oreille au jour", happé par le souvenir d'une autre femme... Le sommeil de celle qui s'est noyée... L'ombre de la morte au fond de l'océan... Et puis, la force des liens, les corps inassouvis, l'absence qui "imprègne d'iode le sexe de la femme en crue", la brûlure des doigts, leur tracé de neige des chevilles jusqu'aux seins, la cambrure du dos, ce tremblement où vivre...
Les personnages du long poème narratif que livre Caroline Boidé porte en eux tous les débordements de la chair et de l'âme. Avec un sens inné de la suggestion, ses fulgurances déliant la prose de la vie, elle dégrafe l'imaginaire du lecteur "jusqu'à la meurtrissure". Hypnotique et saisissant.
Il y a cet « homme de la taille du torrent » Il garde le cap malgré le malheur du monde, il est dans le cœur de l’aimée. Elle, elle est dans ses pensées. Lorsqu’il rencontre « la femme en crue » « son désir aura la cambrure d’un fauve »
Après l’homme, on découvre « la femme en crue » qui est partout, que l’on peut trouver au fond des mers comme une déesse aquatique. Mais comment aimer sans se mettre en danger ?
« Est-elle donc amoureuse
Pour se coucher sur le ventre de la terre
Boire les larmes de l’homme de la taille d’un torrent. »
Il ya beaucoup de sensualité dans ces vers qui sont charnels. Caroline Boidé parle du corps et du désir avec des images étonnantes et un lyrisme à la sensualité assurée.
« Ses doigts sentent encore le musc de leurs corps.
Il transpire de sa peau
Roule sur ses lèvres
Lèche le souvenir retenu en elle. »
La nature est très présente, avec la mer en toile de fond. On trouve aussi les quatre éléments : terre, feu, eau, air, qui accordent leur violence à la puissance du désir et de l’amour. Ces poèmes revisitent aussi la mythologie, on croise Icare, Antigone ou encore Eurydice. Ces personnages mythiques se mêlent aux mortels, à leurs désirs.
Dans la troisième partie intitulée « volupté », le désir est à son apogée. Caroline Boidé le célèbre avec fougue et c’est la vie qui triomphe sur la mort, l’absence, la séparation.
« Il écartèle son corps
Dégrafe ses retenues
Porte haut son plaisir
L’aide à franchir la vague. »
Une belle écriture luxuriante et pleine de fulgurances pour nous parler de l’intime et du désir.
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