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Ce livre ne veut pas analyser le retour ambigu de l'éthique dans la politique ou les affaires. Il s'agit d'une réflexion éthique sur les sciences sociales. Non sur les utilisations ou les applications qu'on fait de leurs résultats ou de leurs méthodes, mais sur leur production. Car le vrai pouvoir du scientifique n'est pas sur les usages de ce qu'il crée : il est dans la création même. C'est donc là, au coeur de la démarche, qu'il faut porter l'injonction éthique. Les scientifiques n'ont pas coutume d'être interrogés de la sorte, trop confiants qu'ils sont dans l'absolue positivité du progrès scientifique, et habitués à rejeter les responsabilités sur les politiques. La recherche d'une éthique des sciences sociales engage ainsi dans une démarche peu pratiquée, et qui ne peut l'être qu'à la première personne. Depuis qu'elles ont coupé avec la philosophie, des sciences se sont développées dans l'exacte mesure d'un oubli de leurs présupposés, cédant à une double tentation : celle de la connaissance pour la connaissance et de la connaissance pour la puissance. Or c'est là le lieu de la question éthique.
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